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=== {{s-|XIX|e}} ===
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L'entreprise est fondée par Édouard Heuer, fils de cordonnier, en [[1860]] à [[Saint-Imier]], dans le [[Jura bernois]] en [[Suisse]]. À l’époque, toutes les montres se remontent à l’aide d’une clé. En 1869, deux ans après avoir transféré son atelier à [[Bienne]], Edouard Heuer transforme le cours de l’histoire de l’horlogerie grâce à sa première invention brevetée : un remontoir à couronne autonome, sans clé.
L'entreprise est fondée par Édouard Heuer, fils de cordonnier, en [[1860]] à [[Saint-Imier]], dans le [[Jura bernois]] en [[Suisse]]. À l’époque, toutes les montres se remontent à l’aide d’une clé. En 1869, deux ans après avoir transféré son atelier à [[Bienne]], Edouard Heuer pose sa première invention brevetée : un remontoir à couronne autonome, sans clé.


En 1880, Edouard Heuer est le premier à fabriquer des chronographes en série. Très vite, Heuer se fait un nom dans la compétition sportive de haut niveau et pose les jalons de sa philosophie : un savoir-faire technique mis au service de la performance sportive, avec une volonté de repousser toujours plus loin les limites de la mesure du temps. Avec à la clé, de multiples brevets et innovations qui feront date dans l'histoire de l'horlogerie, comme le premier boitier étanche<ref>{{Lien web |auteur=Laure Rasse|url=http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/20-000-heures-sous-les-mers-10-06-2010-1201368_4.php|titre=20 000 heures sous les mers |série=Art de vivre|jour=10|mois=6|année=2010|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref> en 1895.
En 1880, Edouard Heuer est le premier à fabriquer des chronographes en série. Très vite, Heuer se fait un nom dans la compétition sportive de haut niveau par un savoir-faire technique et de multiples brevets et innovations, comme le premier boitier étanche<ref>{{Lien web |auteur=Laure Rasse|url=http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/20-000-heures-sous-les-mers-10-06-2010-1201368_4.php|titre=20 000 heures sous les mers |série=Art de vivre|jour=10|mois=6|année=2010|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref> en 1895.


Edouard Heuer dépose le premier brevet pour un mécanisme de [[chronographe]] en 1882. En 1887, Heuer invente le pignon oscillant, qui est, aujourd'hui encore, la base de la majorité des chronographes vendus dans le monde et au cœur du Calibre 1887, développé et industrialisé par TAG Heuer, le chronographe mécanique intégré à roue à colonne présenté et fabriqué par la marque en 2010 à l’occasion de ses {{unité|150|ans}}. La maison reçoit une médaille d’argent lors de l'[[Exposition universelle de Paris de 1889]] pour sa collection de chronographes de poche<ref name="lepoint2010">{{Lien web |auteur=Gabrielle de Montmorin |url=http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/la-mesure-de-l-exploit-01-07-2010-1209961_4.php|titre=La mesure de l'exploit |série=Art de vivre|jour=1|mois=7|année=2010|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref>.
Edouard Heuer dépose le premier brevet pour un mécanisme de [[chronographe]] en 1882. En 1887, Heuer invente le pignon oscillant, qui est, aujourd'hui encore, la base de la majorité des chronographes vendus dans le monde. La maison reçoit une médaille d’argent lors de l'[[Exposition universelle de Paris de 1889]] pour sa collection de chronographes de poche<ref name="lepoint2010">{{Lien web |auteur=Gabrielle de Montmorin |url=http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/la-mesure-de-l-exploit-01-07-2010-1209961_4.php|titre=La mesure de l'exploit |série=Art de vivre|jour=1|mois=7|année=2010|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref>.


=== Première moitié du {{s-|XX|e}} ===
=== Première moitié du {{s-|XX|e}} ===
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En 1916, le Mikrograph<ref name="mikrogr">{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/hautes-frequences-en-quete-de-precision_1049851.html |titre=Hautes fréquences, en quête de précision |série=Hors Série|jour=1 |mois=10|année=2011|site=[[L'Express]] |consulté le=}}</ref>, le Microsplit, le Semikrograph et le Semicrosplit sont créés, premiers compteurs mécaniques au monde précis au 1/100<ref name="lalibre2003" /> et 1/{{50e}} de seconde.
En 1916, le Mikrograph<ref name="mikrogr">{{Lien web |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/hautes-frequences-en-quete-de-precision_1049851.html |titre=Hautes fréquences, en quête de précision |série=Hors Série|jour=1 |mois=10|année=2011|site=[[L'Express]] |consulté le=}}</ref>, le Microsplit, le Semikrograph et le Semicrosplit sont créés, premiers compteurs mécaniques au monde précis au 1/100<ref name="lalibre2003" /> et 1/{{50e}} de seconde.


Cet événement marque la naissance du sport moderne. De fait, ces chronomètres sont utilisés durant les [[Jeux olympiques d'été de 1920|Jeux olympiques d'Anvers]], de [[Jeux olympiques d'été de 1924|Paris]] et d'[[Jeux olympiques d'été de 1928|Amsterdam]]. Des milliers de Mikrograph seront fabriqués durant cinquante ans, jusqu’à l’interruption de leur production en 1969.
Ces chronomètres sont utilisés durant les [[Jeux olympiques d'été de 1920|Jeux olympiques d'Anvers]], de [[Jeux olympiques d'été de 1924|Paris]] et d'[[Jeux olympiques d'été de 1928|Amsterdam]]. Des milliers de Mikrograph seront fabriqués durant cinquante ans, jusqu’à l’interruption de leur production en 1969.


À partir de 1928, Heuer intègre les premières courses de slalom, descente, puis ski de vitesse, ainsi qu'aux championnats du monde de bobsleigh à Caux.
À partir de 1928, Heuer mesure les premières courses de slalom, descente, puis de ski de vitesse, ainsi que les championnats du monde de bobsleigh à Caux.


En 1933, la maison commercialise le premier compteur de bord pour voitures et avions, l'Autavia (« AUTomobile » et « AVIAtion »).
En 1933, la maison commercialise le premier compteur de bord pour voitures et avions, l'Autavia (« AUTomobile » et « AVIAtion »).
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En 1955, Heuer lance le Twin-Time, un modèle GMT qui affiche deux fuseaux horaires simultanément.
En 1955, Heuer lance le Twin-Time, un modèle GMT qui affiche deux fuseaux horaires simultanément.


En 1958, la compagnie présente son célèbre compteur de bord, le Rally-Master, composé d’une Master-Time (montre huit jours) et d’un Monte-Carlo (compteur de douze heures). L’année suivante, Hubert Heuer et son neveu Jack Heuer (fils de Charles-Edouard) fondent {{nobr|Heuer Time Corporation}}, une nouvelle succursale américaine basée à [[New York]]<ref name="lalibre2003" />.
En 1958, la compagnie présente son compteur de bord, le Rally-Master, composé d’une Master-Time (montre huit jours) et d’un Monte-Carlo (compteur de douze heures). L’année suivante, Hubert Heuer et son neveu Jack Heuer (fils de Charles-Edouard) fondent {{nobr|Heuer Time Corporation}}, une nouvelle succursale américaine basée à [[New York]]<ref name="lalibre2003" />.


Le {{date-|20 février 1962}}, l'[[astronaute]] américain [[John Glenn]] porte un compteur Heuer quand il pilote le vaisseau spatial [[Mercury-Atlas 6]] ''Friendship 7'', lors de la première mission spatiale américaine habitée autour de la Terre.
Le {{date-|20 février 1962}}, l'[[astronaute]] américain [[John Glenn]] porte un compteur Heuer quand il pilote le vaisseau spatial [[Mercury-Atlas 6]] ''Friendship 7'', lors de la première mission spatiale américaine habitée autour de la Terre.


En 1964, Jack Heuer se consacre à sa passion pour le [[Compétition automobile|sport automobile]] et lance la montre Heuer Carrera, hommage à la [[Carrera Panamericana]]<ref name="lepointCarr">{{Lien web |auteur=Frank Declerck |url=http://www.lepoint.fr/montres/carrera-retour-d-une-icone-14-07-2011-1354261_45.php|titre=Carrera, retour d'une icône |série=Montres|jour=14|mois=7|année=2011|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref> des années 1950. Cette montre sera portée par de nombreux pilotes de course et donne naissance à l'une des plus belles collections de la marque.
En 1964, Jack Heuer se consacre à sa passion pour le [[Compétition automobile|sport automobile]] et lance la montre Heuer Carrera, hommage à la [[Carrera Panamericana]]<ref name="lepointCarr">{{Lien web |auteur=Frank Declerck |url=http://www.lepoint.fr/montres/carrera-retour-d-une-icone-14-07-2011-1354261_45.php|titre=Carrera, retour d'une icône |série=Montres|jour=14|mois=7|année=2011|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref> des années 1950. Cette montre sera portée par de nombreux pilotes de course et donne naissance à l'une des collections de la marque.


[[Fichier:Heuer Carrera 1964.jpg|gauche|vignette|upright|Heuer Carrera, modèle 2447S (1964)]]
[[Fichier:Heuer Carrera 1964.jpg|gauche|vignette|upright|Heuer Carrera, modèle 2447S (1964)]]
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L’année suivante, Jack Heuer introduit le Microtimer, premier instrument de chronométrage électronique miniaturisé, doté d’une précision au 1/1000 de seconde<ref name="lalibre2003" />{{,}}<ref name="fig2007" />. Heuer devient par ailleurs le fournisseur officiel de chronographes de l’équipe de l'''Intrepid'', qui gagne la [[Coupe de l'America]] en 1967.
L’année suivante, Jack Heuer introduit le Microtimer, premier instrument de chronométrage électronique miniaturisé, doté d’une précision au 1/1000 de seconde<ref name="lalibre2003" />{{,}}<ref name="fig2007" />. Heuer devient par ailleurs le fournisseur officiel de chronographes de l’équipe de l'''Intrepid'', qui gagne la [[Coupe de l'America]] en 1967.


Au début des années 1960, Jack Heuer conclut un accord avec [[Dubois Dépraz]], [[Hamilton (entreprise)|Hamilton]]-[[Buren (entreprise)|Buren]] et [[Breitling]] pour créer un mouvement de chronographe automatique. Le nouveau Chronomatic Calibre 11 est lancé en 1969. Premier mouvement chronographe automatique avec micro-rotor, il équipera la Heuer Carrera et l'Autavia, mais aussi la Monaco. Ce chronographe automatique original, doté d’un boîtier carré étanche, entrera dans la légende au poignet de [[Steve McQueen]] dans le film [[Le Mans (film)|Le Mans]], tourné en 1970<ref name="lepoint2012">{{Lien web |url=http://www.lepoint.fr/sport/monaco-un-grand-prix-horloger-26-05-2012-1465516_26.php |titre=Monaco, un Grand Prix horloger |série=Sport|jour=26 |mois=5|année=2012|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref>.
En 1969, le pilote de course [[Joseph Siffert|Jo Siffert]] devient l’ambassadeur de la marque Heuer<ref name="fig2007" />{{,}}<ref>{{en}} [http://autoweek.com/article/car-life/jo-siffert-heuer-autavia-and-story-worlds-first-chronograph Jo Siffert, the Heuer Autavia and the story of the world's first chronograph] - Blake Z. Rong, ''Autoweek'', 18 septembre 2013</ref>.


