Les élèves de Max P exposent hors les murs

Alfortville, lycée Maximilien-Perret, hier. Les terminales littéraires installent leurs œuvres avant le début de leur exposition au 148.
Alfortville, lycée Maximilien-Perret, hier. Les terminales littéraires installent leurs œuvres avant le début de leur exposition au 148. LP/A.V.

    C'est leur première exposition. Et ils adorent. Douze lycéens en terminale littéraire, spécialité arts plastiques, de Maximilien-Perret à Alfortville présentent leur travail au 148 à partir d'aujourd'hui, pendant une semaine. Un rituel.

    Depuis onze ans, les terminales de Max P exposent en janvier pendant une semaine dans cette salle prêtée par la mairie. « Cela permet de mettre en valeur leur travail, dans un lieu semi-professionnel, dans des conditions intéressantes, présente Tristan Mahou, professeur d'arts plastiques. Leur famille, leurs amis mais aussi les habitants peuvent découvrir leur travail. » Dans la salle du 148, se mêlent installations sonore, vidéo, dessins, sculpture... sur le thème de la « désacralisation » « L'idée est qu'il développe leur univers », indique Tristan Mahou.

    Camila, 17 ans, pour « désacraliser l'histoire », fait converser par SMS Einstein et Baudelaire, Cléopâtre et César ou Pasolini et Sophocle. Hier, en début d'après-midi, elle a terminé son installation. « C'était amusant », sourit la jeune fille. A deux pas, Léa, qui « veut devenir artiste », peaufine son oeuvre. Elle a travaillé sur la Bible : un rocher sculpté et des versets à écouter via Google traduction.

    A ces travaux, s'ajoutent celles de trois anciens élèves du lycée, qui poursuivent aujourd'hui des études en art numérique, en arts déco ou art contemporain. « C'est une manière de créer une continuité, de montrer que la terminale ce n'est pas la fin de tout », conclut Tristan Mahou.

    Aujourd'hui et demain, de 10 heures à 13 heures. Du lundi au jeudi, de 18 heures à 20 heures. Vernissage ce soir à 18 heures. 148, rue Paul-Vaillant-Couturier à Alfortville.