Aller au contenu

Cinéma kirghiz

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'expression de cinéma kirghiz recouvre l'ensemble des activités de production et réalisation au Kirghizistan, d'abord comme composante du cinéma russe et soviétique puis de façon indépendante à partir de 1991. La production kirghize des années qui précèdent l'indépendance peut être distinguée de la production russe par la langue de tournage des films concernés ou par la nationalité de leurs réalisateurs.

Histoire du cinéma kirghiz

[modifier | modifier le code]
  • Les années 1960 ont été surnommées « le miracle kirghiz » (années 1960)[1]
  • Dinara Assanova (1942-1985) : Le Pivert n'a pas mal à la tête (Не болит голова у дятла) (1977)
  • Adolf Bergunker (ru) (1906-1989) : Djoura (Джура, 1964)
  • Iouri Boretski (ru) (1935-2003) : La Cascade (1973), Ici se rassemblent les cygnes (1973)
  • Larissa Chepitko (1938-1979) ; Chaleur torride (Znoj, 1963)
  • Izya Gerstein (ru) : Le Changement (1965), Retourne-toi, camarade (1970c)
  • Aleksandr J. Karpov (1922-) : Loin dans les montagnes (1958)
  • I.Kobyzevym, Mon erreur (1957)
  • Andreï Sakharov, Pass (1961)
  • B.Shamshieva, Le Vaisseau Blanc (1975)
  • T. Okeev, Red Apple (1975)
  • U.Ibragimova, Champ Aisuluu (1976)
  • Vladimir Nemoljaev (1903-) : Toktogoul (1959)
  • Alekseï Ochkine (1922-2003) : La Jeune Fille du Tian-Chan (1960)
  • T.Okeeva, Oulan (1977)
  • Vassili Pronine (1905-) : Saltanat (1955)
  • Marianna Rochal (1925-) : La Rue des cosmonautes (1963)
  • Isenov Sagynbek (1934-) : La Dispute des chiffres (1977)
  • Aleksej Saharov (1934-) : La Légende du cœur de glace (1957), Le Col (1961)
  • B.Shamshiev, Parmi les gens (1978)
  • T.Razzakova, Les vagues meurent sur les rives (1980)
  • Algimantas Vidugiris : Chacun suit son chemin (У каждого своя дорога, 1965)

Depuis 1991

[modifier | modifier le code]

Le cinéma kirghiz a connu d'importantes difficultés après l'indépendance du pays en 1991[1].

Depuis la fin des années 1990, Aktan Abdykalykov, dit Aktan Arym Kubat à partir de 2003, est l'un des rares réalisateurs kirghiz à être régulièrement distribué de façon internationale.

Réalisateurs

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Aisuluu Busurman, « Quel miracle kirghiz? », sur novastan.org, .
  2. « Asie centrale », sur Asie-centrale.com (consulté le ).

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (en) Michael Rouland, Gulnara Abikeyeva et Birgit Beumers, Cinema in Central Asia : Rewriting Cultural Histories, I.B. Tauris, coll. « KINO: The Russian Cinema Series », , 272 p. (ISBN 978-1-84511-901-0, lire en ligne)
  • Joël Chapron, « Une (petite) histoire du cinéma kirghize », Culture & Musées, no 12,‎ , p. 128-133 (lire en ligne, consulté le )

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Lien externe

[modifier | modifier le code]