En 1971, [[Enzo Ferrari]] demande à [[Clay Regazzoni]], le pilote suisse vainqueur du [[Grand Prix automobile d'Italie 1970|Grand Prix d'Italie 1970]], de rechercher des instruments de chronométrage pour la course des [[24 Heures du Mans]]. La technologie Heuer répond au cahier des charges, à l’exemple du Centigraph Le Mans, capable de mesurer et d’imprimer des temps avec une précision d’1/1000 de seconde. En tant que chronométreur officiel de Ferrari<ref name="lexpr022012">{{Lien web |auteur=Vincent Daveau |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/pole-position_1083363.html |titre=Pole position |série=Tendances|jour=16|mois=2|année=2012 |site=[[L'Express]]|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="LibeF1" /> de 1971 à 1979<ref name="lalibre2003" />, l’entreprise Heuer joue un rôle essentiel dans la série de victoires remportée par l’écurie au championnat du monde.
Au début des années 1960, Jack Heuer conclut un accord avec [[Dubois Dépraz]], [[Hamilton (entreprise)|Hamilton]]-[[Buren (entreprise)|Buren]] et [[Breitling]] pour créer un mouvement de chronographe automatique. Afin de garder le secret, un nom de code lui est donné : « 99 ». Le nouveau Chronomatic Calibre 11 est lancé en 1969. Premier mouvement chronographe automatique avec micro-rotor, il équipera la Heuer Carrera et l'Autavia, mais aussi la Monaco. Ce chronographe automatique original, doté d’un boîtier carré étanche, entrera dans la légende au poignet de [[Steve McQueen]] dans le film [[Le Mans (film)|Le Mans]], tourné en 1970<ref name="lepoint2012">{{Lien web |url=http://www.lepoint.fr/sport/monaco-un-grand-prix-horloger-26-05-2012-1465516_26.php |titre=Monaco, un Grand Prix horloger |série=Sport|jour=26 |mois=5|année=2012|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref>.

En 1971, [[Enzo Ferrari]] demande à [[Clay Regazzoni]], le pilote suisse vainqueur du [[Grand Prix automobile d'Italie 1970|Grand Prix d'Italie 1970]], de rechercher des instruments de chronométrage pour la course des [[24 Heures du Mans]]. La technologie Heuer répond au cahier des charges, à l’exemple du Centigraph Le Mans, capable de mesurer et d’imprimer des temps avec une précision d’1/1000 de seconde. En tant que chronométreur officiel de Ferrari<ref name="lexpr022012">{{Lien web |auteur=Vincent Daveau |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/pole-position_1083363.html |titre=Pole position |série=Tendances|jour=16|mois=2|année=2012 |site=[[L'Express]]|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="LibeF1" /> de 1971 à 1979<ref name="lalibre2003" />, l’entreprise Heuer joue un rôle essentiel dans la série de victoires remportée par l’écurie au championnat du monde. Elle verra ainsi son nom associé aux légendes de Ferrari telles que [[Gilles Villeneuve]], [[Niki Lauda]]<ref name="lexpr0512">{{Lien web |auteur=Vincent Daveau|url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/eloge-de-l-equilibre_1110932.html |titre=Éloge de l'équilibre |série=Tendances|jour=10|mois=5|année=2012 |site=[[L'Express]]|consulté le=}}</ref> et [[Jody Scheckter]]. Dans le même temps, à Bienne, se poursuit la série d’innovations et de brevets.
[[Fichier:056-vintage-heuer-leonidas-stopwatch-microsplit-hl-820-top-view-wide-shot-with-user-guide-ikonicstopwatch-com.jpg|alt=HEUER microsplit hl 820|gauche|vignette|HEUER microsplit hl 820]]
[[Fichier:056-vintage-heuer-leonidas-stopwatch-microsplit-hl-820-top-view-wide-shot-with-user-guide-ikonicstopwatch-com.jpg|alt=HEUER microsplit hl 820|gauche|vignette|HEUER microsplit hl 820]]
L’année 1973 voit le lancement du Microsplit 820, le premier instrument de chronométrage électronique de poche précis au 1/100 de seconde<ref>{{Lien web|titre=1973 Précision au 1/100e de seconde - TAG Heuer|url=http://www.tagheuer.com/fr/1973-precision-au-1/100e-de-seconde|site=TAG HEUER|consulté le=2016-09-26}}</ref>. En 1975, Heuer lance le Chronosplit, {{refnec|le premier chronographe numérique de poignet avec double affichage LCD/LED}}. Le [[Écran_à_cristaux_liquides|LCD]], en haut, indique l’heure, et la [[Diode_électroluminescente|LED]] indique le temps chronométré avec une précision au 1/10 de seconde. {{refnec|Enzo Ferrari commande personnellement quinze de ces modèles spéciaux pour Ferrari. D’autres clients célèbres suivent, comme [[Paul Newman]]. Deux années se sont à peine écoulées, et voilà que l’entreprise présente le premier chronographe muni d’un double affichage numérique analogique : le Chronosplit Manhattan GMT, prédécesseur du chronographe Kirium Formula 1}}.
L’année 1973 voit le lancement du Microsplit 820, le premier instrument de chronométrage électronique de poche précis au 1/100 de seconde<ref>{{Lien web|titre=1973 Précision au 1/100e de seconde - TAG Heuer|url=http://www.tagheuer.com/fr/1973-precision-au-1/100e-de-seconde|site=TAG HEUER|consulté le=2016-09-26}}</ref>{{Refins}}. En 1975, Heuer lance le Chronosplit, {{refnec|le premier chronographe numérique de poignet avec double affichage LCD/LED}}. Le [[Écran_à_cristaux_liquides|LCD]], en haut, indique l’heure, et la [[Diode_électroluminescente|LED]] indique le temps chronométré avec une précision au 1/10 de seconde. {{refnec|Enzo Ferrari commande personnellement quinze de ces modèles spéciaux pour Ferrari. D’autres clients célèbres suivent, comme [[Paul Newman]]. Deux années se sont à peine écoulées, et voilà que l’entreprise présente le premier chronographe muni d’un double affichage numérique analogique : le Chronosplit Manhattan GMT, prédécesseur du chronographe Kirium Formula 1}}.

==== Monaco ====
Jack Heuer crée la Monaco en 1969. La Monaco comporte les technologies suivantes : premier boîtier carré étanche<ref name="lexpans022011">{{Lien web |auteur=Vincent Daveau|url=http://lexpansion.lexpress.fr/tendances/horlogerie-joaillerie/tag-heuer-monaco-twenty-four-calibre-36-chronograph-le-futur-du-vintage_248412.html |titre=TAG Heuer Monaco Twenty Four Calibre 36 Chronograph: le futur du vintage|série=Tendances |jour=7|mois=2|année=2011|site=[[L'Expansion]]|consulté le=}}</ref>, premier chronographe mécanique à remontage automatique au monde avec le calibre 11 Chronomatic<ref name="lexpans022011" /> puis calibre 12 développé avec Dubois-Depraz<ref name="lexpanMonaco">{{Lien web |auteur=The Watch Observer|url=http://lexpansion.lexpress.fr/tendances/horlogerie-joaillerie/tag-heuer-monaco-automatic-gp-singapore_256410.html|titre=TAG Heuer Monaco Automatic GP Singapore|série=Tendances|jour=31|mois=5|année=2011|site=[[L'Expansion]] |consulté le=}}</ref>, [[Breitling]]<ref name="lexpans022011" /> et Hamilton-Buren, première pièce de haute horlogerie mêlant le bleu et les angles alors que la mode est aux montres rondes, plates, plaquées or au cadran blanc. Elle fut relancée en 1998, puis en 2002, en 2009 à l’occasion de ses quarante ans, puis enfin en 2011<ref name="lexpanMonaco" />.


=== 1980-1999 ===
=== 1980-1999 ===
En 1982 est lancée la série 2000. Elle comporte six caractéristiques essentielles : résistance à l'eau (étanchéité jusqu'à {{unité|200|mètres}}), lunette tournante unidirectionnelle, index et aiguilles luminescents, couronne vissée avec joint double pour assurer la résistance à l’eau, fermoir double sécurité et verre saphir anti-rayures. Ces caractéristiques font partie de l'ADN de la marque et sont illustrées en 1991 dans la campagne de publicité « ''{{lang|en|Don't crack under pressure}}'' »<ref>{{Lien web |url=http://www.lalibre.be/economie/libre-entreprise/article/117981/coups-d-oeil.html|titre=Coups d’œil |série= Économie |jour=24|mois=5|année=2003|site=[[La Libre Belgique]]|consulté le=}}</ref>.
En 1982 est lancée la série 2000. Elle comporte six caractéristiques essentielles : résistance à l'eau (étanchéité jusqu'à {{unité|200|mètres}}), lunette tournante unidirectionnelle, index et aiguilles luminescents, couronne vissée avec joint double pour assurer la résistance à l’eau, fermoir double sécurité et verre saphir anti-rayures.


En 1984, [[Mike Birch]], à bord de son ''Formule Tag'', le premier [[catamaran]] en [[Kevlar]] et [[fibre de carbone]], bat le record du monde de la plus grande distance naviguée en vingt-quatre heures.
En 1984, [[Mike Birch]], à bord de son ''Formule Tag'', le premier [[catamaran]] en [[Kevlar]] et [[fibre de carbone]], bat le record du monde de la plus grande distance naviguée en vingt-quatre heures.
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Lancée en 1987, la ligne S/el (Sport et élégance) propose un bracelet en forme de double S, appelé « link », qui appartient depuis lors aux codes de TAG Heuer. La S/el est le modèle favori d’[[Ayrton Senna]]<ref name="lexplink" />, qui devient l’ambassadeur de la marque en 1988.
Lancée en 1987, la ligne S/el (Sport et élégance) propose un bracelet en forme de double S, appelé « link », qui appartient depuis lors aux codes de TAG Heuer. La S/el est le modèle favori d’[[Ayrton Senna]]<ref name="lexplink" />, qui devient l’ambassadeur de la marque en 1988.


En 1985, Heuer, après avoir été racheté trois ans auparavant par [[Piaget (entreprise)|Piaget]]<ref name="fig2007" />, rejoint le Groupe TAG ([[Techniques d'avant garde]])<ref name="lalibre2003" />, société spécialisée dans les [[techniques de pointe]] et propriétaire de l'écurie de Formule 1 [[McLaren F1|McLaren]]<ref name="fig2007" />. [[Akram Ojjeh]], homme d’affaires saoudien (d'origine syrienne) et fondateur du Groupe TAG, est à l’origine de la renaissance de la marque horlogère helvétique TAG Heuer dans les années 1980. En 1985, Akram Ojjeh rachète Heuer. C’est ainsi que la société est rebaptisée « TAG Heuer » et qu’elle devient une filiale du Groupe TAG. Fort désormais d'un actionnaire puissant, et à la suite de l'arrivée de Christian Viros en 1987 à la tête de l'horloger, TAG Heuer connaîtra à partir de 1988 une croissance soutenue pendant plusieurs années grâce à une politique commerciale offensive, basée entre autres sur la mise en place d’une distribution sélective, et d’un effort publicitaire important<ref name="fig2007" />.
En 1985, Heuer, après avoir été racheté trois ans auparavant par [[Piaget (entreprise)|Piaget]]<ref name="fig2007" />, rejoint le Groupe TAG ([[Techniques d'avant garde]])<ref name="lalibre2003" />, société spécialisée dans les [[techniques de pointe]] et propriétaire de l'écurie de Formule 1 [[McLaren F1|McLaren]]<ref name="fig2007" />. [[Akram Ojjeh]], homme d’affaires saoudien (d'origine syrienne) et fondateur du Groupe TAG, est à l’origine de la renaissance de la marque horlogère helvétique TAG Heuer dans les années 1980. En 1985, Akram Ojjeh rachète Heuer. C’est ainsi que la société est rebaptisée « TAG Heuer » et qu’elle devient une filiale du Groupe TAG. Fort désormais d'un actionnaire puissant, et à la suite de l'arrivée de Christian Viros en 1987 à la tête de l'horloger, TAG Heuer connaîtra à partir de 1988 une croissance soutenue pendant plusieurs années grâce à une politique commerciale offensive et un effort publicitaire important<ref name="fig2007" />.


