Delphine Letort
Naissance | |
---|---|
Nom de naissance |
Delphine Letort |
Nationalité |
Française |
Formation |
Université de Rennes 2 |
Delphine Letort, née le à Dinan, est professeure en études américaines et filmiques à l’université du Mans.
Biographie
[modifier | modifier le code]Delphine Letort est titulaire d’un doctorat en études anglophones obtenu en 2002 à l’université Rennes 2 Haute Bretagne. Elle a soutenu sa thèse «Du film noir au néo-noir: mythes et stéréotypes en représentation (1941-2002)» sous la direction de Nicole Vigouroux-Frey.
Elle est nommée maîtresse de conférences à l’université du Mans en 2005, puis professeure des universités dans cet établissement en 2017.
Elle a dirigé le laboratoire 3L.AM (Langues Littératures Linguistiques des universités d’Angers et du Mans) de 2018 à 2023. Elle est directrice de la Revue LISA depuis 2016 (codirectrice avec Nicole Cloarec depuis 2019) et est membre du comité scientifique de la revue Black Camera: an International Film Journal (Rédacteur en chef: Michael T. Martin) depuis 2013[1].
Delphine Letort a dirigé deux thèses: Abderrahmene Bourenane (L’héritage orientaliste dans le cinéma hollywoodien, 2022), Myriam Mellouli ([Le film de boxe, 1891-2023: le combat d’un genre, 2023) et co-dirigé 2 autres thèses avec Éliane Elmaleh: Ana-Catharina Santos Silva (Art et politique: les Afro-Américains à Los Angeles, 1965-1976, 2021), Clément Grouzard (Les représentations politiques aux États-Unis dans les arts, les médias et au cinéma (1980-2016): entre engagement et posture critique, 2021)[2]
Axes de recherche
[modifier | modifier le code]Sa thèse a été publiée sous le titre Du film noir au néo-noir: mythes et stéréotypes de l’Amérique (1941-2008), ouvrage qui «parvient à rendre sensible la dynamique d’un genre fluctuant, à expliquer sa ‘disparition’ et à analyser ses formes rémanentes[3].» Elle a écrit le premier ouvrage dédié aux documentaires de Spike Lee –The Spike Lee Brand : a Study of Nonfiction Film (SUNY, 2015). Charlene Regester observe que: «This book is a substantive examination of Lee’s documentary filmmaking practice and strongly contributes to the canon on Spike Lee. Letort’s work is a major contribution not just to Lee’s documentary work but to documentary filmmaking as she interrogates a variety of practices and theories necessary to understanding Lee’s work[4].» Zachary Ingle ajoute: «Letort's work fills much of the scholarly void concerning Lee's non-fiction[5]» tandis que Ryan Engley précise «Letort’s research brings its own argument on the ethics, limits, and uses of documentary film through the specific example of Spike Lee’s nonfiction cinema[6].» Delphine Letort a également écrit Barry Jenkins and the Legacies of Slavery: The TV Series Adaptation of The Underground Railroad (2023).
Livres
[modifier | modifier le code]- Du film noir au néo-noir : mythes et stéréotypes de l’Amérique (1941-2008), Paris, L’Harmattan, coll. « Sang maudit », , 330 p.
- (en) The Spike Lee Brand : A Study of Documentary Filmmaking, Albany, State University of New York Press, , 286 p.
- (en) Barry Jenkins and the Legacies of Slavery : The TV Series Adaptation of The Underground Railroad, Lanham, Lexington Books, .
Références
[modifier | modifier le code]- Laboratoire de Recherche 3L.AM, « Membres du Laboratoire » .
- Agence Bibliographique de l'Enseignement Supérieur Francaise, « Thèse.fr » .
- Floriane Lopez, « A l’ombre du rêve américain : le Film noir et ses formes rémanentes » , sur Nonfiction, (consulté le ).
- (en) Charlène Regester, « Delphine Letort, The Spike Lee Brand: A Study of Documentary Filmmaking », Film Journal, vol. 3, (lire en ligne )
- (en) Zachary Ingle, « The Spike Lee Brand: A Study of Documentary Filmmaking by Delphine Letort (review) », Film & History: An Interdisciplinary Journal, vol. 47, no 1, , p. 94-95 (lire en ligne )
- (en) Ryan Engley, « The Spike Lee Brand A Study of Documentary Filmmaking (Reviwed) » , sur cercles.com.