Conflans : un toit pour les réfugiés Tibétains

 Conflans. Les réfugiés tibétains accueillis par l’association la Pierre-Blanche vont s’installer dans l’ancien bureau d’affrètement, utilisé par le passé par les mariniers.
Conflans. Les réfugiés tibétains accueillis par l’association la Pierre-Blanche vont s’installer dans l’ancien bureau d’affrètement, utilisé par le passé par les mariniers. LP : Yves Fossey

    L'association la Pierre-Blanche de Conflans-Sainte-Honorine est soulagée. Elle vient de trouver une solution d'hébergement pour les réfugiés tibétains qu'elle accueille. Une soixante de places d'urgence vont être créées dans le bâtiment de l'ancien bureau d'affrètement, inoccupé depuis près de 15 ans et situé au Pointil, en bordure de l'Oise.

    Les migrants sans toit vont s'y installer à partir de lundi. Cette semaine, plusieurs d'entre eux, munis de balais et de serpillières, ont nettoyé les locaux, heureux de pouvoir bénéficier d'un lieu d'hébergement. « Une convention de mise à disposition gratuite pour une durée de deux ans va être signée avec Voies Navigables de France qui est propriétaire de l'équipement », explique Christian Souchon, le président de La Pierre Blanche. En amont, des démarches ont été menées en partenariat avec la préfecture.

    Les anciens bureaux, utilisés par le passé par les mariniers pour le transport fluvial des marchandises, vont être transformés en dortoirs. Une enveloppe de 20 000 € est également prévue pour installer des sanitaires. « Environ 200 Tibétains sollicitent l'aide de l'association. Si 150 sont hébergés sur nos bateaux ou dans des familles, une cinquantaine dorment encore dehors », indique Hugues Fresneau, véritable cheville ouvrière de l'association. Et face aux besoins toujours plus importants, il lance un appel à la solidarité. « Les dons de duvets et couvertures sont les bienvenus, souligne-t-il. Nous recherchons aussi des personnes qui pourraient donner des cours de français aux réfugiés ».

    Les réfugiés tibétains ont nettoyé l'ancien bureau d'affrétement qui va être transformé en centre d'accueil. (LP/Yves Fossey)