Bonjour, j'utilise souvent WP et j'ai toujours trouvé le projet intéressant. Maintenant je voudrais aussi y participer, avec mes faibles capacités. Je n'ai aucun diplome spécial, mais comme dit l'autre, je m'autorise de moi même...

fr-N Cet utilisateur a pour langue maternelle le français.
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Modèles de révision des sources et de l'information.

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Tiens, un blason ?

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Blason Rolland


Croix de Toulouse

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Denier de Lothaire (954-986) frappé à Chinon.


La croix pattée à branches égales, de type croix grecque, est très courante à l'époque. Elle serait un dérivé du chrisme X, première lettre du mot Christ en grec, redressée en +. Mais la croix droite représente tout aussi bien la gouvernance réglée et légitime d'un territoire, soit l'autorité souveraine. Elle était déjà employée par les celtes païens. Il ne faut pas confondre ces croix avec la croix latine, d'usage plus tardif qui représente l'instrument de suplice, sur lequel la partie humaine du Christ fut mise à mort. La croix sous toutes ses formes est un des plus vieux symboles de l'humanité.

Croix de saint Maurice

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Croix blanche dite tréflée de l'ordre de Saint Maurice
 
Blason de la ville de Saint Maurice ou Agaune (canton du Valais en Suisse). C'est le lieu où selon la légende St Maurice et ses camarades de la légion thébaine furent exterminés par attachement à leur foi
 
Blason de la ville de Saint Maurice de Beynost (Ain) avec la croix de saint Maurice


La croix de saint Maurice commandant de la Légion Thébaine (représenté comme noir de peau), dont tous les membres furent selon la légende massacrés pour leur attachement indéfectible au christianisme, est aussi celle de l'Église Copte Orthodoxe dont le siège est à Alexandrie (fondée par Marc).

Croix du Patriarcat Œcuménique de Constantinople

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Fichier:ConstantinopleCoatofArms.PNG
Remarquer la grande ressemblance avec la croix dite de Toulouse ou Occitane


Croix de la Victoire de Pélage

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Blason des Asturies
 
Par ce signe tu vaincras (début du Xe siècle - Cathédrale San Salvador d'Oviedo)


D'après la légende c'est la croix que porta Pélage lors de la Bataille de Covadonga (722). Traditionnellement, la bataille de Covadonga marque le début de la « Reconquista » de l'Espagne par les rois chrétiens.

Croix des Bosonides

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La croix des Bosonides est associée au marquisat de Provence dont héritèrent par alliance (mariage) les comtes de Toulouse


En 972, à la suite de l'enlèvement de Maïeul de Cluny, abbé de Cluny, Guillaume Ier et Roubaud (fils de Boson d'Arles comte de Provence), avec l'aide de seigneurs provençaux et du marquis de Turin, ont libéré la Provence des Sarrasins qui, depuis leur forteresse du Fraxinet, pillaient la région. Cette campagne militaire menée sans les troupes de Conrad III de Bourgogne (roi d'Arles ou de la Bourgogne Transjurane), fut l'occasion d'une mise au pas de la Provence, de l'aristocratie locale, des communautés urbaines et paysannes qui avaient jusque là toujours refusé la mutation féodale et le pouvoir comtal. Elle permit à Guillaume d'obtenir la suzeraineté de fait de la Provence. Il distribua les terres reconquises à ses vassaux, arbitra les différends et créa ainsi la féodalité provençale. Nommé marquis en 975, Guillaume fait d'Arles sa capitale.

Croix de Raymond de Saint-Gilles

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Nous y voilà ! Saint-Gilles du Gard est à l'époque un port de mer important et un lieu de pélerinage fameux

Raymond IV de Toulouse, dit Raymond de Saint-Gilles (vers 1042 - † 1105) est un comte de Saint-Gilles (1060-1105), duc de Narbonne, marquis de Gothie, comte de Rouergue (1065-1105), marquis de Provence (v. 1085-1105), comte de Toulouse (1094-1105) et comte de Tripoli (de 1102 à 1105, sous le nom de Raymond Ier).

En 1074, il refuse de répondre à l’appel du pape Grégoire VII pour lutter contre les Normands, et le pape, se souvenant du mariage consanguin de Raymond, l’excommunie à deux reprises, en 1076 et en 1078. Ces excommunications sont levées en 1080, à la mort de la première épouse de Raymond.

