"C’était une telle déflagration de joie que j’en ai encore un petit peu en moi": la Niçoise Santa nous raconte sa participation à la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques

Quand on l’a appelée pour lui demander ses impressions au lendemain de cette soirée, la Niçoise Santa, à qui l’on doit les tubes "Pop-corn salé" (disque de platine) et "Recommence-moi" (bientôt disque de platine), s’est extraite du tourbillon dans lequel elle était encore depuis la veille au soir: retombées émotionnelles de la cérémonie de cloture des Jeux paralympiques et préparation de la poursuite de sa tournée.

La jeune chanteuse, qu’on suit depuis ses débuts avec le groupe Hyphen Hyphen, nous a raconté les coulisses de sa participation à cette grande fête de fin des Jeux paralympiques.

Comment te sens-tu au lendemain de cette cérémonie qui a été visionnée par des millions de téléspectateurs du monde entier?

C’était une telle déflagration de joie que j’en encore un petit peu en moi. C’était immense comme entrée, comme moment!

Qu’est ce que ça fait de chanter du Johnny au Stade de France?

C’est très, très impressionnant, parce que c’est aussi un monument de chanson, un monument d’histoire, de souvenirs. Et réinterpréter les souvenirs, c’est ce qui est souvent le plus délicat, au-delà de la puissance vocale. J’ai tellement de respect pour Johnny que j’avais envie d’être à la hauteur de sa puissance.

Comment s’est passée l’organisation?

Je ne peux pas tout raconter, mais en gros, on m’a appelée et j’ai dit oui avant de décrocher. (rires) C’est l’organisation et Thomas Jolly qui m’ont proposé cette chanson. Ce que je peux dire, c’est qu’on a pensé le tableau ensemble, et quand je regarde le dessin que j’ai proposé et que je vois le replay de la cérémonie, je me rends compte que c’est exactement la même chose. C’est quand même assez fou d’avoir réalisé tout ça. C’est une chanson que je voulais chanter depuis tellement longtemps, mais je ne trouvais pas l’occasion. Alors quand on me l’a proposée, ça a été un déclic. Un vrai signe. Et pour les arrangements, j’ai demandé à ma meilleure amie, Kid Sophie, et Line, la bassiste du groupe [Hyphen Hyphen, ndlr].

Tu aurais imaginé participé à une telle cérémonie?

Imaginé, non. Mais j’en rêvais. J’ai cette ambition-là en moi de remplir de grandes salles, de donner de grands spectacles.

Tu as fait cela en ton nom, mais tu fais aussi partie d’Hyphen Hyphen. Que devient le groupe?

Je ne suis pas seule, ils sont là avec moi. C’est eux qui m’ont poussée à me lancer en solo. Et ils m’accompagnent: Line a travaillé sur les arrangements, Adam s’occupe de l’image... C’est une telle chance d’avoir cette amitié qui me porte. Hyphen Hyphen reviendra avec de très jolis albums, j’en suis sûre.