Ce mardi, la société gestionnaire de l’Allianz Riviera, a répondu à la mise en demeure de la Ville concernant "l’état dégradé" de la pelouse de l’antre de l’OGC Nice. Dans celui-ci, Nice Eco Stadium (NES) indique qu’elle n’a pas l’intention de remplacer la pelouse ce qui a immédiatement fait réagir le club de football azuréen.
Ce jeudi, c’est à la municipalité d’exprimer son mécontentement. Le directeur général des services de la Ville a écrit un courrier au DG de Nice Eco Stadium. Dans sa missive, Bastien Nespoulous estime que "les difficultés rencontrées" par NES les "placent en situation de méconnaissance de l’obligation contractuelle de résultat qui [leur] incombe".
Il ajoute que les conditions météorologiques et les événements qui ont eu lieu à l’Allianz cet été et qui sont avancés comme les explications de la société "ne sont pas surprenantes et étaient même tout à fait prévisibles".
"Un doute sur votre capacité à tenir vos engagements"
"Aujourd’hui, vous faites le pari que, durant les quatre semaines sans match, la pelouse pourra retrouver un niveau conforme aux attentes en procédant à un simple réensemencement de l’aire de jeu; sans remplacement de la pelouse au motif avancé - et non prouvé - qu’un tel remplacement serait matériellement impossible", tacle le DGS niçois qui pointe que "les températures restent suffisamment élevées pour ralentir la pousse des semences et faire naître un doute certain sur votre capacité à tenir vos engagements".
Selon l’OGC Nice, "seul un replaquage par tapis hybride est susceptible d’apporter la garantie d’une aire de jeu conforme aux standards du football professionnel", fait-il savoir.
Bastien Nespoulous déplore également que "l’état déplorable de la pelouse [...] fait la une des médias sportifs locaux et nationaux. Non seulement, cette mauvaise publicité et le dernier communiqué de presse du Club portent atteinte à l’image de la Ville de Nice, mais ils sont également susceptibles de donner lieu, très rapidement, à l’application de diverses sanctions financières".
La Ville prête à "se retourner contre" le gestionnaire
Il rappelle que le "manque à gagner" qu’aurait subi l’OGC Nice en plus d’une indemnité que le club pourrait demander à la mairie au titre de sa convention de mise à disposition du stade, serait aux frais du gestionnaire de l’Allianz car "la Ville se retournerait contre NES".
Enfin, le DGS assène que "la Ville attend de son partenaire qu’il respecte scrupuleusement ses obligations contractuelles et qu’il confirme toujours posséder la capacité d’exploiter correctement le stade" plaçant qu’"à défaut, la responsabilité contractuelle de NES serait indiscutablement engagée vis-à-vis de la Ville et toutes les procédures utiles seraient initiées".
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