En 1087 il se rend en Espagne et participe à la Reconquista contre les Musulmans. Son frère Guillaume meurt en 1094 au cours d'un pèlerinage à Jérusalem, et, conformément au testament de son père, il hérite de ses biens, comtés de Toulouse, d'Albi, de l'Agenais et du Quercy. Il épouse peu après Elvire de Castille, qui lui apporte en dot une fortune considérable.

En novembre 1095, le pape Urbain II profite du concile de Clermont (Clermont-Ferrand - Auvergne) pour lancer un appel à toute la noblesse d’Occident, afin de combattre les Musulmans qui menacent Byzance et les routes de pélerinage vers la Terre Sainte et reconquérir les Lieux Saints. Raymond de Saint Gilles est l’un des premiers princes à y répondre.

Sage administrateur, il se prépare à la croisade en réunissant une importante fortune, sans aliéner ses possessions. Une bonne partie de cette fortune vient de la dot d’Elvire de Castille, qui l’accompagne en Terre Sainte. Pour l’augmenter, il ordonne la dévaluation du denier de Toulouse, et met en gage quelques terres annexes. Ainsi, une partie du Rouergue est donnée aux vicomtes de Rodez. Cette fortune, qu’il reconstitue au fur et à mesure des pillages, lui permet de payer son armée, et même de financer les autres chefs, quand ceux-ci se retrouvent à court d’argent.

Il commande l'une des quatre armées de la première Croisade, celle des Provençaux, qui gagne Constantinople par voie terrestre. Selon une hypothèse qui ne fait pas l’unanimité parmi les historiens, le pape l’aurait nommé chef militaire de la croisade, à côté du légat Adhémar de Monteil, chef spirituel et théoriquement politique. Mais il se comporte toujours en égal des autres chefs et non comme leur supérieur.

Arrivé à Constantinople, Raymond est le seul à refuser le serment d’allégeance qu’exige l’empereur Alexis Comnène, se contentant de promettre de protéger l’empereur et de ne pas lutter contre ses intérêts. Après la prise d’Antioche (où la croix de Toulouse ou Saint-Gilles flotte sur la forteresse libérée), il s’oppose à ce que Bohémond de Tarente en devienne le prince, puis voyant que les autres chefs de la croisade s’attardent dans la ville, organise une mise en scène pour relancer l’armée croisée vers Jérusalem : il se joint aux pèlerins non combattants, pieds nus et portant une robe de pèlerins, et part avec eux devant les soldats croisés. Ceux-ci se décident alors à marcher vers Jérusalem, entraînant derrière eux les chefs croisés. Prudent, Raymond longe la côte, tout en organisant des expéditions de razzias pour ravitailler les troupes.

Jérusalem est prise en juillet 1099, et les barons se réunissent pour choisir le seigneur qui en aura la garde et élisent Godefroy de Bouillon au détriment de Raymond IV.

Interprétation symbolique

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Pour moi, les trois boules au bout des branches de la croix évoquent une couronne, le tout signifierait donc la croix couronnnée, ou le Christ roi. On peut y voir aussi un symbole de la trinité. Les douze boules prises ensemble évoquent évidemment les douze apôtres qui font entendre aux quatres coins du monde la parole du sauveur. Mais au-delà de sa forme particulière, en tant que croix, symbole universel et préchrétien, elle est avant tout un symbole totalisant et intégrateur, mesurant l'espace et le temps, et synthétisant tous les éléments du monde sensible.

 
Beatus d'Urgell (fin xè siècle - Catalogne) Apocalypse : L'agneau vainqueur des bêtes et du serpent


Au chapitre 9 versets 4 et 6 du livre d’Ezéchiel, il est écrit : « Et l’Eternel dit : Passe par le milieu de la ville, par le milieu de Jérusalem, et fait une marque sur le front des hommes (...) Laissez hors d’atteinte quiconque aura sur lui la marque, ... ». « fait une marque » devrait être traduit plus justement par « marque d’un Tav », comme l’a fait la vulgate : « sigma Thau ». En effet, c’est le mot « Tav » qui est écrit, lequel signifie « signe ». On avait donné ce nom à la dernière lettre de l’alphabet hébreu, lettre qui sous sa forme la plus ancienne (en vigueur au temps d’Ezéchiel) avait la forme d’une croix. C’est de là d’ailleurs que viennent notre « T » et le Tau (t, T en majuscule) grec. Comme ce signe est le plus simple de tous, il était employé pour servir de marque, spécialement pour remplacer la signature de ceux qui ne savaient pas écrire leur nom. Ceci est encore vrai aujourd’hui.