Terres agricoles et espaces naturels : dans le Val-de-Marne, bientôt un périmètre pour mieux les protéger

Le conseil départemental dévoile son nouveau projet, qui fait l’objet d’une enquête publique jusqu’à la fin du mois. Objectif : mieux valoriser le patrimoine naturel.

Noiseau, le 14 février. Au cœur de ce PPAEN, des terres en culture menacées par un projet de centre pénitentiaire de 800 places. LPL/G.M.
Noiseau, le 14 février. Au cœur de ce PPAEN, des terres en culture menacées par un projet de centre pénitentiaire de 800 places. LPL/G.M.

    Des terres en culture effacées du paysage pour laisser place à des murs plus ou moins hauts, des bois et forêts mités et dégradés ici et là… Afin d’essayer de se prémunir de tout cela, le conseil départemental du Val-de-Marne veut se doter d’un outil créé voilà près de vingt ans mais encore assez peu utilisé en Île-de-France : le PPAEN (périmètre de protection des espaces agricoles et naturels périurbains).

    Pour Olivier Capitanio, le président (LR) du département, mettre en place, à l’échelle de 16 communes du sud-est du Val-de-Marne, un PPAEN — un projet soumis à enquête publique jusqu’à la fin du mois de mai — a tout son sens : « Le Val-de-Marne est le dernier département de la petite couronne où subsistent encore des surfaces agricoles de manière significative, de l’ordre d’environ 940 ha. »