En 1989, TAG Heuer devient le chronométreur officiel de la coupe du monde de ski alpin aux États-Unis et au Canada. Dans les années 1990, le chiffre d'affaires est multiplié par cinq en quelque temps<ref name="fig2007" />.
En 1989, TAG Heuer devient le chronométreur officiel de la coupe du monde de ski alpin aux États-Unis et au Canada. Dans les années 1990, le chiffre d'affaires est multiplié par cinq et constitue {{citation|la seconde vie de Tag Heuer}}<ref name="fig2007" />.


En 1991, la marque ajoute le [[Indianapolis Motor Speedway|circuit automobile d’Indianapolis]] à son palmarès et, en 1992, le championnat du monde<ref name="lexpr022012" />{{,}}<ref name="LibeF1">{{Lien web |auteur=Lionel Froissart|url=http://www.liberation.fr/sports/0101329495-formule-1-jean-campiche-est-le-chronometreur-officiel-des-grands-prix-un-suisse-de-tres-haute-precision|titre=Jean Campiche est le chronométreur officiel des Grands Prix. Un suisse de très haute précision.|série=Sport|jour=25 |mois=3|année=2000|site=[[Libération (journal)|Libération]]|consulté le=}}</ref> de Formule 1. Le chronométrage des courses de Formule 1 est contrôlé par un système de détection par satellite GPS assurant une précision au millionième de seconde<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Tarot|prénom1=Jean-philippe|titre=2010 : TAG Heuer célèbre son 150ème anniversaire|url=https://www.montres-de-luxe.com/2010-TAG-Heuer-celebre-son-150eme-anniversaire_a3550.html|site=Montres-de-luxe.com|consulté le=2019-04-03}}</ref>. En 1995, TAG Heuer s’associe au skipper [[Chris Dickson]] pour participer à la [[coupe Louis-Vuitton|coupe Louis Vuitton]] et atteindre les demi-finales.
En 1991, la marque ajoute le [[Indianapolis Motor Speedway|circuit automobile d’Indianapolis]] à son palmarès et, en 1992, le championnat du monde<ref name="lexpr022012" />{{,}}<ref name="LibeF1">{{Lien web |auteur=Lionel Froissart|url=http://www.liberation.fr/sports/0101329495-formule-1-jean-campiche-est-le-chronometreur-officiel-des-grands-prix-un-suisse-de-tres-haute-precision|titre=Jean Campiche est le chronométreur officiel des Grands Prix. Un suisse de très haute précision.|série=Sport|jour=25 |mois=3|année=2000|site=[[Libération (journal)|Libération]]|consulté le=}}</ref> de Formule 1. Le chronométrage des courses de Formule 1 est contrôlé par un système de détection par satellite GPS assurant une précision au millionième de seconde<ref>{{Lien web|langue=fr|nom1=Tarot|prénom1=Jean-philippe|titre=2010 : TAG Heuer célèbre son 150ème anniversaire|url=https://www.montres-de-luxe.com/2010-TAG-Heuer-celebre-son-150eme-anniversaire_a3550.html|site=Montres-de-luxe.com|consulté le=2019-04-03}}</ref>. En 1995, TAG Heuer s’associe au skipper [[Chris Dickson]] pour participer à la [[coupe Louis-Vuitton|coupe Louis Vuitton]] et atteindre les demi-finales.
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En 2001, la Kirium Formula 1 est créée. Il s'agit d'une montre analogique alliant des fonctions de chronographe numérique à une précision au 1/100 de seconde. Cette même année, TAG Heuer devient chronométreur officiel des championnats du monde de ski alpin à [[Sankt Anton am Arlberg|Saint-Anton]], en [[Autriche]].
En 2001, la Kirium Formula 1 est créée. Il s'agit d'une montre analogique alliant des fonctions de chronographe numérique à une précision au 1/100 de seconde. Cette même année, TAG Heuer devient chronométreur officiel des championnats du monde de ski alpin à [[Sankt Anton am Arlberg|Saint-Anton]], en [[Autriche]].


En 2002, le Micrograph F1, descendant du Mikrograph de 1916, remporte le prix de la Montre design au Grand Prix d’Horlogerie de Genève<ref>{{Lien web|titre=TAG Heuer {{!}} MICROTIMER Diamonds|url=http://www.gphg.org/horlogerie/en/watches/microtimer-diamonds|site=GPHG|consulté le=2016-09-26}}</ref>. Le Micrograph F1 est le premier chronographe poignet, automatique mécanique qui mesure les temps au 1/100 de seconde<ref>{{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/plus-rapide-que-le-cerveau-03-03-2011-1302241_4.php|titre=Plus rapide que le cerveau|série=Art de vivre|jour=3|mois=3|année=2011|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref>. Cette même année, la société sponsorise l’équipe Oracle BMW, avec Chris Dickson et Peter Holmberg, pour la [[Coupe de l'America]]. Pour commémorer ce partenariat, TAG Heuer offre aux fervents de courses nautiques une édition limitée du chronographe Link Searacer Oracle porté par les membres de l’équipe.
En 2002 apparait le Micrograph F1, descendant du Mikrograph de 1916 ; il est le premier chronographe poignet, automatique mécanique qui mesure les temps au 1/100 de seconde<ref>{{Lien web|url=http://www.lepoint.fr/art-de-vivre/plus-rapide-que-le-cerveau-03-03-2011-1302241_4.php|titre=Plus rapide que le cerveau|série=Art de vivre|jour=3|mois=3|année=2011|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref>. Cette même année, la société sponsorise l’équipe Oracle BMW, avec Chris Dickson et Peter Holmberg, pour la [[Coupe de l'America]]. Pour commémorer ce partenariat, TAG Heuer offre aux fervents de courses nautiques une édition limitée du chronographe Link Searacer Oracle porté par les membres de l’équipe.


En 2004, l’entreprise devient le chronométreur officiel de l’Indy Racing League (IRL) et de l'[[Indianapolis 500]]. La même année, TAG Heuer lance à la Foire horlogère de Bâle une « {{lang|en|concept watch}} » : la Monaco V4<ref name="fig2007" />. Inspirée de l’héritage de la marque dans la course automobile (son nom est tiré des quatre barillets du mouvement reliés par un pont en forme de V, rappelant les cylindres d’un moteur de voiture de course), la Monaco V4 utilise une masse linéaire, des roulements à billes, et son mécanisme est entraîné par des courroies<ref name="lepoint2010" />. {{refnec|Elle reçoit un « {{lang|en|Red Dot Design Award}} » en 2005}}.
En 2004, l’entreprise devient le chronométreur officiel de l’Indy Racing League (IRL) et de l'[[Indianapolis 500]]. La même année, TAG Heuer lance à la Foire horlogère de Bâle une « {{lang|en|concept watch}} » : la Monaco V4<ref name="fig2007" />. Inspirée de l’héritage de la marque dans la course automobile (son nom est tiré des quatre barillets du mouvement reliés par un pont en forme de V, rappelant les cylindres d’un moteur de voiture de course), la Monaco V4 utilise une masse linéaire, des roulements à billes, et son mécanisme est entraîné par des courroies<ref name="lepoint2010" />.


À peine un an après avoir été dévoilée à la Foire horlogère de Bâle, une autre « {{lang|en|concept watch}} », la Monaco Sixty Nine, est produite à son tour<ref name="fig2007" />. {{refnec|Première montre réversible munie d’un mouvement double}} (d’un côté, le cadran de la Monaco avec son mouvement mécanique à remontage manuel ; de l’autre, le cadran numérique du Microtimer, avec son mouvement à quartz précis au 1/1000 de seconde), {{refnec|elle remporte également le prix de « la Montre design » au Grand Prix d’Horlogerie de Genève}}. À la Foire horlogère de Bâle de 2005, TAG Heuer présente un garde-temps mécanique, le Calibre 360 Concept Chronograph<ref name="fig2007" />. Il s’agit du premier chronographe-bracelet mécanique capable de mesurer et d’afficher le temps au 1/100 de seconde, grâce à la fréquence de son balancier oscillant à {{formatnum:360000}} alternances par heure, soit dix fois plus vite que tout autre chronographe<ref name="mikrogr" />. L’année suivante, TAG Heuer reçoit un « {{lang|en|Red Dot Design Award}} » pour ce « concept chronograph » dont le mouvement est certifié chronomètre par le [[Contrôle officiel suisse des chronomètres]] (COSC). En 2006, TAG Heuer lance le nouveau « concept chronograph » Monaco Calibre 360 LS (Linear Second). {{refnec|Lancée la même année, l’édition limitée de la TAG Heuer Carrera Calibre 360 en or rose, une autre version du Calibre 360 Concept Chronograph, remporte le prix de la Montre sport au Grand Prix d’Horlogerie de Genève}}.
À peine un an après avoir été dévoilée à la Foire horlogère de Bâle, une autre « {{lang|en|concept watch}} », la Monaco Sixty Nine, est produite à son tour<ref name="fig2007" />. {{refnec|Première montre réversible munie d’un mouvement double}} (d’un côté, le cadran de la Monaco avec son mouvement mécanique à remontage manuel ; de l’autre, le cadran numérique du Microtimer, avec son mouvement à quartz précis au 1/1000 de seconde), {{refnec|elle remporte également le prix de « la Montre design » au Grand Prix d’Horlogerie de Genève}}. À la Foire horlogère de Bâle de 2005, TAG Heuer présente un garde-temps mécanique, le Calibre 360 Concept Chronograph<ref name="fig2007" />. Il s’agit du premier chronographe-bracelet mécanique capable de mesurer et d’afficher le temps au 1/100 de seconde, grâce à la fréquence de son balancier oscillant à {{formatnum:360000}} alternances par heure, soit dix fois plus vite que tout autre chronographe<ref name="mikrogr" />. L’année suivante, TAG Heuer reçoit un « {{lang|en|Red Dot Design Award}} » pour ce « concept chronograph » dont le mouvement est certifié chronomètre par le [[Contrôle officiel suisse des chronomètres]] (COSC). En 2006, TAG Heuer lance le nouveau « concept chronograph » Monaco Calibre 360 LS (Linear Second). {{refnec|Lancée la même année, l’édition limitée de la TAG Heuer Carrera Calibre 360 en or rose, une autre version du Calibre 360 Concept Chronograph, remporte le prix de la Montre sport au Grand Prix d’Horlogerie de Genève}}.
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Le {{date|19|mars|2015}} TAG Heuer annonce, à l’occasion du Baselworld, avoir scellé un partenariat avec Intel et Google pour créer une montre de luxe connectée<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/20/la-riposte-de-tag-heuer-google-et-intel-a-l-apple-watch_4597704_3234.html#WwSGgpfdg6ZTFks6.99 La riposte de TAG Heuer, Google et Intel à l’Apple Watch], le Monde, 20 mars 2015</ref>. La TAG Heuer Carrera Connected est présentée au public à [[New York]] le {{date-|9 novembre 2015}} en présence de [[Bernard Arnault]], du président d'[[Intel]] Brian Kzranichet du vice président de [[Google]] David Singleton. Elle est commercialisée au prix de {{unité|1400|euros}}<ref>[https://www.challenges.fr/challenges-soir/20151109.CHA1414/tag-heuer-lance-sa-montre-connectee-pour-concurrencer-apple.html TAG Heuer lance sa montre connectée pour concurrencer Apple] - ''[[Challenges]]'', 9 novembre 2015</ref>.
Le {{date|19|mars|2015}} TAG Heuer annonce, à l’occasion du Baselworld, avoir scellé un partenariat avec Intel et Google pour créer une montre de luxe connectée<ref>[https://www.lemonde.fr/economie/article/2015/03/20/la-riposte-de-tag-heuer-google-et-intel-a-l-apple-watch_4597704_3234.html#WwSGgpfdg6ZTFks6.99 La riposte de TAG Heuer, Google et Intel à l’Apple Watch], le Monde, 20 mars 2015</ref>. La TAG Heuer Carrera Connected est présentée au public à [[New York]] le {{date-|9 novembre 2015}} en présence de [[Bernard Arnault]], du président d'[[Intel]] Brian Kzranichet du vice président de [[Google]] David Singleton. Elle est commercialisée au prix de {{unité|1400|euros}}<ref>[https://www.challenges.fr/challenges-soir/20151109.CHA1414/tag-heuer-lance-sa-montre-connectee-pour-concurrencer-apple.html TAG Heuer lance sa montre connectée pour concurrencer Apple] - ''[[Challenges]]'', 9 novembre 2015</ref>.


