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Émile Joseph Belot

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Émile Joseph Belot
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Émile Joseph BelotVoir et modifier les données sur Wikidata
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Émile Joseph Belot, né le à Montoire-sur-le-Loir, mort le [1] à Lyon 4e, est un historien français, spécialiste de la république romaine[2].

Élève du collège Louis-le-Grand, il remporte le prix annuel de l'association des anciens élèves[3]. Entré à l'École d'administration (ancêtre éphémère de l'ENA) en 1848, il se présente à l'École normale supérieure à la dissolution de la précédente, en 1849, et y est reçu premier[4],[5]. Avec ses condisciples Octave Gréard, Pierre Émile Levasseur, Lucien-Anatole Prévost-Paradol, Charles Edmond Villetard de Prunières, Georges Guiffrey, Maxime Gaucher, Jules Duvaux, il étudie avec des professeurs tels que Paul Jacquinet, Jules Simon et Adolphe Chéruel[6],[4]. En 1855, il est agrégé de lettres[7] (reçu 12e). En 1873, il est docteur ès lettres[8]. Émile Joseph Belot est professeur aux collèges de Blois, d'Orléans, de Vendôme[9], de Strasbourg et de Versailles, au lycée Henri-IV (1871-1872), et professeur d'histoire à la Faculté des lettres de Lyon[10],[11]. Il est membre de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon de 1882 à 1886[12], et membre correspondant (section histoire) de l'Académie des sciences morales et politiques de 1883 à 1886[10].

Émile Joseph Belot a été fait officier d'académie en 1865[13], officier de l'instruction publique en 1876[13], et chevalier de la Légion d'Honneur le [a].

Il est le père de Émile Belot (1857-1944), ingénieur et astronome, et de Gustave Belot (1859-1929), normalien, agrégé de philosophie, inspecteur général de l'enseignement secondaire[15]. Il est également l'arrière-arrière grand-père de l'organiste Pierre Pincemaille (1956-2018)[b].

Publications

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  • Histoire des chevaliers romains considérée dans ses rapports avec celle des différentes constitutions de Rome, depuis le temps des Gracques jusqu'à la division de l'Empire romain, Paris : Durand et Pedone-Lauriel , 1872 [1] ; Thèse présentée à la Faculté des lettres de Paris. Joseph-Émile Belot remporte le Prix Montyon puis le Prix Thérouanne en 1874, décernés par l'Académie Française, pour cette œuvre[18].
  • De Tribunis plebis, de origine et vi, forma et modo tribuniciae potestatis, hanc thesim Facultati litterarum Parisiensi proponebat Aem. Belot, Paris : A. Durand et Pedone-Lauriel , 1872.
  • Émile Joseph Belot, Nantucket : étude sur les diverses sortes de propriétés primitives, Paris, E. Leroux, (OCLC 489735718, SUDOC 010174559)
  • De la Révolution économique et monétaire qui eut lieu à Rome au milieu du IIIe siècle avant l'ère chrétienne, et de la classification générale de la société romaine avant et après la première guerre punique, Paris : E. Leroux , 1885 (ouvrage dans lequel Belot fait allusion aux travaux de Böckh).
  • Xénophon (trad. Émile Belot), La république d'Athènes : lettre sur le gouvernement des Athéniens / adressée en 378 avant J.C. par Xénophon au roi de Sparte Agésilas : texte grec, dont les différentes parties sont rétablies dans leur ordre véritable, traduction française, avec une préface, une introduction, et un commentaire historique et critique, Paris, Pedone-Lauriel, 1880-1881 (OCLC 492819946, ASIN B001CG2UJU, SUDOC 108241262).

Notes et références

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  1. Il choisit Guillaume-Alfred Heinrich pour lui remettre la décoration[14].
  2. Suzanne Belot (1885-1974) est la fille d'Émile Belot (1857-1944)[16] et la grand-mère de Pierre Pincemaille[17].

Références

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  1. Archives municipales de Lyon, acte de décès n°781 dressé le 01/10/1886, vue 132 / 171
  2. Volny Fages, « Émile Belot (1857-1944) », sur Amateurs en sciences, (consulté le ).
  3. « Partie non officielle », Journal général de l'instruction publique, vol. 16, no 68,‎ , p. 731-732 (lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Charles Bayet, « Un professeur français : M. Belot », Revue internationale de l'enseignement, no 13,‎ , p. 38-49 (lire en ligne, consulté le ). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  5. Machin Howard et Wright Vincent, « Les élèves de l'École Nationale d'Administration de 1848-1849 », Revue d’histoire moderne et contemporaine, t. 36, no 4,‎ , p. 605-639 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Pierre Guiral, Prévost-Paradol (1829-1870) : Pensée et action d'un libéral sous le Second Empire, Paris, Presses universitaires de France, , 84 p. (lire en ligne [PDF]), p. 50.
  7. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1950 », sur Ressources numériques en histoire de l'éducation (consulté le ).
  8. « Thèses du doctorat ès lettres », Bulletin administratif de l'instruction publique, t. 16, no 300,‎ , p. 54-55 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Félix Hémon, « Le collège et le lycée de Vendôme (1623-1910), par G. Bonhoure », Revue pédagogique, t. 62, no 1,‎ , p. 398-400 (e-ISSN 2021-4111, lire en ligne, consulté le ).
  10. a et b Martine François, Amélie Le Pendeven, Blandine Husser, « BELOT Émile Joseph », sur cths.fr, (consulté le ).
  11. Fernand Azais, « A travers les journaux : Autour du Capitole », L'Express du Midi, no 13230,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  12. Dict. Académiciens de Lyon, p. 122.
  13. a et b Arnould Locard, « Discours prononcé aux funérailles de Émile Joseph Belot », dans Mémoires de l'académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon : Classe des lettres, vol. 24, Lyon, , p. 217-223.
  14. « Cote LH/174/49 », base Léonore, ministère français de la Culture
  15. « Les Belot : chercher, expliquer et pérenniser l’ordre dans le cosmos, la manufacture et la société », sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  16. « Ascendance et descendance d'Émile Belot », sur le site geneanet (consulté le ).
  17. « Descendance de Fernand Pincemaille », sur le site geneanet (consulté le ).
  18. « Émile BELOT », sur le site de l'Académie Française (consulté le ).

Bibliographie

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Liens externes

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