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Diocèse de Versailles

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Diocèse de Versailles
Image illustrative de l’article Diocèse de Versailles
Logo du diocèse de Versailles depuis 2013
Informations générales
Pays France
Église Catholique Romaine
Rite liturgique Romain
Type de juridiction Diocèse
Création 1801
Affiliation Église catholique en France
Province ecclésiastique Diocèse de la Province ecclésiastique de Paris
Siège Versailles, France
Conférence des évêques Conférence des évêques de France
Titulaire actuel Luc Crepy
Langue(s) liturgique(s) français
Calendrier Grégorien
Territoire Yvelines
Population totale 1 394 266
Site web site officiel
Image illustrative de l’article Diocèse de Versailles
Localisation du diocèse
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Le diocèse de Versailles (en latin : Dioecesis Versaliensis) est un diocèse de l'Église catholique romaine française couvrant le département des Yvelines (moins les paroisses de Bonnelles et Sainte-Mesme rattachées au diocèse d'Evry-Corbeil-Essonnes) et la paroisse de Seraincourt du département du Val-d'Oise, sur une superficie de 2 270 km2 et 1 352 141 habitants en 2006, et rattaché à la Province ecclésiastique de Paris correspondant à la région Île-de-France. Il a été érigé le dans le territoire de l'ancien département de Seine-et-Oise et son siège épiscopal constitué à Versailles en la cathédrale Saint-Louis de Versailles.

Luc Crépy a été nommé évêque de Versailles le après la démission d'Éric Aumonier, le .

Avant la création du diocèse

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Logo du diocèse avant juin 2013

Avant 1791, le diocèse de Versailles n'existait pas. Il appartenait par parties à quatre diocèses

Son territoire actuel était situé dans la province impériale romaine de Gaule lyonnaise (Lugdunensis) puis, après les « invasions barbares », dans la dernière poche romaine résistant, le royaume de Soissons. À partir du Moyen Âge, il était situé dans la province d'Île-de-France.

Le , les députés adoptent le décret de la division de la France en départements. La province d'Île-de-France est alors divisée en cinq départements :

  • 1. Seine (Paris)
  • 2. Seine-et-Oise (Versailles)
  • 3. Seine-et-Marne (Melun)
  • 4. Oise (Beauvais)
  • 5. Aisne (Soissons)

Le diocèse constitutionnel

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Le , les députés adoptent la constitution civile du clergé en vertu de laquelle chaque diocèse est redécoupé et délimite un département. Le diocèse de Versailles correspond au département de Seine-et-Oise.

Le , le collège des électeurs de Seine-et-Oise élit le premier évêque constitutionnel du diocèse de Versailles, le curé de Gommecourt, Jean-Julien Avoine. Il est consacré à Paris en mars 1791, et a comme siège-cathédrale l'église Notre-Dame de Versailles. Il n'est donc pas reconnu par Rome.

Le pape Pie VI publie les brefs Quod aliquantum, le , et Caritas, le suivant, par lesquels les élections épiscopales et paroissiales sont déclarées nulles et les consécrations d'évêques sacrilèges. Les députés en interdisent la publication.

Le , pendant le règne de la Terreur, les églises Saint-Louis et Notre-Dame de Versailles sont transformées en temple de l'Abondance et en temple de la Raison. L'évêque Jean-Julien Avoine décède quelques jours plus tard et le siège de l'évêché reste vacant pendant plus de trois ans.

Le , Augustin-Jean-Charles Clément, président du synode du diocèse de Versailles, publie une lettre à tous les curés du diocèse de Seine-et-Oise, afin d'élire un évêque pour le diocèse, et neuf archiprêtres pour les neuf districts : Corbeil, Dourdan, Étampes, Gonesse, Mantes, Montfort, Pontoise, Saint-Germain et Versailles.

Le , les révolutionnaires vendent l'église Notre-Dame de Versailles et Clément choisit l'église Saint-Louis pour cathédrale. Le suivant, Clément devient le deuxième évêque constitutionnel du diocèse de Versailles.

Le diocèse concordataire

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Après treize mois de négociations entre l'abbé Étienne-Alexandre Bernier, et le conseiller d'État Emmanuel Crétet, le , le cardinal secrétaire d'État du Vatican, Ercole Consalvi, signe avec Joseph Bonaparte, frère du Premier consul Napoléon Bonaparte, les trente-neuf articles du concordat. Le texte précise qu'il sera fait « une nouvelle circonscription des diocèses français ». Le , la bulle Ecclesia Christi du pape Pie VII ratifie le concordat. Le pape reconnait certains des nouveaux diocèses.

Le , le cardinal Caprara légat du pape Pie VII, signe des décrets avec Jean-Étienne-Marie Portalis, conseiller d'État, et Hugues-Bernard Maret, secrétaire d'État de Napoléon Bonaparte.

L'évêque constitutionnel Louis Charrier, après avoir fait allégeance au pape le , devient le , le premier évêque concordataire du diocèse de Versailles.

Le , le cardinal Caprara signe le décret de constitution du diocèse de Versailles : « Nous élevons la ville de Versailles au rang de cité épiscopale, Érigeons et instituons en cathédrale l'église Saint-Louis. Nous soumettons l’évêque de Versailles à l'archevêque de Paris métropolitain ».

Le diocèse comprend 689 paroisses et appartient à la province ecclésiastique de Paris.