==== Un moteur de Formule 1 badgé « TAG Heuer » ====
== L'entreprise ==
[[Fichier:Heuer 01.jpg|vignette|TAG Heuer Carrera - Heuer 01 (2015).]]
Depuis 2001, TAG Heuer est parmi les leaders des montres sportives de prestige correspondant à la quatrième place sur le marché mondial des montres de luxe<ref name="lalibre2003">{{Lien web|langue=fr|auteur=Mathieu Van Overstraeten|url=https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/jack-le-maitre-du-temps-51b8807be4b0de6db9a9549c|titre=Jack, le maître du temps |série=Économie|périodique=[[La Libre Belgique]]|date=17 octobre 2003|consulté le=}}.</ref> ainsi qu’à la première pour les chronographes haut de gamme, le chronographe mécanique étant l’une des plus grandes complications horlogères. TAG Heuer est présent dans plus de 120 pays et exerce un contrôle strict de son réseau de distribution international. La marque contrôle directement près de 85 % de ses ventes mondiales.

La fabrication en Suisse est majoritairement effectuée avec des mouvements suisses ETA en provenance du [[Swatch Group]], d'autres venant des usines Sellita. Depuis 2010, TAG Heuer produit le Calibre 1887, un mouvement développé à partir d'un [[Seiko]]<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Nathalie Olof-Ors|url=https://www.challenges.fr/economie/20120321.REU2360/l-horloger-suisse-tag-heuer-se-fournira-aupres-du-japonais-seiko.html|titre=L'horloger suisse Tag Heuer se fournira auprès du japonais Seiko|périodique=[[Challenges]]|date=21 mars 2012|consulté le=}}.</ref>, {{lang|en|[[Swiss made]]}} dans son usine dédiée à Chevenez. La marque reste la plus rentable du pôle horlogerie-joaillerie de LVMH, suivie par [[Bulgari]] et [[Hublot (entreprise)|Hublot]]<ref name="Chall2012" />, avec plus de {{formatnum:700000}} exemplaires de montres vendus par an dans les années 2000<ref name="fig2007">{{Lien web|langue=fr|auteur=Fabienne Reybaud|url=https://www.lefigaro.fr/aumasculin/2006/11/06/03009-20061106ARTWWW90356-tag_heuer_en_avance_sur_son_temps.php|titre=TAG Heuer en avance sur son temps|périodique=[[Le Figaro]]|date=6 novembre 2006|consulté le=}}.</ref>.

En {{date-|décembre 2014}}, Jean-Claude Biver, par ailleurs Président de la division Montres du groupe LVMH, est nommé CEO de TAG Heuer.

La marque reste étroitement liée au sport automobile (partenaire de l'écurie de [[Formule 1]] [[McLaren Racing|McLaren]] de [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]]<ref name="O_ Ferret">{{lien web|langue=fr|auteur=Olivier Ferret|url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/McLaren-et-Tag-Heuer-c-est-fini,97802.html|titre=McLaren et Tag Heuer, c’est fini !|éditeur=Nextgen-Auto.com|date=17 novembre 2015}}.</ref> entre autres), et à la maîtrise des temps infiniment petits (en 2006, lors de la {{lang|en|[[Race of Champions]]}}, TAG Heuer mesure le plus petit écart de l'histoire du sport mondial : 2/{{formatnum:10000}}{{e}} de seconde en demi-finale). Mais son univers de communication s'étend bien au-delà. Des ambassadeurs et partenariats divers dans le sport (football avec Cristiano Ronaldo, tennis avec [[Maria Sharapova]], les plus grands marathons), dans la musique électronique avec [[David Guetta]], développant un style de vie (lifestyle) avec [[Cara Delevingne]] comme égérie. Son patrimoine, ses racines suisses sont aussi un élément fort de sa communication.

== Un moteur de Formule 1 badgé « TAG Heuer » ==


[[Fichier:Red Bull Racing - TAG Heuer.jpg|vignette|L'écurie de [[Formule 1]] [[Red Bull Racing]] utilise des moteurs badgés « TAG Heuer » de [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]].]]
[[Fichier:Red Bull Racing - TAG Heuer.jpg|vignette|L'écurie de [[Formule 1]] [[Red Bull Racing]] utilise des moteurs badgés « TAG Heuer » de [[Championnat du monde de Formule 1 2016|2016]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2018|2018]].]]
Pour la [[Championnat du monde de Formule 1 2016|saison de Formule 1 2016]], le moteur hybride RE16 fourni par [[Renault Sport|Renault]] à l'écurie [[Red Bull Racing|Red Bull]] pour sa [[Red Bull RB12|RB12]] est badgé « TAG Heuer »<ref>{{lien web |url=https://www.lequipe.fr/Formule-1/Actualites/Red-bull-un-moteur-renault-badge-tag-heuer/613414|titre=Red Bull, un moteur Renault badgé Tag Heuer|périodique=[[L'Équipe]]|date=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.formula1.com/en/results.html/2016/team/red_bull_racing_tag_heuer.html|titre=2016 Constructor Standings: Red Bull Racing TAG Heuer|éditeur=Formula1.com|date=}}.</ref>. Le moteur TAG Heuer signe sa première victoire avec le [[Pays-Bas|Néerlandais]] [[Max Verstappen]] au [[Grand Prix automobile d'Espagne 2016|Grand Prix d'Espagne]]. L'[[Australie|Australien]] [[Daniel Ricciardo]] remportera également le [[Grand Prix automobile de Malaisie 2016|Grand Prix de Malaisie]] et signera la première pole position du moteur TAG Heuer au [[Grand Prix automobile de Monaco 2016|Grand Prix de Monaco]]. L'équipe Red Bull-TAG Heuer termine deuxième du championnat du monde des constructeurs, derrière [[Mercedes Grand Prix]].

Pour la [[Championnat du monde de Formule 1 2016|saison de Formule 1 2016]], le moteur hybride RE16 fourni par [[Renault Sport|Renault]] à l'écurie [[Red Bull Racing|Red Bull]] pour sa [[Red Bull RB12|RB12]] est badgé « TAG Heuer »<ref>{{lien web|langue=fr|url=https://www.lequipe.fr/Formule-1/Actualites/Red-bull-un-moteur-renault-badge-tag-heuer/613414|titre=Red Bull, un moteur Renault badgé Tag Heuer|périodique=[[L'Équipe]]|date=4 décembre 2015}}.</ref>{{,}}<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.formula1.com/en/results.html/2016/team/red_bull_racing_tag_heuer.html|titre=2016 Constructor Standings: Red Bull Racing TAG Heuer|éditeur=Formula1.com|date=}}.</ref>. Le moteur TAG Heuer signe sa première victoire avec le [[Pays-Bas|Néerlandais]] [[Max Verstappen]] au [[Grand Prix automobile d'Espagne 2016|Grand Prix d'Espagne]]. L'[[Australie|Australien]] [[Daniel Ricciardo]] remportera également le [[Grand Prix automobile de Malaisie 2016|Grand Prix de Malaisie]] et signera la première pole position du moteur TAG Heuer au [[Grand Prix automobile de Monaco 2016|Grand Prix de Monaco]]. L'équipe Red Bull-TAG Heuer termine deuxième du championnat du monde des constructeurs, derrière [[Mercedes Grand Prix]].


C'est à nouveau un moteur badgé « TAG Heuer » qui équipe Red Bull Racing en [[Championnat du monde de Formule 1 2017|2017]]<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.formula1.com/en/results.html/2017/team/red_bull_racing_tag_heuer.html|titre=2017 Constructor Standings: Red Bull Racing TAG Heuer|éditeur=Formula1.com|date=}}.</ref>. Ricciardo s'impose en [[Grand Prix automobile d'Azerbaïdjan 2017|Azerbaïdjan]], puis Verstappen en [[Grand Prix automobile de Malaisie 2017|Malaisie]] et au [[Grand Prix automobile du Mexique 2017|Mexique]]. Red Bull-TAG Heuer termine troisième au classement constructeurs.
C'est à nouveau un moteur badgé « TAG Heuer » qui équipe Red Bull Racing en [[Championnat du monde de Formule 1 2017|2017]]<ref>{{lien web|langue=en|url=https://www.formula1.com/en/results.html/2017/team/red_bull_racing_tag_heuer.html|titre=2017 Constructor Standings: Red Bull Racing TAG Heuer|éditeur=Formula1.com|date=}}.</ref>. Ricciardo s'impose en [[Grand Prix automobile d'Azerbaïdjan 2017|Azerbaïdjan]], puis Verstappen en [[Grand Prix automobile de Malaisie 2017|Malaisie]] et au [[Grand Prix automobile du Mexique 2017|Mexique]]. Red Bull-TAG Heuer termine troisième au classement constructeurs.
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Ainsi, en trois saisons et soixante-deux Grands Prix, l'association Red Bull-TAG Heuer aura remporté neuf victoires et réalisé trois [[Pole position|poles positions]], treize [[Meilleur tour en course|meilleurs tours]] et quarante-deux podiums.
Ainsi, en trois saisons et soixante-deux Grands Prix, l'association Red Bull-TAG Heuer aura remporté neuf victoires et réalisé trois [[Pole position|poles positions]], treize [[Meilleur tour en course|meilleurs tours]] et quarante-deux podiums.


== Les modèles emblématiques ==
==== TAG Heuer Formula 1 ====
Créée en 1986 et portée à l’époque par des [[Pilote automobile|pilotes automobiles]] comme [[Alain Prost]] ou [[Ayrton Senna]] (pilotes [[McLaren F1|McLaren]]), la TAG Heuer F1 comporte une lunette tournante noire, une couronne vissée et crantée, un verre saphir, un bracelet à double sécurité et une lunette unidirectionnelle. Elle est étanche à {{unité|200|mètres}}. En 2010, une collection « Acier & Céramique » est proposée pour les femmes, avec ou sans diamants.
Aujourd'hui{{quand}}, TAG Heuer concentre son offre autour de cinq collections d'inspiration sportive<ref name="Chall2012" />.


