Un an après les émeutes, des millions d’euros restent à la charge des villes, en bisbille avec les assurances

Les assurances sont parfois loin d’avoir remboursé le coût réel des dégradations des violences urbaines de l’été 2023. C’est le cas à Villeneuve-le-Roi et Valenton, où plusieurs millions resteront à la charge des mairies. Leurs hôtels de ville, incendiés, n’ont pas encore pu rouvrir. Sucy-en-Brie, moins touchée, elle a été remboursée en quasi-totalité.

Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), le 5 juillet 2023. La reconstruction de la mairie et du centre d’action sociale n'a pas encore pu démarrer et les assurances ne rembourseront pas la totalité des frais. LP/Marine Legrand
Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), le 5 juillet 2023. La reconstruction de la mairie et du centre d’action sociale n'a pas encore pu démarrer et les assurances ne rembourseront pas la totalité des frais. LP/Marine Legrand

    La suie est toujours visible au-dessus des fenêtres et l’intérieur du bâtiment reste un résidu de cendres et de murs noircis. Un an après l’incendie criminel de la mairie et le centre d’action sociale de Villeneuve-le-Roi par des émeutiers dans la nuit du 28 au 29 juin 2023, suite à la mort de Nahel à Nanterre (Hauts-de-Seine), l’édifice porte encore les stigmates de cette nuit de violence. Le porte-monnaie de la commune aussi.

    Car les assaillants ont causé des dégâts dont le coût se révèle bien plus élevé que le montant remboursé par les assurances. C’est le cas dans d’autres villes du Val-de-Marne comme Valenton, mais certaines s’en sortent relativement bien comme Sucy-en-Brie.