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Claude Simard

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Claude Simard
Fonctions
Ministre du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche

(4 ans et 26 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Prédécesseur Guy Saint-Pierre
Successeur Yves Duhaime
Député à l'Assemblée nationale du Québec

(6 ans, 6 mois et 26 jours)
Élection 29 avril 1970
Réélection 29 octobre 1973
Circonscription Richelieu
Législature 29e et 30e législature du Québec
Groupe politique Parti libéral du Québec
Prédécesseur Maurice Martel
Successeur Maurice Martel
Ministre d'État responsable du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche

(8 mois et 29 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Ministre d'État à l'Industrie et au Commerce

(2 ans, 5 mois et 19 jours)
Premier ministre Robert Bourassa
Gouvernement Bourassa (1)
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Montréal (Québec, Canada)
Date de décès (à 77 ans)
Lieu de décès Sainte-Anne-de-Sorel (Québec, Canada)
Nationalité Canadienne
Parti politique Parti libéral du Québec
Famille Robert Bourassa (beau-frère)
Diplômé de Université d'Ottawa
Profession Industriel

Claude Simard (né le et mort le ) est un industriel et homme politique québécois. Membre du Parti libéral du Québec, il est député à l'Assemblée nationale du Québec de 1970 à 1976 et membre du conseil des ministres du gouvernement de Robert Bourassa.

Claude Simard est un membre de la famille Simard, qui possédait plusieurs entreprises industrielles dans la région de Sorel, dont le chantier de construction navale Marine Industries et des fonderies[1],[2]. Il est diplômé en commerce et en administration à l'Université d'Ottawa[3].

Carrière politique

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Le , Claude Simard est choisi candidat du Parti libéral du Québec dans la circonscription de Richelieu, en vue des élections générales du suivant[4]. Il est à ce moment président des Fonderies de Sorel et de United Towing and Salvage[4]. Le jour du scrutin, il défait le député sortant Maurice Martel, de l'Union nationale, par 2 228 voix[5].

Lors de la formation de son cabinet, le premier ministre Bourassa nomme Claude Simard ministre d'État à l'Industrie et au Commerce[3]. Il lui ajoute en la responsabilité de ministre d'État responsable du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche[3]. En , Claude Simard devient ministre de plein titre du Tourisme, de la Chasse et de la Pêche, poste qui était auparavant occupé par Guy Saint-Pierre[6]. L'éditorialiste Laurent Laplante, dans Le Devoir, rapporte cependant que des fonctionnaires « déploraient déjà l'ineptie » du ministre[7].

Un des dossiers principaux traités par le ministre Simard est la disparition éventuelle des clubs privés de chasse et de pêche occupant des terres de la Couronne (terres de l'État) au moyen de baux à long terme[8],[9]. L'objectif des interventions du gouvernement est de redonner accès à la population aux territoires de chasse et de pêche[10].

Possibilité de conflits d'intérêts

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Claude Simard détient une part des actions du holding familial Claurémiand ltée, lequel est propriétaire, entre autres, des Formules mécanographiques Paragon ltée, une société qui a de nombreux contrats avec le gouvernement[3],[11]. À la suite de directives fermes énoncées par le premier ministre[12], il remet à une fiducie les actions qu'il détient dans ces sociétés[13],[14].

Retrait de la vie politique

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À l'approche de nouvelles élections générales, Claude Simard décide de se retirer de la vie politique, trouvant difficile de concilier la vie publique et la gestion des affaires familiales[15]. Il retourne au poste de président de Claurémiand ltée et est administrateur de plusieurs sociétés. Il est également conseiller en gestion à partir de 1991[3].

Liens familiaux

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Depuis le mariage de sa sœur Andrée avec Robert Bourassa en , il est le beau-frère du futur premier ministre[3].

Notes et références

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  1. Marie-Pier Frappier, « L'esprit entrepreneurial de Joseph, Édouard et Ludger Simard à Sorel », sur Les Affaires, (consulté le )
  2. « Marine Industries Limited », sur Répertoire du patrimoine culturel du Québec, (consulté le )
  3. a b c d e et f « Claude Simard (1938-2016) », sur Assemblée nationale du Québec, (consulté le )
  4. a et b « Me Luc Forcier se désiste en sa faveur - M. Claude Simard choisi candidat du Parti libéral », sur Le Nouvelliste - édition Sorel, (consulté le )
  5. « Les résultats électoraux depuis 1867, René-Lévesque à Rivière-du-Loup–Témiscouata », sur Assemblée nationale du Québec (consulté le )
  6. Raymond Gagné, « Nos loups semblent être plus rusés que nos gouvernants », sur Le Soleil, (consulté le )
  7. Laurent Laplante, « Une session déterminante à Québec? », éditorial, sur Le Devoir, (consulté le )
  8. Henri Poupart, « Retour aux clubs privés de chasse et de pêche », sur La Presse, (consulté le )
  9. André-A. Bellemare, « Claude Simard devrait « nettoyer » son ministère », sur Le Soleil, (consulté le )
  10. André-A. Bellemare, « Disparition de plusieurs clubs privés en 1976 et démocratisation de la pêche au saumon », sur Le Soleil, (consulté le )
  11. Marcel Desjardins, « Bourassa minimise-t-il les conflits d'intérêts ? », sur La Presse, (consulté le )
  12. Gilles Gariépy et Rhéal Bercier, « Fermes directives de Bourassa sur les conflits d'intérêts », sur La Presse, (consulté le )
  13. Gilbert Athot, « Conflits d'intérêt : les ministres suivent la directive de Bourassa », sur Le Soleil, (consulté le )
  14. Gilbert Athot, « Paragon n'apparaît plus dans le décor », sur Le Soleil, (consulté le )
  15. Philippe Gagnon, « Bourassa à la recherche de forces neuves - Six ministres et douze députés libéraux vont céder leur place », sur La Presse, (consulté le )

Article connexe

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Liens externes

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