=== TAG Heuer Formula 1 ===
==== Aquaracer ====
Née en 1982 sous le nom « 2000 », l'Aquaracer est l’une des TAG Heuer les plus vendues dans le monde. Le président américain [[Barack Obama]] en porte parfois une<ref>[http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/tendances/mode-homme/mitt-romney-vs-barack-obama-le-match-mode_1160626.html Mitt Romney vs Barack Obama : le match mode] - Anaïs Giroux, ''[[L'Express]]'', 6 novembre 2012</ref>. Elle a été redessinée régulièrement depuis. Certains modèles sont étanches jusqu'à la profondeur de {{unité|500|mètres}} et dotés d’une [[Soupape à hélium|valve à hélium]] automatique. Elle existe en quartz et en mécanique. Nouvelle lunette dodécagonale en 2015.
Créée en 1986 et portée à l’époque par des [[Pilote automobile|pilotes automobiles]] comme [[Alain Prost]] ou [[Ayrton Senna]] (pilotes [[McLaren F1|McLaren]]), la TAG Heuer F1 comporte une lunette tournante noire, une couronne vissée et crantée, un verre saphir, un bracelet à double sécurité et une lunette unidirectionnelle. Elle est étanche à {{unité|200|mètres}}. En 2010, une collection « Acier & Céramique » est proposée pour les femmes, avec ou sans diamants. Aujourd'hui son look décontracté est largement adopté en dehors des paddocks.


=== Aquaracer ===
==== La Link ====
Née en 1982 sous le nom « 2000 », l'Aquaracer est l’une des TAG Heuer les plus vendues dans le monde. Le président américain [[Barack Obama]] en porte parfois une<ref>[http://www.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/tendances/mode-homme/mitt-romney-vs-barack-obama-le-match-mode_1160626.html Mitt Romney vs Barack Obama : le match mode] - Anaïs Giroux, ''[[L'Express]]'', 6 novembre 2012</ref>. Elle a été redessinée régulièrement depuis. Certains modèles sont étanches jusqu'à la profondeur de {{unité|500|mètres}} et dotés d’une [[Soupape à hélium|valve à hélium]] automatique. Elle existe en quartz et en mécanique. Nouvelle lunette dodécagonale en 2015 pour un design ultra-contemporain.

=== La Link ===
La Link<ref>{{Lien web |auteur= Michel Jeannot|url=http://madame.lefigaro.fr/style/chronos-dun-troisieme-type-140407-8397|titre=Chronos d’un troisième type |série=Style |jour=13|mois=4|année=2007|site=[[Madame Figaro]]|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="libeLink" />{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Frank Declerck |url=http://www.lepoint.fr/montres/la-deuxieme-jeunesse-de-la-link-de-tag-heuer-12-12-2011-1406350_45.php |titre=La deuxième jeunesse de la Link, de TAG Heuer|série=Montres|jour=12|mois=12|année=2011|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref> est dessinée pour la première fois en 1987 et nommée à l’époque S/el comme « Sport/Elegance »<ref name="lexplink">{{Lien web |auteur=Vincent Daveau |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/le-retour-d-une-icone_1041809.html |titre=Le retour d'une icône |série=Tendances |jour=14 |mois=11|année=2011 |site=[[L'Express]]|consulté le=}}</ref>. En 2010 TAG Heuer propose une extension de cette collection avec le lancement de la Link GMT dotée d’une lunette magnétique calculant le deuxième fuseau horaire, ainsi qu'un modèle féminin<ref>{{Lien web |auteur=Vincent Daveau|url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/tag-heuer-link-lady-precieuse-seductrice_1170299.html2|titre=TAG Heuer Link Lady, précieuse séductrice|série=Tendances|jour=8 |mois=10 |année=2012|site=[[L'Express]]|consulté le=}}</ref>.
La Link<ref>{{Lien web |auteur= Michel Jeannot|url=http://madame.lefigaro.fr/style/chronos-dun-troisieme-type-140407-8397|titre=Chronos d’un troisième type |série=Style |jour=13|mois=4|année=2007|site=[[Madame Figaro]]|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref name="libeLink" />{{,}}<ref>{{Lien web |auteur=Frank Declerck |url=http://www.lepoint.fr/montres/la-deuxieme-jeunesse-de-la-link-de-tag-heuer-12-12-2011-1406350_45.php |titre=La deuxième jeunesse de la Link, de TAG Heuer|série=Montres|jour=12|mois=12|année=2011|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref> est dessinée pour la première fois en 1987 et nommée à l’époque S/el comme « Sport/Elegance »<ref name="lexplink">{{Lien web |auteur=Vincent Daveau |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/le-retour-d-une-icone_1041809.html |titre=Le retour d'une icône |série=Tendances |jour=14 |mois=11|année=2011 |site=[[L'Express]]|consulté le=}}</ref>. En 2010 TAG Heuer propose une extension de cette collection avec le lancement de la Link GMT dotée d’une lunette magnétique calculant le deuxième fuseau horaire, ainsi qu'un modèle féminin<ref>{{Lien web |auteur=Vincent Daveau|url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/tag-heuer-link-lady-precieuse-seductrice_1170299.html2|titre=TAG Heuer Link Lady, précieuse séductrice|série=Tendances|jour=8 |mois=10 |année=2012|site=[[L'Express]]|consulté le=}}</ref>.


=== La TAG Heuer Carrera et Grand Carrera ===
==== La TAG Heuer Carrera et Grand Carrera ====
La Carrera est créée en 1964<ref name="lepointCarr" />. Carrera signifie « course » en espagnol et évoque également la [[Carrera Panamericana]] courue pendant les années 1950 en Amérique centrale. En 2007, année de lancement d'une nouvelle collection de Grand Carrera<ref>{{Lien web |auteur=Hervé Borne |url=http://www.lefigaro.fr/aumasculin/2007/07/20/03009-20070720ARTWWW90343-tag_heuer_mise_sur_un_nouveau_circuit.php|titre=TAG Heuer mise sur un nouveau circuit |série=Au masculin|jour=14|mois=10|année=2007|site=lefigaro.fr|éditeur= [[Le Figaro]]|consulté le=18 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2007/11/10/01006-20071110ARTFIG00042-tag-heuer.php|titre=TAG HEUER |jour=16|mois=11 |année=2007|site=[[Le Figaro Magazine]] |consulté le=}}</ref>. En 2010, la Carrera se décline en version pour homme comme pour femme, en montre ou en chronographe et bénéficie de diverses « motorisations » : Calibre S Laptimer, Calibre 360<ref>{{Lien web |auteur=Vincent Daveau |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/precis-a-la-perfection_958836.html |titre=Précis à la perfection |série=Tendances |jour=2 |mois=2|année=2011 |site=lexpress.fr|éditeur=[[L'Express]]|consulté le=18 décembre 2012}}</ref>, Calibre 17<ref>{{Lien web |auteur=The Watch Observer|url=http://lexpansion.lexpress.fr/tendances/horlogerie-joaillerie/tag-heuer-grand-carrera-calibre-17-rs_268665.html|titre=TAG Heuer Grand Carrera Calibre 17 RS |série=Tendances|jour=4 |mois=11 |année=2011 |site=[[L'Expansion]] |consulté le=}}</ref>, etc. Pour les 150 ans de TAG Heuer, la Carrera est la première montre de la marque à recevoir le mouvement chronographe Calibre 1887<ref name="lexpr0512" /> assemblé par TAG Heuer dans son usine de [[Chevenez]].
La Carrera est créée en 1964<ref name="lepointCarr" />. Carrera signifie « course » en espagnol et évoque également la [[Carrera Panamericana]] courue pendant les années 1950 en Amérique centrale. En 2007, année de lancement d'une nouvelle collection de Grand Carrera<ref>{{Lien web |auteur=Hervé Borne |url=http://www.lefigaro.fr/aumasculin/2007/07/20/03009-20070720ARTWWW90343-tag_heuer_mise_sur_un_nouveau_circuit.php|titre=TAG Heuer mise sur un nouveau circuit |série=Au masculin|jour=14|mois=10|année=2007|site=lefigaro.fr|éditeur= [[Le Figaro]]|consulté le=18 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2007/11/10/01006-20071110ARTFIG00042-tag-heuer.php|titre=TAG HEUER |jour=16|mois=11 |année=2007|site=[[Le Figaro Magazine]] |consulté le=}}</ref>. En 2010, la Carrera se décline en version pour homme comme pour femme, en montre ou en chronographe et bénéficie de diverses « motorisations » : Calibre S Laptimer, Calibre 360<ref>{{Lien web |auteur=Vincent Daveau |url=http://www.lexpress.fr/tendances/montre/precis-a-la-perfection_958836.html |titre=Précis à la perfection |série=Tendances |jour=2 |mois=2|année=2011 |site=lexpress.fr|éditeur=[[L'Express]]|consulté le=18 décembre 2012}}</ref>, Calibre 17<ref>{{Lien web |auteur=The Watch Observer|url=http://lexpansion.lexpress.fr/tendances/horlogerie-joaillerie/tag-heuer-grand-carrera-calibre-17-rs_268665.html|titre=TAG Heuer Grand Carrera Calibre 17 RS |série=Tendances|jour=4 |mois=11 |année=2011 |site=[[L'Expansion]] |consulté le=}}</ref>, etc. Pour les 150 ans de TAG Heuer, la Carrera est la première montre de la marque à recevoir le mouvement chronographe Calibre 1887 assemblé par TAG Heuer dans son usine de [[Chevenez]].


[[Fichier:TAG Heuer Monaco 40th Anniversary re-edition.JPG|thumb|upright|TAG Heuer Monaco, 40th Anniversary re-edition (2009)]]
[[Fichier:TAG Heuer Monaco 40th Anniversary re-edition.JPG|thumb|upright|TAG Heuer Monaco, 40th Anniversary re-edition (2009)]]
=== Monaco ===
Jack Heuer crée la Monaco en 1969. La Monaco comporte les technologies suivantes : premier boîtier carré étanche<ref name="lexpans022011">{{Lien web |auteur=Vincent Daveau|url=http://lexpansion.lexpress.fr/tendances/horlogerie-joaillerie/tag-heuer-monaco-twenty-four-calibre-36-chronograph-le-futur-du-vintage_248412.html |titre=TAG Heuer Monaco Twenty Four Calibre 36 Chronograph: le futur du vintage|série=Tendances |jour=7|mois=2|année=2011|site=[[L'Expansion]]|consulté le=}}</ref>, premier chronographe mécanique à remontage automatique au monde avec le calibre 11 Chronomatic<ref name="lexpans022011" /> puis calibre 12 développé avec Dubois-Depraz<ref name="lexpanMonaco">{{Lien web |auteur=The Watch Observer|url=http://lexpansion.lexpress.fr/tendances/horlogerie-joaillerie/tag-heuer-monaco-automatic-gp-singapore_256410.html|titre=TAG Heuer Monaco Automatic GP Singapore|série=Tendances|jour=31|mois=5|année=2011|site=[[L'Expansion]] |consulté le=}}</ref>, [[Breitling]]<ref name="lexpans022011" /> et Hamilton-Buren, première pièce de haute horlogerie mêlant le bleu et les angles alors que la mode est aux montres rondes, plates, plaquées or au cadran blanc. Un an après elle figure au poignet de [[Steve McQueen]] dans le film ''[[Le Mans (film)|Le Mans]]''. Elle fut relancée en 1998, puis en 2002, en 2009 à l’occasion de ses quarante ans, puis enfin en 2011<ref name="lexpanMonaco" />. La Monaco existe en deux versions dont : classique ou LS, laquelle est inspirée du design de la V4.


