Val-de-Marne : le bio gagne du terrain dans les cantines

Groupements de commande auprès des agriculteurs bio d’Ile-de-France, objectifs de plus de 50 % de bio dans les assiettes… Les collectivités s’engagent pour des menus plus sains à la cantine.

 Illustration. Les collectivités locales engagent des politiques volontaristes pour plus de bio local dans les assiettes des scolaires.
Illustration. Les collectivités locales engagent des politiques volontaristes pour plus de bio local dans les assiettes des scolaires. LP/M.K.

    Manger bio à des prix raisonnables c'est possible, même à la cantine. Mais alors que la loi Agriculture et alimentation a retiré l'objectif initial de 20 % de bio dans les cantines scolaires, de plus en plus de villes engagent des politiques volontaristes pour aller vers plus de bio dans les assiettes.

    La majorité des communes du département proposent des menus bios régulièrement et font entrer quelques éléments dans les repas. D'autres vont plus loin.

    Comme Fontenay qui s'est donné l'objectif de 60 % d'ici à 2020 et enregistre déjà une part de 54 % de bio cette rentrée.

    Joinville vient d'inaugurer une part de 50 % de produits bio d'origine française dans les menus de sa restauration scolaire. Les écoles sont également fournies en pain par un boulanger de la ville, le poisson est issu de la pêche responsable et la viande Charolaise.

    Autant qu'à Vincennes cette rentrée qui introduit deux à trois produits bio sur les cinq composants du repas à 60 % provenant de filières courtes.

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    Champigny, Ivry, Arcueil ou encore La Queue-en-Brie sont eux fournis par le Siresco (Syndicat intercommunal pour la restauration collective) qui fait entrer près de 15 % de produits issus de l'agriculture locale biologique.

    23 000 repas par jour dans les collèges

    Dans le secondaire, les collèges ne sont pas en reste puisque de puis 2016, 75 des 104 établissements du département sont engagés dans un groupement de commande auprès du groupement des agriculteurs d'Ile-de-France. Produits de base, épicerie, viande mais aussi laitages et fruits et légumes sont ainsi proposés en agriculture biologique pour composer les 23 000 repas quotidiens. De quoi, aussi, assurer un revenu régulier aux producteurs bio de la région.

    Cette rentrée, cinq lycées (Léon-Blum à Créteil, Romain-Rolland à Ivry, Eugène-Delacroix à Maisons-Alfort, Edouard-Branly à Nogent et Hector-Berlioz à Vincennes) expérimentent un dispositif régional qui prévoit un approvisionnement intégral en circuit court et 50 % de bio d'ici 2024.