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Élections générales espagnoles de 1899

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Élections générales espagnoles de 1899
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Président du gouvernement d'Espagne et député (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Élu
Francisco SilvelaVoir et modifier les données sur Wikidata

Les élections générales espagnole de 1899 sont les élections à Cortès convoquées le 16 avril 1899, durant la régence de Marie-Christine d'Autriche, au suffrage universel masculin. Il s'agit des 8es élections sous l’égide de la Constitution de 1876, les 9es de la Restauration.

Comme lors de toutes les élections de la Restauration, elles donnent la majorité au parti nouvellement nommé au gouvernement, en l'occurrence le Parti libéral, gouvernement présidé par Francisco Silvela. Le résultat était en effet en grande partie déterminé à l'avance (« encasillado ») grâce à la fraude électorale systématique réalisée via le réseau de caciques déployé sur tout le territoire. En effet, dans le régime politique de la Restauration, les gouvernements changeaient avant les élections et non après, comme c'est normalement le cas dans un régime parlementaire[1],[2],[3].

Caractéristiques

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Le 16 mars 1899, à la suite du processus de normalisation convenu entre les principales forces politiques, les Chambres sont dissoutes et des élections législatives sont convoquées.

Le nombre d'électeurs pour ces élections est inconnu, tous de sexe masculin âgés de plus de 25 ans. 402 députés sont élus les 16 et 31 avril 1899.

Le taux d'abstention est inconnu et, comme c'était courant à l'époque, on suppose les résultats massivement manipulés, étant donné la victoire écrasante des conservateurs dynastiques, qui obtiennent une majorité très confortable de 222 sièges afin d'exercer le gouvernement.

Parti / Faction Sièges
Conservateurs et ministériels 222
Libéraux 93
Gamacistas (libéraux dissidents) 29
Républicains 18
Indépendants 12
Tetuanistas 11
Carlistes 3
Romeristas 3
Non identifiés 11

Notes et références

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  1. (es) Feliciano Montero (Vol. XI. de Historia de España), La Restauración. De la Regencia a Alfonso XIII, Madrid, Espasa Calpe, , 57 p. (ISBN 84-239-8959-3), « La Restauración (1875-1885) » :

    « El rey era el que de hecho, mediante el decreto de disolución de Cortes, concedido a la persona designada para formar gobierno, posibilitaba el ascenso o el descenso del poder a los distintos líderes y formaciones políticas. Por su supuesto, al hacerlo no actuaba caprichosamente, sino de acuerdo con unas reglas del juego… Pero en todo caso esta forma de acceso [al poder] subvertía la lógica de una práctica parlamentaria. No eran las Cortes las que provocaban crisis políticas y hacían cambiar gobiernos, pues cada partido gobernante se fabricaba una mayoría parlamentaria suficiente, mediante elecciones fraudulentas. Las crisis ministeriales parciales o totales, las alternativas en el ejercicio del poder (el turno), se decidían entre las altas esferas políticas (la elite) al margen del Parlamento, sobre la base de la iniciativa monárquica… »

  2. (es) Carmelo Romero Salvador (préf. Ramón Villares), Caciques y caciquismo en España (1834-2020), Madrid, Los Libros de la Catarata, , 72 p. (ISBN 978-84-1352-212-8) :

    « Lo que en mayor medida distingue al caso español… [es] el hecho de que la acción gubernamental determinó que el partido que convocaba las elecciones las ganara siempre, y que ello quedase normalizado e institucionalizado a raíz del pacto entre los dos partidos mayoritarios que, desde 1881 y durante más de cuarenta años, decidieron alternarse en el poder. »

  3. (es) José Varela Ortega (préf. Raymond Carr), Los amigos políticos. Partidos, elecciones y caciquismo en la Restauración (1875-1900), Madrid, Marcial Pons, , 493 p. (ISBN 84-7846-993-1) :

    « Era el gobierno el que fabricaba las Cortes, no al contrario; y quien hacía las elecciones nunca las perdía. »

Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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