== L'entreprise ==
=== Spécialistes et spéciales ===
[[Fichier:Heuer 01.jpg|vignette|TAG Heuer Carrera - Heuer 01 (2015).]]
En outre, TAG Heuer propose aussi quelques modèles uniques, disponibles en un nombre de déclinaisons limitées voir en séries strictement limitées :
Depuis 2001, TAG Heuer est parmi les leaders des montres sportives de prestige correspondant à la quatrième place sur le marché mondial des montres de luxe<ref name="lalibre2003">{{Lien web |auteur=Mathieu Van Overstraeten|url=https://www.lalibre.be/economie/entreprises-startup/jack-le-maitre-du-temps-51b8807be4b0de6db9a9549c|titre=Jack, le maître du temps |série=Économie|périodique=[[La Libre Belgique]]|date=17 octobre 2003|consulté le=}}.</ref> ainsi qu’à la première pour les chronographes haut de gamme, le chronographe mécanique étant l’une des plus grandes complications horlogères. TAG Heuer est présent dans plus de 120 pays et exerce un contrôle strict de son réseau de distribution international. La marque contrôle directement près de 85 % de ses ventes mondiales.
* La Silverstone, ré-éditée en 2010 à l’occasion des 150 ans de TAG Heuer et équipée du Calibre 11 ;

* La SLR, développée avec [[Mercedes-Benz|Mercedes]] en l’honneur du modèle automobile du même nom et disponible en mouvements purement mécaniques (Calibre 17) et électromécanique (calibre S) ;
La fabrication en Suisse est majoritairement effectuée avec des mouvements suisses ETA en provenance du [[Swatch Group]], d'autres venant des usines Sellita. Depuis 2010, TAG Heuer produit le Calibre 1887, un mouvement développé à partir d'un [[Seiko]]<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur=Nathalie Olof-Ors|url=https://www.challenges.fr/economie/20120321.REU2360/l-horloger-suisse-tag-heuer-se-fournira-aupres-du-japonais-seiko.html|titre=L'horloger suisse Tag Heuer se fournira auprès du japonais Seiko|périodique=[[Challenges]]|date=21 mars 2012|consulté le=}}.</ref>, {{lang|en|[[Swiss made]]}} dans son usine dédiée à Chevenez. La marque reste la plus rentable du pôle horlogerie-joaillerie de LVMH, suivie par [[Bulgari]] et [[Hublot (entreprise)|Hublot]]<ref name="Chall2012" />, avec plus de {{formatnum:700000}} exemplaires de montres vendus par an dans les années 2000<ref name="fig2007">{{Lien web|langue=fr|auteur=Fabienne Reybaud|url=https://www.lefigaro.fr/aumasculin/2006/11/06/03009-20061106ARTWWW90356-tag_heuer_en_avance_sur_son_temps.php|titre=TAG Heuer en avance sur son temps|périodique=[[Le Figaro]]|date=6 novembre 2006|consulté le=}}.</ref>.
* La Golf Watch<ref>{{Lien web |auteur=Laure Rasse |url=http://www.lepoint.fr/actualites-technologie-internet/2007-01-17/montres-tag-heuer-inventele-tee-time/1387/0/19511|titre=Tag Heuer invente le « tee-time » |jour=17 |mois=1|année=2007|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref> ;

* La Microtimer<ref>{{Lien web|auteur=Frank Declerck |url=http://www.lepoint.fr/le-grand-bale-de-l-horlogerie-31-03-2011-1325947_19.php|titre=Le grand Bâle de l'horlogerie |jour=31|mois=3|année=2011|site=[[Le Point]] |consulté le=}}</ref> ;
En {{date-|décembre 2014}}, Jean-Claude Biver, par ailleurs Président de la division Montres du groupe LVMH, est nommé CEO de TAG Heuer.
* La Microgirder, montre révolutionnant la précision en utilisant le principe physique de la corde de D'Alembert<ref>{{Lien web |auteur=Didier Gottardini|url=http://www.lepoint.fr/montres/carnet-de-bale-iii-12-03-2012-1440508_45.php|titre=Carnet de Bâle III |série=Montres|jour=12|mois=3|année=2012|site=[[Le Point]]|consulté le=}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lepoint.fr/montres/un-pas-de-geant-09-02-2012-1433611_45.php |titre=Un pas de géant |série=Montres|jour=9 |mois=2|année=2012 |site=[[Le Point]] |consulté le=}}</ref>.


La marque reste étroitement liée au sport automobile (partenaire de l'écurie de [[Formule 1]] [[McLaren Racing|McLaren]] de [[Championnat du monde de Formule 1 1985|1985]] à [[Championnat du monde de Formule 1 2015|2015]]<ref name="O_ Ferret">{{lien web |auteur=Olivier Ferret|url=https://motorsport.nextgen-auto.com/fr/formule-1/McLaren-et-Tag-Heuer-c-est-fini,97802.html|titre=McLaren et Tag Heuer, c’est fini !|éditeur=Nextgen-Auto.com|date=17 novembre 2015}}.</ref> entre autres), et à la maîtrise des temps infiniment petits (en 2006, lors de la {{lang|en|[[Race of Champions]]}}, TAG Heuer mesure le plus petit écart de l'histoire du sport mondial : 2/{{formatnum:10000}}{{e}} de seconde en demi-finale). la marque a des partenariats divers dans le football avec Cristiano Ronaldo, dans le tennis avec [[Maria Sharapova]], et les plus grands marathons, dans la musique électronique avec [[David Guetta]], développant un style de vie (lifestyle) avec [[Cara Delevingne]] comme égérie. Son patrimoine, ses racines suisses sont aussi un élément fort de sa communication.
[[Fichier:Tag-Heuer-Logo.jpg|vignette|Façade de l'usine Logo en 2016.]]


== Polémiques ==
== Polémiques ==
En 2016, [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] est accusé de condamner l'entreprise [[Lunettes|lunetière]] Logo de [[Morez]] (172 salariés) à la fermeture en refusant de renouveler les licences des marques Fred et TAG Heuer<ref name="Franceinfo">{{Lien web |langue=fr |auteur= |lien auteur= |coauteurs= |url=https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/economie-liquidation-de-l-entreprise-logo_1914706.html|titre=Économie : liquidation de l'entreprise Logo|éditeur=[[France Info]]|date=10 novembre 2016|consulté le=}}.</ref>{{,}}<ref name="Le Monde">{{Lien web|langue=fr|auteur=Nicole Vulser|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/09/24/sans-lvmh-le-lunetier-logo-menace-de-fermeture_5002866_3234.html|titre=Sans LVMH, le lunetier Logo menacé de fermeture|périodique=[[Le Monde]]|jour=24 septembre 2016|consulté le=}}.</ref>{{,}}<ref name=" L'Express ">{{Lien web|langue=fr|auteur=|url=https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/logo-nouveau-symbole-du-declin-de-l-industrie-lunetiere-francaise_1845657.html|titre=Logo, nouveau symbole du déclin de l'industrie lunetière française|éditeur=''[[L'Expansion]]''/[[Agence France-Presse|AFP]]|date=29 octobre 2016|consulté le= }}.</ref>.
En 2016, [[LVMH - Moët Hennessy Louis Vuitton|LVMH]] est accusé de condamner l'entreprise [[Lunettes|lunetière]] Logo de [[Morez]] (172 salariés) à la fermeture en refusant de renouveler les licences des marques Fred et TAG Heuer<ref name="Franceinfo">{{Lien web |auteur= |url=https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/economie-liquidation-de-l-entreprise-logo_1914706.html|titre=Économie : liquidation de l'entreprise Logo|éditeur=[[France Info]]|date=10 novembre 2016|consulté le=}}.</ref>{{,}}<ref name="Le Monde">{{Lien web |auteur=Nicole Vulser|url=https://www.lemonde.fr/economie/article/2016/09/24/sans-lvmh-le-lunetier-logo-menace-de-fermeture_5002866_3234.html|titre=Sans LVMH, le lunetier Logo menacé de fermeture|périodique=[[Le Monde]]|jour=24 septembre 2016|consulté le=}}.</ref>{{,}}<ref name=" L'Express ">{{Lien web|langue=fr|auteur=|url=https://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/logo-nouveau-symbole-du-declin-de-l-industrie-lunetiere-francaise_1845657.html|titre=Logo, nouveau symbole du déclin de l'industrie lunetière française|éditeur=''[[L'Expansion]]''/[[Agence France-Presse|AFP]]|date=29 octobre 2016|consulté le= }}.</ref>.


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== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
== Liens externes ==
* {{officiel|mul|http://www.tagheuer.com}}
* {{officiel|mul|http://www.tagheuer.com}}
* [http://www.lexpress.fr/tendances/montre/les-montres-de-demain-a-l-heure-d-hier_1049894.html Les montres de demain, à l'heure d'hier] - ''[[L'Express]]'', {{date-|1 octobre 2011}}
* [http://www.lexpress.fr/tendances/montre/les-montres-de-demain-a-l-heure-d-hier_1049894.html Les montres de demain, à l'heure d'hier] - ''[[L'Express]]'', {{date-|1 octobre 2011}}
* [http://www.wthejournal.com/news/view/les-hautes-frequences-de-tag-heuer-remportent-laiguille-dor Les hautes fréquences de TAG Heuer remportent « L’Aiguille d’Or »] - Christophe Roulet, WtheJournal.com, {{date-|19 novembre 2012}}


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==
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[[Catégorie:Entreprise fondée en 1860]]
[[Catégorie:Entreprise fondée en 1860]]
[[Catégorie:Moteur de Formule 1]]
[[Catégorie:Moteur de Formule 1]]
[[Catégorie:Roulement mécanique]]

Version du 17 février 2022 à 22:06

TAG Heuer
logo de TAG Heuer
illustration de TAG Heuer

Création 1860
Dates clés 1964 : fusion avec Leonidas Watch Factory
1985 : rachat par Groupe TAG et changement de nom en TAG Heuer
1999 : rachat par LVMH
Fondateurs Edouard Heuer
Forme juridique Société anonyme de droit suisseVoir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Swiss Avant-Garde since 1860
Siège social La Chaux-de-Fonds
Drapeau de la Suisse Suisse
Direction Frédéric Arnault, CEO
Actionnaires LVMH Moët Hennessy Louis VuittonVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Horlogerie
Produits Montres
Société mère LVMH
Sociétés sœurs Hublot, Zenith, Bvlgari
Seite web www.tagheuer.com

Chiffre d'affaires + ou - 1 milliard de francs suisses (2014)
Résultat net en augmentation 200 millions d'euros (2012)[1]
Heuer Fliegerchronograph (1967-1986)

TAG Heuer est un fabricant suisse de montres de sport, de luxe et de chronographes de précision.

L'entreprise est basée à La Chaux-de-Fonds (Suisse).

Elle fait partie du groupe LVMH depuis 1999 et n'est plus affiliée au Groupe TAG bien que le nom reste présent dans l'intitulé de la marque.

