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Émile Guyou

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Émile Guyou
Fonction
Président
Société mathématique de France
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Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
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Émile Guyou (Fontainebleau, - Pleumeur-Bodou, ) est un officier de marine et scientifique français.

Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors à la station des Antilles sur la Tisiphone puis passe à celle de Guyane sur l'Abeille où il se fait remarquer à deux reprises en secourant des navires naufragés (1865-1867).

Enseigne de vaisseau (), il est chargé en 1868 de l'instruction des pilotes de la flotte sur le Faon. Membre d'un bataillon de Bretagne durant la guerre de 1870, il sert à terre et est nommé lieutenant de vaisseau en . Second du transport Européen (1871), il commande en 1872 le Harpon en Cochinchine puis la Sagaie et le Coutelas (1873-1874) et obtient deux témoignages de satisfaction pour ses relevés hydrographiques du Mékong et son rôle dans les opérations de Huyện.

En 1875, il est envoyé à la majorité de Cherbourg dont il devient chef du secrétariat (1876) avant d'embarquer sur le Castor à la mission hydrographique de Tunisie. Il crée alors un compteur mesurant la vitesse de rotation des machines qui lui vaut un nouveau témoignage de satisfaction.

Il écrit en 1877 une étude sur la théorie de la houle et est nommé professeur d'architecture à l’École navale en 1879. Il enseigne ensuite l'astronomie et la navigation (1882) puis devient examinateur (1884). En , il est chargé du service des instruments nautiques au Service hydrographique de la marine et est promu capitaine de frégate en .

Membre du Bureau central météorologique (), il est élu en à l'Académie des sciences dans la section de géographie et de navigation. Membre du Bureau des longitudes (), il dirige l'observatoire de Paris-Montsouris dès .

Enseignant à l'École nationale supérieure maritime (1898), il effectue de nombreuses recherches sur le perfectionnement des compas, des sondeurs, des baromètres et des thermomètres. Il prend sa retraite en avril 1898 mais continue malgré tout à travailler au Service hydrographique jusqu'en 1905.

Il fut en outre président de la Société mathématique de France (1899-1900).

On lui doit de nombreuses recherches scientifiques :

  • Théorie nouvelle de la stabilité de l'équilibre des corps flottants (1881)
  • Tables de poche donnant le point observé et les droites de hauteur (1884)
  • Géométrie du navire (1887)
  • Théorie du navire (1887)
  • Traité d'astronomie (1892)

Récompenses et distinctions

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  • Prix Plumey de l'Académie des sciences pour Théorie du navire (1887).
  • Chevalier (), Officier () puis Commandeur de la Légion d'Honneur ().
  • Une rue de Toulouse a été nommée en son honneur.

Bibliographie

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  • François Ernest Fournier, Notice sur le commandant Émile Guyou, membre de l'Académie des Sciences, 1921
  • Émile Picard, Discours et mélanges, 1922, p. 107
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 234 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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