Yvelines : cartes essence, matériel revendu sur Leboncoin… il tirait des revenus sur le dos de son employeur
Un responsable logistique de 37 ans a été interpellé pour avoir détourné 32 000 euros à l’entreprise d’élagage qui l’employait. Le pot aux roses a été découvert après que le patron a constaté qu’une carte essence était utilisée par un chauffeur VTC.
Il vivait au-dessus de ses moyens, en détournant l’argent de l’entreprise qui l’employait. Un homme de 37 ans a été déféré pour avoir détourné environ 32 000 euros à une société d’élagage et d’abattage d’arbres des Yvelines. Ce responsable logistique de Saulx-Marchais, près de Beynes, distribuait notamment des cartes de carburant et volait du matériel qu’il revendait.
C’est en mars dernier que le manège est découvert. Le patron de l’entreprise dépose plainte après avoir constaté qu’une des cartes essence de la société était utilisée… par un chauffeur de VTC. Une carte que ce dernier se serait alors procurée auprès du responsable logistique pour la somme de 1 500 euros. Il apparaît que treize autres cartes sont concernées, pour un préjudice total de 8 000 euros.
L’étau se resserre sur l’escroc. Le directeur général observe que plusieurs dépenses personnelles de son salarié ont été passées en frais de société. Le gérant exprime aussi des doutes sur du matériel commandé. Matériel qui était effectivement utilisé dans le cadre d’une autre activité du responsable logistique : il était aussi à la tête d’une société de vente d’outillage.
Il revend pour 25 000 euros de matériel
Les enquêteurs du commissariat d’Élancourt analysent les comptes bancaires de l’intéressé et ceux de sa conjointe. Qui révèlent de fortes dépenses, très supérieures à leurs salaires. Les comptes sont notamment abondés par des versements du site Internet Leboncoin.fr, très probablement le produit de la vente du matériel commandé par l’entreprise d’élagage. Ce qu’a rapidement confirmé le directeur général de celle-ci. Montant total des opérations : 25 000 euros, répartis sur 58 annonces, en six mois de temps.
L’intégralité des sommes perçues a été saisie sur les comptes du couple. Par le passé, l’homme avait déjà été licencié pour faute lourde par son précédent employeur. Il avait, sans autorisation, loué à des tiers le matériel de la société.