Histoire

XIXe siècle

L'entreprise est fondée par Édouard Heuer, fils de cordonnier, en 1860 à Saint-Imier, dans le Jura bernois en Suisse. À l’époque, toutes les montres se remontent à l’aide d’une clé. En 1869, deux ans après avoir transféré son atelier à Bienne, Edouard Heuer pose sa première invention brevetée : un remontoir à couronne autonome, sans clé.

En 1880, Edouard Heuer est le premier à fabriquer des chronographes en série. Très vite, Heuer se fait un nom dans la compétition sportive de haut niveau par un savoir-faire technique et de multiples brevets et innovations, comme le premier boitier étanche[2] en 1895.

Edouard Heuer dépose le premier brevet pour un mécanisme de chronographe en 1882. En 1887, Heuer invente le pignon oscillant, qui est, aujourd'hui encore, la base de la majorité des chronographes vendus dans le monde. La maison reçoit une médaille d’argent lors de l'Exposition universelle de Paris de 1889 pour sa collection de chronographes de poche[3].

Première moitié du XXe siècle

En 1892, Jules-Edouard et Charles-Auguste Heuer prennent la succession à leur père.

En 1916, le Mikrograph[4], le Microsplit, le Semikrograph et le Semicrosplit sont créés, premiers compteurs mécaniques au monde précis au 1/100[5] et 1/50e de seconde.

Ces chronomètres sont utilisés durant les Jeux olympiques d'Anvers, de Paris et d'Amsterdam. Des milliers de Mikrograph seront fabriqués durant cinquante ans, jusqu’à l’interruption de leur production en 1969.

À partir de 1928, Heuer mesure les premières courses de slalom, descente, puis de ski de vitesse, ainsi que les championnats du monde de bobsleigh à Caux.

En 1933, la maison commercialise le premier compteur de bord pour voitures et avions, l'Autavia (« AUTomobile » et « AVIAtion »).

Avec le chronométrage des régates sur le lac Léman dans les années 1920, la voile est un secteur investi par l’entreprise. Ainsi est créé après la Seconde Guerre mondiale une montre maréographe (dérivée de la montre Solunar, elle est nommée « Seafarer » aux États-Unis) permettant aux pêcheurs de connaitre le moment auquel les poissons se nourrissent.

1950-1979

En 1952, Jack Heuer présente un prototype du Slalom Timer à la Foire horlogère de Bâle. Il s’agit du chronographe à quartz précis au centième de seconde de la marque[6].

En 1955, Heuer lance le Twin-Time, un modèle GMT qui affiche deux fuseaux horaires simultanément.

En 1958, la compagnie présente son compteur de bord, le Rally-Master, composé d’une Master-Time (montre huit jours) et d’un Monte-Carlo (compteur de douze heures). L’année suivante, Hubert Heuer et son neveu Jack Heuer (fils de Charles-Edouard) fondent Heuer Time Corporation, une nouvelle succursale américaine basée à New York[5].

Le , l'astronaute américain John Glenn porte un compteur Heuer quand il pilote le vaisseau spatial Mercury-Atlas 6 Friendship 7, lors de la première mission spatiale américaine habitée autour de la Terre.

En 1964, Jack Heuer se consacre à sa passion pour le sport automobile et lance la montre Heuer Carrera, hommage à la Carrera Panamericana[7] des années 1950. Cette montre sera portée par de nombreux pilotes de course et donne naissance à l'une des collections de la marque.

Heuer Carrera, modèle 2447S (1964)

L’année suivante, Jack Heuer introduit le Microtimer, premier instrument de chronométrage électronique miniaturisé, doté d’une précision au 1/1000 de seconde[5],[8]. Heuer devient par ailleurs le fournisseur officiel de chronographes de l’équipe de l'Intrepid, qui gagne la Coupe de l'America en 1967.

Au début des années 1960, Jack Heuer conclut un accord avec Dubois Dépraz, Hamilton-Buren et Breitling pour créer un mouvement de chronographe automatique. Le nouveau Chronomatic Calibre 11 est lancé en 1969. Premier mouvement chronographe automatique avec micro-rotor, il équipera la Heuer Carrera et l'Autavia, mais aussi la Monaco. Ce chronographe automatique original, doté d’un boîtier carré étanche, entrera dans la légende au poignet de Steve McQueen dans le film Le Mans, tourné en 1970[9].

En 1971, Enzo Ferrari demande à Clay Regazzoni, le pilote suisse vainqueur du Grand Prix d'Italie 1970, de rechercher des instruments de chronométrage pour la course des 24 Heures du Mans. La technologie Heuer répond au cahier des charges, à l’exemple du Centigraph Le Mans, capable de mesurer et d’imprimer des temps avec une précision d’1/1000 de seconde. En tant que chronométreur officiel de Ferrari[10],[11] de 1971 à 1979[5], l’entreprise Heuer joue un rôle essentiel dans la série de victoires remportée par l’écurie au championnat du monde.

HEUER microsplit hl 820
HEUER microsplit hl 820

L’année 1973 voit le lancement du Microsplit 820, le premier instrument de chronométrage électronique de poche précis au 1/100 de seconde[12][source insuffisante]. En 1975, Heuer lance le Chronosplit, le premier chronographe numérique de poignet avec double affichage LCD/LED[réf. nécessaire]. Le LCD, en haut, indique l’heure, et la LED indique le temps chronométré avec une précision au 1/10 de seconde. Enzo Ferrari commande personnellement quinze de ces modèles spéciaux pour Ferrari. D’autres clients célèbres suivent, comme Paul Newman. Deux années se sont à peine écoulées, et voilà que l’entreprise présente le premier chronographe muni d’un double affichage numérique analogique : le Chronosplit Manhattan GMT, prédécesseur du chronographe Kirium Formula 1[réf. nécessaire].

Monaco

Jack Heuer crée la Monaco en 1969. La Monaco comporte les technologies suivantes : premier boîtier carré étanche[13], premier chronographe mécanique à remontage automatique au monde avec le calibre 11 Chronomatic[13] puis calibre 12 développé avec Dubois-Depraz[14], Breitling[13] et Hamilton-Buren, première pièce de haute horlogerie mêlant le bleu et les angles alors que la mode est aux montres rondes, plates, plaquées or au cadran blanc. Elle fut relancée en 1998, puis en 2002, en 2009 à l’occasion de ses quarante ans, puis enfin en 2011[14].

1980-1999

En 1982 est lancée la série 2000. Elle comporte six caractéristiques essentielles : résistance à l'eau (étanchéité jusqu'à 200 mètres), lunette tournante unidirectionnelle, index et aiguilles luminescents, couronne vissée avec joint double pour assurer la résistance à l’eau, fermoir double sécurité et verre saphir anti-rayures.

En 1984, Mike Birch, à bord de son Formule Tag, le premier catamaran en Kevlar et fibre de carbone, bat le record du monde de la plus grande distance naviguée en vingt-quatre heures.

En 1985, TAG Heuer s’associe avec McLaren[10], formant ce qui va devenir l'un des plus longs partenariats de l’histoire de la Formule 1[15]. Lancée en 1987, la ligne S/el (Sport et élégance) propose un bracelet en forme de double S, appelé « link », qui appartient depuis lors aux codes de TAG Heuer. La S/el est le modèle favori d’Ayrton Senna[16], qui devient l’ambassadeur de la marque en 1988.

En 1985, Heuer, après avoir été racheté trois ans auparavant par Piaget[8], rejoint le Groupe TAG (Techniques d'avant garde)[5], société spécialisée dans les techniques de pointe et propriétaire de l'écurie de Formule 1 McLaren[8]. Akram Ojjeh, homme d’affaires saoudien (d'origine syrienne) et fondateur du Groupe TAG, est à l’origine de la renaissance de la marque horlogère helvétique TAG Heuer dans les années 1980. En 1985, Akram Ojjeh rachète Heuer. C’est ainsi que la société est rebaptisée « TAG Heuer » et qu’elle devient une filiale du Groupe TAG. Fort désormais d'un actionnaire puissant, et à la suite de l'arrivée de Christian Viros en 1987 à la tête de l'horloger, TAG Heuer connaîtra à partir de 1988 une croissance soutenue pendant plusieurs années grâce à une politique commerciale offensive et un effort publicitaire important[8].

En 1989, TAG Heuer devient le chronométreur officiel de la coupe du monde de ski alpin aux États-Unis et au Canada. Dans les années 1990, le chiffre d'affaires est multiplié par cinq et constitue « la seconde vie de Tag Heuer »[8].

En 1991, la marque ajoute le circuit automobile d’Indianapolis à son palmarès et, en 1992, le championnat du monde[10],[11] de Formule 1. Le chronométrage des courses de Formule 1 est contrôlé par un système de détection par satellite GPS assurant une précision au millionième de seconde[17]. En 1995, TAG Heuer s’associe au skipper Chris Dickson pour participer à la coupe Louis Vuitton et atteindre les demi-finales.

Les années 2000 : les concept-watches

En 1999, le groupe de luxe LVMH lance une OPA amicale sur tout le capital de la manufacture horlogère, qui est rachetée le pour la somme de 739 millions de dollars[18]. Depuis cette date, TAG Heuer, propriété à 100 % du groupe LVMH, n’est donc plus coté en bourse et n’a plus aucun lien avec le Groupe TAG d’Akram Ojjeh.

En 1996, la société réintroduit la TAG Heuer Carrera, en 1998, la Monaco et, en 2001, la Monza. En 1999, elle présente sa série Link, une évolution du design S/el[16],[19]. En 2003, ce sera le tour de l'Autavia – portée dans les années 1960 par le pilote suisse de Formule 1 Jo Siffert. Revues et modernisées par l’ajout de nouvelles fonctions, ces montres restent fidèles à l’esprit des pièces originales et à l’héritage de la marque.

En 2001, la Kirium Formula 1 est créée. Il s'agit d'une montre analogique alliant des fonctions de chronographe numérique à une précision au 1/100 de seconde. Cette même année, TAG Heuer devient chronométreur officiel des championnats du monde de ski alpin à Saint-Anton, en Autriche.

En 2002 apparait le Micrograph F1, descendant du Mikrograph de 1916 ; il est le premier chronographe poignet, automatique mécanique qui mesure les temps au 1/100 de seconde[20]. Cette même année, la société sponsorise l’équipe Oracle BMW, avec Chris Dickson et Peter Holmberg, pour la Coupe de l'America. Pour commémorer ce partenariat, TAG Heuer offre aux fervents de courses nautiques une édition limitée du chronographe Link Searacer Oracle porté par les membres de l’équipe.

En 2004, l’entreprise devient le chronométreur officiel de l’Indy Racing League (IRL) et de l'Indianapolis 500. La même année, TAG Heuer lance à la Foire horlogère de Bâle une « concept watch » : la Monaco V4[8]. Inspirée de l’héritage de la marque dans la course automobile (son nom est tiré des quatre barillets du mouvement reliés par un pont en forme de V, rappelant les cylindres d’un moteur de voiture de course), la Monaco V4 utilise une masse linéaire, des roulements à billes, et son mécanisme est entraîné par des courroies[3].

