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« Exaltados » : différence entre les versions

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Les '''''exaltados''''' (littéralement {{citation|exaltés}}, en [[espagnol]]) ou '''''veinteañistas''''' (en référence à l’année [[1820]])<ref>{{article|lang=es |auteur=Ivana Frasquet |url=https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=2565528 |titre=La senda revolucionaria del liberalismo doceañista en España y México, 1820-1824 |année=2008 |périodique=Revista de Indias |volume=68 |numéro=242 |passage=163}}</ref> sont les [[Libéralisme|libéraux]] les plus [[Progressisme|progressistes]] durant le [[règne de Ferdinand VII|règne]] de [[Ferdinand VII]] d’[[Espagne]] {{incise|en particulier à partir du [[Triennat libéral]]}}, par opposition au libéraux dits ''{{lang|es|moderados}}'' ({{citation|modérés}}) ou ''{{lien|lang=es|doceañistas}}'' (en référence à [[1812]]), plus [[conservatisme|conservateurs]].
Les '''''exaltados''''' (littéralement {{citation|exaltés}}, en [[espagnol]]) ou '''''veinteañistas''''' (en référence à l’année [[1820]])<ref>{{article|lang=es |auteur=Ivana Frasquet |url=https://dialnet.unirioja.es/servlet/articulo?codigo=2565528 |titre=La senda revolucionaria del liberalismo doceañista en España y México, 1820-1824 |année=2008 |périodique=Revista de Indias |volume=68 |numéro=242 |passage=163}}</ref> sont les [[Libéralisme|libéraux]] les plus [[Progressisme|progressistes]] durant le [[règne de Ferdinand VII|règne]] de [[Ferdinand VII]] d’[[Espagne]] {{incise|en particulier à partir du [[Triennat libéral]]}}, par opposition au libéraux dits ''{{lang|es|[[moderados]]}}'' ({{citation|modérés}}) ou ''{{lien|lang=es|doceañistas}}'' (en référence à [[1812]]), plus [[conservatisme|conservateurs]].


L’historien [[Juan Francisco Fuentes]] a souligné que cette division, à peine perceptible dans un premier temps, {{citation|serait l’un des faits les plus importants du Triennat libéral, si bien que la lutte politique qui marqua l'histoire de cette période ne pourrait être comprise sans l'affrontement entre ''moderados'' et ''exaltados'', représentants de l'aile la plus conservatrice et progressiste, respectivement, du libéralisme espagnol}}{{sfn|Fuentes|2007|p=52}}. Comme l’indique [[Alberto Gil Novales]], {{citation|Aucune de ces tendances n’en viendra à se constituer comme un [[parti politique]], bien qu’elle les prépare}}{{sfn|Gil Novales|2020|p=11}}.
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Version du 2 mars 2023 à 18:35

Rafael del Riego, dont le pronunciamiento marqua le début du Triennat libéral, fut acclamé par les exaltados comme le « héroe de las Cabezas », le « héros de las Cabezas (de San Juan) » (en référence à la localité gaditane où il fit sa proclamation).

Les exaltados (littéralement « exaltés », en espagnol) ou veinteañistas (en référence à l’année 1820)[1] sont les libéraux les plus progressistes durant le règne de Ferdinand VII d’Espagne — en particulier à partir du Triennat libéral —, par opposition au libéraux dits moderados (« modérés ») ou doceañistas (en référence à 1812), plus conservateurs.

L’historien Juan Francisco Fuentes a souligné que cette division, à peine perceptible dans un premier temps, « serait l’un des faits les plus importants du Triennat libéral, si bien que la lutte politique qui marqua l'histoire de cette période ne pourrait être comprise sans l'affrontement entre moderados et exaltados, représentants de l'aile la plus conservatrice et progressiste, respectivement, du libéralisme espagnol »[2]. Comme l’indique Alberto Gil Novales, « Aucune de ces tendances n’en viendra à se constituer comme un parti politique, bien qu’elle les prépare »[3].

Les hommes politiques exaltados les plus notables furent Antonio Alcalá Galiano, Francisco Javier de Istúriz, José María Moreno de Guerra, José María Calatrava, Juan Romero Alpuente, Juan Palarea, Francisco de Paula Fernández Gascó y Álvaro Flórez Estrada[4].

Au cours du règne d'Isabelle II, les exaltados et leurs héritiers formèrent le Parti progressiste et s’opposèrent au Parti modéré, si bien que les partisans de ce dernier continuèrent d’être désignés de la même manière tandis que les premiers furent alors appelés « progressistes ».

Notes et références

  1. (es) Ivana Frasquet, « La senda revolucionaria del liberalismo doceañista en España y México, 1820-1824 », Revista de Indias, vol. 68, no 242,‎ , p. 163 (lire en ligne)
  2. Fuentes 2007, p. 52.
  3. Gil Novales 2020, p. 11.
  4. Rújula et Chust 2020, p. 38-39.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie