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4 3 2 1 (roman)

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4 3 2 1
Auteur Paul Auster
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Roman
Version originale
Langue Anglais américain
Titre 4 3 2 1
Éditeur Faber & Faber
Date de parution 2017
Version française
Traducteur Gérard Meudal
Éditeur Actes Sud
Lieu de parution Arles
Date de parution
Nombre de pages 1019 (version brochée)
ISBN 2-330-09051-X
Chronologie

4 3 2 1 est le plus long roman de Paul Auster, publié en aux États-Unis puis en en France, sept ans après la dernière publication de l'auteur[1],[2]. Il raconte quatre versions différentes de la vie du même protagoniste.

Le roman raconte l'histoire d'Archie Ferguson à quatre périodes différentes et en quatre versions différentes. Chaque chapitre du livre est divisé en quatre parties qui décrivent les différentes versions de sa vie. Les quatre versions du personnage grandissent avec les mêmes parents juifs de la classe moyenne, Stanley et Rose, ainsi que beaucoup d'amis, y compris son amie ou petite amie Amy Schneiderman. Cependant, en raison de circonstances particulières, les quatre vies prennent des chemins très différents et les relations entre les personnages diffèrent d'une version à l'autre[3].

L'histoire suit l'enfance et les années de collège de Ferguson, sa vie amoureuse et ses engagements politiques. Elle se déroule à Newark (New Jersey) et à New York dans les années 1950 et 1960, pendant des événements marquants : guerre du Viêt Nam, luttes pour les droits civiques, élection et assassinat de Kennedy, émeutes de Newark[4].

Auster a travaillé sur le livre sept jours par semaine pendant trois ans. Avec 1 019 pages dans son édition française brochée, il est le plus long jamais publié par l'auteur[5].

Au moment de sa publication en , le livre a reçu aux États-Unis des critiques diverses. Michelle Doyen, dans le Los Angeles Times, a été très critique[1]. Mais dans le Seattle Times, David Takami a évoqué un livre « brillamment conçu »[2]. Le roman était classé 13e le sur la liste des Best Sellers du New York Times[6]. En , le roman était en lice pour le Man Booker Prize[7], remporté finalement par George Saunders.

En France, l'accueil a été très positif. Claire Devarrieux dans Libération parle d'un « roman vertigineux »[8]. Florence Noiville dans Le Monde loue la « construction sophistiquée » et la « forme expérimentale et étonnante » du roman[9] :

« Si l’on se perd parfois (mais avec délice) dans la forêt dense des arborescences, on retombe toujours sur ses pieds, c’est-à-dire sur les obsessions d'Auster. Bifurcations du destin, jeux vertigineux de l’identité et du hasard. Un grand roman gigogne et un prodigieux tour de force, tant formel que métaphysique. Et si « je » était quatre autres ? »

Références

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  1. a et b (en) Michelle Dean, « For a doorstopper, Paul Auster's '4 3 2 1' is surprisingly light », Los Angeles Times
  2. a et b (en) David Takami, « Paul Auster’s ‘4 3 2 1’: four versions of one man’s life », The Seattle Times,
  3. (en) « Split Lives: Paul Auster », PublishersWeekly.com,‎ (lire en ligne)
  4. (en) Siddhartha Mitter in Newark, « The Newark race riots 50 years on: is the city in danger of repeating the past? », sur the Guardian, (consulté le )
  5. (en) « How Paul Auster Delivered His Most Intricate Novel Yet », Esquire,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Hardcover Fiction Books - Best Sellers - February 19, 2017 - The New York Times » (consulté le )
  7. (en) « Man Booker Prize 2017: shortlist makes room for debuts alongside big names », sur The Guardian, (consulté le )
  8. Claire Devarrieux, « Un Archie peut en cacher un autre », sur Libération (consulté le )
  9. « Paul Auster se joue du hasard », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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