LES PLUS LUS
Publicité
Publicité

Essai Aston Martin Vantage : le glamour et la puissance

L'Aston Martin Vantage
L'Aston Martin Vantage © Max Earey
Lionel Robert

Mélange 100% britannique de glamour et de performances chronométriques, la diva de Gaydon reste fidèle au V8 suralimenté, mais demeure sourde aux sirènes de la fée électricité.

Ses points forts

Si le nom "Vantage" est apparu chez Aston Martin en 1950, il ne désigne une voiture à part entière que depuis 1964… et plus particulièrement, désormais, le modèle d’accès à la gamme du constructeur au logo ailé. Cette nouvelle génération gagne en caractère esthétique tout en conservant un gabarit compact (4,49 m). Sculpturale et immaculée jusqu’au bout des pare-chocs, la Vantage 2024 s’offre une calandre plus charismatique que jamais et ressuscite les fameuses ouïes d’aération latérales.

Publicité
La suite après cette publicité

Dotée d’une structure en aluminium limitant sa masse (1 605 kg) et d’une répartition de poids idéale (50/50), la sublime propulsion anglaise maintient sa confiance à un V8 4-litres biturbo, associé à une transmission automatique ZF à 8 rapports. Toujours logée sous le capot avant, cette mécanique d’origine Mercedes a été peaufinée à Gaydon pour gagner 155 ch et permettre à la Vantage de revendiquer des performances assez époustouflantes.

Des performances assez époustouflantes.
Des performances assez époustouflantes. © Max Earey

Procurer des sensations extrêmes en distillant un sentiment de sécurité maximale, tel est le credo de cette super sportive aux cinq modes de conduite dont l’équilibre et la précision font merveille. Mis en confiance par la pertinence de l’amortissement adaptatif et du différentiel arrière électronique, mais aussi par la motricité de sa monte pneumatique spécifique (Michelin Pilot Sport 5) et l’efficacité de ses freins carbone céramique (en option), le pilote est aux anges et le plaisir ressenti sur route ouverte rivalise avec celui éprouvé sur circuit.

L’habitacle, luxueusement aménagé, fait appel à des matériaux raffinés.
L’habitacle, luxueusement aménagé, fait appel à des matériaux raffinés. © Max Earey

Pour ne rien gâcher, la petite Aston hérite le système d’info-divertissement de sa grande sœur la DB12, assorti d’un écran tactile de 10,25 pouces et d’une interface enfin à la hauteur des ambitions de la marque. L’habitacle, luxueusement aménagé, fait appel à des matériaux raffinés et l’ensemble audio s’en remet à un dispositif de 15 HP à la puissance avérée (1170 W). Enfin, et aussi surprenant que cela puisse paraître, la nouvelle Vantage s’avère moins chère que toutes ses concurrentes de chez Maserati, Mercedes ou Porsche, notamment…

Ses faiblesses

… N’oubliez pas, cependant, d’ajouter les 60 000 € de malus aux 200 000 € exigés. En passant à côté d’une motorisation hybride, désormais disponible sur la McLaren Artura ou la Ferrari 296 GTB, l’Aston Martin Vantage complique sérieusement sa carrière sous nos latitudes.

La suite après cette publicité

Cette stricte deux places n’autorise pas les déplacements à trois et le volume symbolique de son coffre (235 litres) limite également la durée des séjours à deux. Son large diamètre de braquage (12 m) ne facilite ni les évolutions en milieu urbain, ni les manœuvres. En dépit d’une belle aisance sur circuit, la divine GT a, cependant, révélé les limites d’endurance de son freinage après une série de tours effectuée pied au plancher.

En résumé

Difficile d’imaginer une sportive à moteur avant plus excitante à piloter que cette nouvelle Vantage dont l’acuité du comportement routier n’a d’égal que la beauté. Ce pur moment de plaisir, actif et passif, doit être savouré avant qu’il n’appartienne définitivement au passé.

Repères Aston Martin Vantage

À partir de 199 663 €, 60 000 € (malus), 665 ch, 325 km/h (Vmax), 3,5 s (0 à 100), 12,1 l/100 km (conso. mixte), 274 g (CO2/km).

Contenus sponsorisés

Publicité