Aller au contenu

Ana Guevara

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Ana Guevara
Image illustrative de l’article Ana Guevara
Informations
Disciplines 400 m
Période d'activité 1996 - 2008
Nationalité Drapeau du Mexique Mexique
Naissance 4 mars 1977
Nogales
Taille 1.73 m
Masse 61 kg
Records
48 s 89 sur 400 m
Palmarès
Jeux olympiques - 1 -
Championnats du monde 1 - 2
Jeux panaméricains 3 1 -

Ana Gabriela Guevara Espinoza, née le à Nogales, est une athlète mexicaine, pratiquant le 400 m. Elle est également engagée en politique.

Née à Nogales, près de la frontière mexicano-américaine, Ana Guevara vient presque par hasard à l'athlétisme. Elle progresse régulièrement avec une 5e place lors des Jeux olympiques d'été de 2000. En 2001, elle s’installe en France à Angers où elle restera plusieurs années en s’entraînant au stade du Lac-de-Maine[1]. La même année, elle obtient la médaille de bronze aux Championnats du monde d'athlétisme 2001.

C'est le début d'une période où elle domine la discipline du 400 mètres, remportant 28 courses consécutives jusqu'en 2004, lors du meeting Golden League de Rome. Elle gagne ainsi la Golden League 2002.

Lors des Jeux olympiques d'été de 2004, elle est de nouveau battue, remportant toutefois la médaille d'argent.

Lors des Championnats du monde d'athlétisme 2005 à Helsinki, elle arrache une médaille de bronze dans une compétition redevenue très concurrentielle avec l'arrivée d'une nouvelle génération de coureuse américaine, la médaille d'or étant toutefois remportée par la bahamienne Tonique Williams-Darling.

Elle a annoncé qu'elle prenait sa retraite sportive le .

En 2012, elle est élue sénatrice pour le Parti du travail.

En , elle est agressée dans une rue par quatre hommes. Témoignant de cette expérience de violence sur les réseaux sociaux, elle s'y fait insulter par des internautes[2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. « Ana Guevara, reine du 400 m » dans Vivre à Angers, no  271, septembre 2003, page 6.
  2. « Mexique: Agressée, une sénatrice témoigne sur les réseaux sociaux et se fait insulter », 20minutes.fr, 30 décembre 2016.

Liens externes

[modifier | modifier le code]