À peine un an après avoir été dévoilée à la Foire horlogère de Bâle, une autre « concept watch », la Monaco Sixty Nine, est produite à son tour[8]. Première montre réversible munie d’un mouvement double[réf. nécessaire] (d’un côté, le cadran de la Monaco avec son mouvement mécanique à remontage manuel ; de l’autre, le cadran numérique du Microtimer, avec son mouvement à quartz précis au 1/1000 de seconde), elle remporte également le prix de « la Montre design » au Grand Prix d’Horlogerie de Genève[réf. nécessaire]. À la Foire horlogère de Bâle de 2005, TAG Heuer présente un garde-temps mécanique, le Calibre 360 Concept Chronograph[8]. Il s’agit du premier chronographe-bracelet mécanique capable de mesurer et d’afficher le temps au 1/100 de seconde, grâce à la fréquence de son balancier oscillant à 360 000 alternances par heure, soit dix fois plus vite que tout autre chronographe[4]. L’année suivante, TAG Heuer reçoit un « Red Dot Design Award » pour ce « concept chronograph » dont le mouvement est certifié chronomètre par le Contrôle officiel suisse des chronomètres (COSC). En 2006, TAG Heuer lance le nouveau « concept chronograph » Monaco Calibre 360 LS (Linear Second). Lancée la même année, l’édition limitée de la TAG Heuer Carrera Calibre 360 en or rose, une autre version du Calibre 360 Concept Chronograph, remporte le prix de la Montre sport au Grand Prix d’Horlogerie de Genève[réf. nécessaire].

Le TAG Heuer annonce, à l’occasion du Baselworld, avoir scellé un partenariat avec Intel et Google pour créer une montre de luxe connectée[21]. La TAG Heuer Carrera Connected est présentée au public à New York le en présence de Bernard Arnault, du président d'Intel Brian Kzranichet du vice président de Google David Singleton. Elle est commercialisée au prix de 1 400 euros[22].

Un moteur de Formule 1 badgé « TAG Heuer »

L'écurie de Formule 1 Red Bull Racing utilise des moteurs badgés « TAG Heuer » de 2016 à 2018.

Pour la saison de Formule 1 2016, le moteur hybride RE16 fourni par Renault à l'écurie Red Bull pour sa RB12 est badgé « TAG Heuer »[23],[24]. Le moteur TAG Heuer signe sa première victoire avec le Néerlandais Max Verstappen au Grand Prix d'Espagne. L'Australien Daniel Ricciardo remportera également le Grand Prix de Malaisie et signera la première pole position du moteur TAG Heuer au Grand Prix de Monaco. L'équipe Red Bull-TAG Heuer termine deuxième du championnat du monde des constructeurs, derrière Mercedes Grand Prix.

C'est à nouveau un moteur badgé « TAG Heuer » qui équipe Red Bull Racing en 2017[25]. Ricciardo s'impose en Azerbaïdjan, puis Verstappen en Malaisie et au Mexique. Red Bull-TAG Heuer termine troisième au classement constructeurs.

Enfin, en 2018, Red Bull-TAG Heuer signe quatre victoires (deux avec Ricciardo en Chine et à Monaco, et deux avec Verstappen en Autriche, fief de l'écurie Red Bull, et au Mexique) ainsi que deux poles positions réalisées par Ricciardo à Monaco et au Mexique (où les deux voitures autrichiennes monopolisent la première ligne). L'écurie conserve sa troisième place au championnat constructeurs. C'est la dernière saison de collaboration entre Red Bull et TAG Heuer, l'écurie autrichienne se tournant par la suite vers Honda.

Ainsi, en trois saisons et soixante-deux Grands Prix, l'association Red Bull-TAG Heuer aura remporté neuf victoires et réalisé trois poles positions, treize meilleurs tours et quarante-deux podiums.

TAG Heuer Formula 1

Créée en 1986 et portée à l’époque par des pilotes automobiles comme Alain Prost ou Ayrton Senna (pilotes McLaren), la TAG Heuer F1 comporte une lunette tournante noire, une couronne vissée et crantée, un verre saphir, un bracelet à double sécurité et une lunette unidirectionnelle. Elle est étanche à 200 mètres. En 2010, une collection « Acier & Céramique » est proposée pour les femmes, avec ou sans diamants.

Aquaracer

Née en 1982 sous le nom « 2000 », l'Aquaracer est l’une des TAG Heuer les plus vendues dans le monde. Le président américain Barack Obama en porte parfois une[26]. Elle a été redessinée régulièrement depuis. Certains modèles sont étanches jusqu'à la profondeur de 500 mètres et dotés d’une valve à hélium automatique. Elle existe en quartz et en mécanique. Nouvelle lunette dodécagonale en 2015.

La Link[27],[19],[28] est dessinée pour la première fois en 1987 et nommée à l’époque S/el comme « Sport/Elegance »[16]. En 2010 TAG Heuer propose une extension de cette collection avec le lancement de la Link GMT dotée d’une lunette magnétique calculant le deuxième fuseau horaire, ainsi qu'un modèle féminin[29].

La TAG Heuer Carrera et Grand Carrera

La Carrera est créée en 1964[7]. Carrera signifie « course » en espagnol et évoque également la Carrera Panamericana courue pendant les années 1950 en Amérique centrale. En 2007, année de lancement d'une nouvelle collection de Grand Carrera[30],[31]. En 2010, la Carrera se décline en version pour homme comme pour femme, en montre ou en chronographe et bénéficie de diverses « motorisations » : Calibre S Laptimer, Calibre 360[32], Calibre 17[33], etc. Pour les 150 ans de TAG Heuer, la Carrera est la première montre de la marque à recevoir le mouvement chronographe Calibre 1887 assemblé par TAG Heuer dans son usine de Chevenez.

TAG Heuer Monaco, 40th Anniversary re-edition (2009)

L'entreprise

TAG Heuer Carrera - Heuer 01 (2015).

Depuis 2001, TAG Heuer est parmi les leaders des montres sportives de prestige correspondant à la quatrième place sur le marché mondial des montres de luxe[5] ainsi qu’à la première pour les chronographes haut de gamme, le chronographe mécanique étant l’une des plus grandes complications horlogères. TAG Heuer est présent dans plus de 120 pays et exerce un contrôle strict de son réseau de distribution international. La marque contrôle directement près de 85 % de ses ventes mondiales.

La fabrication en Suisse est majoritairement effectuée avec des mouvements suisses ETA en provenance du Swatch Group, d'autres venant des usines Sellita. Depuis 2010, TAG Heuer produit le Calibre 1887, un mouvement développé à partir d'un Seiko[34], Swiss made dans son usine dédiée à Chevenez. La marque reste la plus rentable du pôle horlogerie-joaillerie de LVMH, suivie par Bulgari et Hublot[1], avec plus de 700 000 exemplaires de montres vendus par an dans les années 2000[8].

En , Jean-Claude Biver, par ailleurs Président de la division Montres du groupe LVMH, est nommé CEO de TAG Heuer.

La marque reste étroitement liée au sport automobile (partenaire de l'écurie de Formule 1 McLaren de 1985 à 2015[15] entre autres), et à la maîtrise des temps infiniment petits (en 2006, lors de la Race of Champions, TAG Heuer mesure le plus petit écart de l'histoire du sport mondial : 2/10 000e de seconde en demi-finale). la marque a des partenariats divers dans le football avec Cristiano Ronaldo, dans le tennis avec Maria Sharapova, et les plus grands marathons, dans la musique électronique avec David Guetta, développant un style de vie (lifestyle) avec Cara Delevingne comme égérie. Son patrimoine, ses racines suisses sont aussi un élément fort de sa communication.

Polémiques

En 2016, LVMH est accusé de condamner l'entreprise lunetière Logo de Morez (172 salariés) à la fermeture en refusant de renouveler les licences des marques Fred et TAG Heuer[35],[36],[37].

Notes et références

  1. a et b Thiébault Dromard, « Tag Heuer s'émancipe sans dommage », Herausforderungen, no 325,‎ , p. 36 (ISSN 0751-4417)
  2. Laure Rasse, « 20 000 heures sous les mers », Art de vivre, sur Le Point,
  3. a et b Gabrielle de Montmorin, « La mesure de l'exploit », Art de vivre, sur Le Point,
  4. a et b « Hautes fréquences, en quête de précision », Hors Série, sur L'Express,
  5. a b c d e et f Mathieu Van Overstraeten, « Jack, le maître du temps », Économie, La Libre Belgique, .
  6. (en) « Global Solution for Rally Racing » [PDF], sur tagheuer-timing.com, (consulté le ), p. 2.
  7. a et b Frank Declerck, « Carrera, retour d'une icône », Montres, sur Le Point,
  8. a b c d e f g h et i Fabienne Reybaud, « TAG Heuer en avance sur son temps », Le Figaro, .
  9. « Monaco, un Grand Prix horloger », Sport, sur Le Point,
  10. a b et c Vincent Daveau, « Pole position », Tendances, sur L'Express,
  11. a et b Lionel Froissart, « Jean Campiche est le chronométreur officiel des Grands Prix. Un suisse de très haute précision. », Sport, sur Libération,
  12. « 1973 Précision au 1/100e de seconde - TAG Heuer », sur TAG HEUER (consulté le )
  13. a b et c Vincent Daveau, « TAG Heuer Monaco Twenty Four Calibre 36 Chronograph: le futur du vintage », Tendances, sur L'Expansion,
  14. a et b The Watch Observer, « TAG Heuer Monaco Automatic GP Singapore », Tendances, sur L'Expansion,
  15. a et b Olivier Ferret, « McLaren et Tag Heuer, c’est fini ! », Nextgen-Auto.com, .
  16. Jean-philippe Tarot, « 2010 : TAG Heuer célèbre son 150ème anniversaire », sur Montres-de-luxe.com (consulté le )
  17. LVMH lance une OPA amicale sur les montres suisses Tag Heuer - Stratégies, 24 septembre 1999
  18. « Plus rapide que le cerveau », Art de vivre, sur Le Point,
  19. La riposte de TAG Heuer, Google et Intel à l’Apple Watch, le Monde, 20 mars 2015
  20. TAG Heuer lance sa montre connectée pour concurrencer Apple - Challenges, 9 novembre 2015
  21. « Red Bull, un moteur Renault badgé Tag Heuer », L'Équipe, .
  22. (en) « 2016 Constructor Standings: Red Bull Racing TAG Heuer », Formula1.com.
  23. (en) « 2017 Constructor Standings: Red Bull Racing TAG Heuer », Formula1.com.
  24. Mitt Romney vs Barack Obama : le match mode - Anaïs Giroux, L'Express, 6 novembre 2012
  25. Michel Jeannot, « Chronos d’un troisième type », Style, sur Madame Figaro,
  26. Frank Declerck, « La deuxième jeunesse de la Link, de TAG Heuer », Montres, sur Le Point,
  27. Vincent Daveau, « TAG Heuer Link Lady, précieuse séductrice », Tendances, sur L'Express,
  28. Hervé Borne, « TAG Heuer mise sur un nouveau circuit », Au masculin, sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le )
  29. « TAG HEUER », sur Le Figaro Magazine,
  30. Vincent Daveau, « Précis à la perfection », Tendances, sur lexpress.fr, L'Express, (consulté le )
  31. The Watch Observer, « TAG Heuer Grand Carrera Calibre 17 RS », Tendances, sur L'Expansion,
  32. Nathalie Olof-Ors, « L'horloger suisse Tag Heuer se fournira auprès du japonais Seiko », Herausforderungen, .
  33. « Économie : liquidation de l'entreprise Logo », France Info, .
  34. Nicole Vulser, « Sans LVMH, le lunetier Logo menacé de fermeture », Le Monde.
  35. « Logo, nouveau symbole du déclin de l'industrie lunetière française », L'Expansion/AFP, .

Liens externes

Voir aussi