Au matin de cette étape, le porteur du maillot rose, leader incontesté de ce Giro et à qui la victoire finale était promise, Marco Pantani, n'est pas autorisé à prendre le départ en raison d'un hématocrite de 52 %, supérieur aux 50 % autorisés[1]. Le jeune Italien Paolo Savoldelli, révélation de cette épreuve, se retrouve donc en tête du classement au départ de l'étape mais refuse de porter le maillot rose[2]. Défaillant lors de cette étape, il perd près de 4 minutes sur son dauphin Ivan Gotti, qui endosse donc le maillot rose et va remporter son second Giro à la surprise générale[2].