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16 Ursae Majoris

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c Ursae Majoris

16 Ursae Majoris
c Ursae Majoris
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 09h 14m 20,54204s[1]
Déclinaison +61° 25′ 23,9411″[1]
Constellation Grande Ourse
Magnitude apparente 5,20[2]

Localisation dans la constellation : Grande Ourse

(Voir situation dans la constellation : Grande Ourse)
Caractéristiques
Type spectral G0 V[3]
Indice U-B +0,58[2]
Indice B-V +0,08[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −14,3 ± 0,3 km/s[4]
Mouvement propre μα = −7,826 mas/a[1]
μδ = −31,083 mas/a[1]
Parallaxe 49,414 5 ± 0,154 4 mas[1]
Distance 20,237 ± 0,063 pc (∼66 al)[5]
Magnitude absolue 3,75 ± 0,06 / 8,2 ± 0,6[3]
Caractéristiques physiques
Masse 1,213 M[6] / 0,59-0,66 M[3]
Rayon 2,6 ± 0,1 R / 0,50 ± 0,14 R[3]
Température 5 871 K / 7 400 K[3]
Orbite
Compagnon 16 UMa B[3]
Demi-grand axe (a) 2,9 ± 0,2 mas
Excentricité (e) 0,106 35 ± 0,000 54
Période (P) 16,239 631 ± 0,000 015 j
Inclinaison (i) 106,0 ± 12,0°
Argument du périastre (ω) 137,18 ± 0,29°
Longitude du nœud ascendant (Ω) 107,0 ± 14,0°
Époque du périastre (τ) 2 454 358,214 ± 0,013 HJD
Demi-amplitude (K1) 35,344 ± 0,018 km/s
Demi-amplitude (K2) 64,97 ± 0,27 km/s

Désignations

c UMa, 16 UMa, GJ 337.1, GJ 9290, HD 79028, HIP 45333, HR 3648, BD+62°1058, SAO 14819[5]

16 Ursae Majoris (en abrégé 16 UMa) ou c Ursae Majoris (dans la désignation de Bayer) est un système binaire d'étoiles de la constellation de la Grande Ourse. Il a une magnitude apparente visuelle de 5,20[2] et est donc visible à l'œil nu. Les mesures de la parallaxe annuelle du système par le satellite Gaia donnent une estimation de distance de 66 années-lumière du Soleil[1].

Environnement stellaire

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16 Ursae Majoris s'approche de la Terre avec une vitesse radiale de −14,3 km/s. Son passage au périhélie se produira dans 1,3 million d'années. Le système sera alors à quatre parsecs (13 années-lumière) du Soleil[7]. C'est probablement un membre du disque mince de la Voie Lactée[6].

Aucune trace d’excès infrarouge qui pourrait indiquer la présence d'un disque de débris autour de l'étoile n'a été trouvée[8].

Propriétés

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Le nature binaire de 16 Ursae Majoris a été découverte par l'Observatoire fédéral d'astrophysique en 1919[9]. Les deux étoiles orbitent l'une autour de l'autre avec une période de 16,2 jours et une excentricité de 0,1. Le demi-grand axe de leur orbite intercepte un angle d'environ 2,9 millisecondes d'arc et le plan de l'orbite est incliné d'un angle de 106 degrés par rapport à la ligne de visée[3].

L’étoile la plus massive a un type spectral G0V, ce qui suggère qu'elle est une naine jaune semblable par exemple à Iota Persei. Elle a une masse d'environ 1,2 fois la masse du Soleil et un rayon de 2,6 fois le rayon du Soleil. La différence de magnitude entre les deux étoiles est estimée à 4,5 ± 0,6. La seconde étoile est probablement une naine orange. Le système n'affiche aucune indication d’activité chromosphérique[3].

Références

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  1. a b c d e et f (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) J.-C. Mermilliod, SIMBAD Astronomical database, « Compilation of Eggen's UBV data, transformed to UBV (unpublished) », Non publié,‎ (Bibcode 1986EgUBV........0M)
  3. a b c d e f g et h (en) Fekel Francis C., Williamson Michael H., Muterspaugh Matthew W., Pourbaix Dimitri, Willmarth Daryl et Tomkin Jocelyn, « New Precision Orbits of Bright Double-Lined Spectroscopic Binaries. IX. HD 54371, HR 2692, and 16 Ursa Majoris », The Astronomical Journal, vol. 149, no 2,‎ , p. 13, article no 63 (DOI 10.1088/0004-6256/149/2/63, Bibcode 2015AJ....149...63F)
  4. (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  5. a et b (en) * c UMa -- Spectroscopic Binary sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  6. a et b (en) I. Ramírez, C. Allende Prieto et D. L. Lambert, « Oxygen abundances in nearby FGK stars and the galactic chemical evolution of the local disk and halo », The Astrophysical Journal, vol. 764, no 1,‎ , p. 78 (DOI 10.1088/0004-637X/764/1/78, Bibcode 2013ApJ...764...78R, arXiv 1301.1582)
  7. (en) C. A. L. Bailer-Jones, « Close encounters of the stellar kind », Astronomy & Astrophysics, vol. 575,‎ , p. 13, article no A35 (DOI 10.1051/0004-6361/201425221, Bibcode 2015A&A...575A..35B, arXiv 1412.3648)
  8. (en) C. Eiroa, J. P. Marshall, A. Mora, B. Montesinos, O. Absil, J. Ch. Augereau, A. Bayo, G. Bryden, W. Danchi, C. del Burgo, S. Ertel, M. Fridlund, A. M. Heras, A. V. Krivov, R. Launhardt, R. Liseau, T. Löhne, J. Maldonado, G. L. Pilbratt, A. Roberge, J. Rodmann, J. Sanz-Forcada, E. Solano, K. Stapelfeldt, P. Thébault, S. Wolf, D. Ardila, M. Arévalo, C. Beichmann, V. Faramaz, B. M. González-García, R. Gutiérrez, J. Lebreton, R. Martínez-Arnáiz, G. Meeus, D. Montes, G. Olofsson, K. Y. L. Su, G. J. White, D. Barrado, M. Fukagawa, E. Grün, I. Kamp, R. Lorente, A. Morbidelli, S. Müller, H. Mutschke, T. Nakagawa, I. Ribas et H. Walker, « DUst around NEarby Stars. The survey observational results », Astronomy & Astrophysics, vol. 555,‎ , article no A11 (DOI 10.1051/0004-6361/201321050, Bibcode 2013A&A...555A..11E, arXiv 1305.0155)
  9. (en) J. S. Plaskett, W. E. Harper et R. K. Young, « Fourth list of spectroscopic binaries », Journal of the Royal Astronomical Society of Canada, vol. 13,‎ , p. 372–378 (Bibcode 1919JRASC..13..372P, lire en ligne)

Lien externe

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