Saint-Cyr-l’Ecole : les riverains de Charles Renard s’élèvent contre les règles de stationnement

Lls viennent de créer un collectif et annoncent une action « surprise ».

 Saint-Cyr-l’Ecole, mardi 20 février. Randy Némoz a monté un collectif citoyen dans le quartier Charles-Renard. Avec d’autres habitants, il proteste contre les conditions de stationnement.
Saint-Cyr-l’Ecole, mardi 20 février. Randy Némoz a monté un collectif citoyen dans le quartier Charles-Renard. Avec d’autres habitants, il proteste contre les conditions de stationnement. LP/L.M.

    Tout est parti d'un coup de colère des riverains de l'avenue Geneviève-de-Galard. Le 31 janvier, plusieurs voitures garées dans cette voie du nouveau quartier Charles Renard sont verbalisées pour stationnement interdit. L'amende de 135 € passe mal. « La rue était à sens unique depuis deux ans donc on se garait des deux côtés sans problème. Du jour au lendemain et sans prévenir, ils l'ont mise à double sens et une vingtaine de voitures se sont fait aligner », raconte Randy Némoz qui déplore un manque de places dans le quartier.

    Ce dernier contacte la mairie. « On nous a dit que c'était une décision de Grand Paris Aménagement (NDLR : qui a conçu le quartier) et que rien ne pouvait être fait. Le maire n'a pas voulu nous recevoir », reprend-il. Dès lors, Randy crée un collectif et lance une pétition qui récolte une cinquantaine de signatures en huit jours. « Nous réclamons la clémence pour les contraventions mais aussi le rétablissement de l'autorisation de stationner par la mise en place d'une voie à sens unique avec un panneau Sens interdit à l'entrée de l'avenue. Le tout accompagné d'une indication "Sauf Riverains" », ajoute le porte-parole du collectif.

    « Rigoureusement impossible », coupe Bernard Debain, le maire LR de la ville qui a écrit aux riverains, le 16 février. Si, selon lui, l'endroit a fait l'objet d'une « certaine souplesse » depuis les premières constructions en 2016, les choses ont changé. « Le chantier n'est pas terminé et l'aménageur rencontre régulièrement des difficultés pour circuler avec ses engins. Par ailleurs, aucun emplacement n'est matérialisé sur la chaussée. Grand Paris Aménagement a prévenu les syndics d'immeubles de ce changement dix jours avant et je ne peux revenir sur les infractions constatées », écrit le maire. Dans un souci de clarté, ce dernier va cependant demander à l'aménageur de prévoir un dispositif d'information « plus conséquent » s'il devait y avoir « un changement ultérieur » du plan de circulation.

    Du côté du collectif, les choses risquent de ne pas en rester là. Il prévoit une action collective dans les semaines qui viennent mais se réserve un « effet de surprise ».