Le , le pape Pie VII, venu pour le sacre de Napoléon à Paris, est accueilli en la cathédrale Saint-Louis.

Le diocèse actuel

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Le général de Gaulle fait voter la loi du 10 juillet 1964 qui prévoit la division du département de Seine-et-Oise en trois nouveaux départements, ce qui incite le Vatican à ériger trois diocèses pour ces trois départements :

Neufs communes (Chaville, Garches, Marnes-la-Coquette, Meudon, Rueil-Malmaison, Saint-Cloud, Sèvres, Vaucresson et Ville-d'Avray) sont rattachées au département des Hauts-de-Seine (diocèse de Nanterre).

Le , le pape Paul VI publie sa lettre qui divise le diocèse de Versailles en trois diocèses.

Le , Paul VI nomme Louis Simonneaux, premier évêque du diocèse de Versailles « raccourci ». Il est consacré le suivant par le cardinal Gouyon.

En 2010 et 2011, l'évêque Éric Aumonier organise un synode diocésain, qui aboutit à seize décrets synodaux pour progresser dans la vie humaine, l'évangélisation, l'accompagnement de chacun dans la démarche de foi. Ce plan synodal est prévu pour dix ans avec chaque année un bilan de celui-ci.

Du 12 janvier au 23 novembre 2014 se déroule l'année jubilaire du diocèse avec les huit cents ans de la naissance et du baptême de Saint Louis à Poissy le [1].

En février 2018, le diocèse met en place un service d'écoute anonyme et gratuit[pourquoi ?], nommé Family Phone, permettant de diriger les personnes en souffrance vers des professionnels (psychologues, avocats, médiateurs...)[2].

Abus sexuels

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Cathédrale Saint-Louis de Versailles

En 2019, le prêtre Laurent Thuillier, du quartier Porchefontaine à Versailles, est mis en examen pour « viol sur personne majeure, agression sexuelle sur mineure, harcèlement moral et sollicitation sexuelle envers une mineure de moins de 15 ans »[3].

En 2019, une femme porte plainte contre le prêtre Jean-Jacques Villaine, pour des abus sexuels, alors qu’elle était jeune majeure[4]. En octobre 2022, l'évêque Luc Crepy est mis en cause pour avoir gardé sous silence, de 2021 à 2022, date du décès du prêtre Jean-Jacques Villaine chef de chœur à la cathédrale Saint-Louis de Versailles, la condamnation canonique de celui-ci mis en cause pour abus sexuel[5],[6]. L’association Comme une mère aimante lance un appel en février 2023 pour retrouver d'autres victimes du prêtre[7].

François de Foucauld, prêtre du diocèse, publie en décembre 2021, une tribune dans le quotidien La Croix, sur le silence de l'église à propos des abus sexuels en son sein [8]. Il se suicide le . Après 18 ans dans plusieurs paroisses du diocèse de Versailles, il n'avait plus de mission depuis septembre 2021 à la suite d'un conflit avec sa hiérarchie qualifé d' « abus de pouvoir et d’une contrainte au silence » par l'évêque Luc Crépy[9],[10].

Diocèse constitutionnel

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Les évêques de Versailles

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Les évêques originaires de Versailles ou passés par cette ville

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Subdivisions

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Le diocèse est composé de 13 doyennés et chacun est constitué en plusieurs groupes paroissiaux (l'équivalent d'une paroisse).

Lieu de formation

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Le Grand séminaire de Versailles est le séminaire diocésain formant les futurs prêtres du diocèse de Versailles (Département des Yvelines).

Ce séminaire accueille chaque année des jeunes hommes désirant devenir prêtre. Après une année de propédeutique à la Maison Saint-Jean-Baptiste, ils suivent deux années de formation au séminaire de Versailles avant de rejoindre le séminaire français de Rome, le séminaire du Studium de Notre-Dame de Vie ou encore celui du séminaire de Paris pour quatre dernière années de formation. Au terme d'au moins sept années de formation, ils sont ordonnés prêtres.

Notes et références

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  1. Père Éric Courtois, « Saint Louis, un baptisé à suivre », sur catholique78.fr (consulté le )
  2. « Family phone, l'Église au téléphone pour les personnes en souffrance », sur Famille Chrétienne, (consulté le )
  3. « Un prêtre de Versailles mis en examen pour viol », sur La Croix, (consulté le )
  4. Elisabeth Gardet, « « Je n’avais plus de libre arbitre » : attouchements, viols… Céline, trois ans sous l’emprise d’un prêtre », sur Le Parisien, (consulté le )
  5. « Après l'affaire Santier, la révélation d'un autre cas à Versailles crée le malaise », sur La Vie.fr, (consulté le )
  6. « Abus sexuels : une sanction visant un prêtre de Versailles révélée quelques jours après sa mort », sur La Croix, (consulté le )
  7. Elisabeth Gardet, « Abus sexuels : une association de paroissiennes lance un appel pour retrouver des victimes du père Villaine », sur Le Parisien, (consulté le )
  8. « Abus : « La contrainte au silence dans l’Église ne passe plus » », sur La Croix, (consulté le )
  9. « Le diocèse de Versailles mis en cause après le suicide d'un prêtre », sur Cath.ch, (consulté le )
  10. « Le suicide d’un prêtre nourrit les questions sur la gouvernance dans l’Eglise catholique », sur Le Monde, (consulté le )
  11. a été 10 ans vicaire général du diocèse

Bibliographie

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  • Dominique Grascoeur, Les Évêques de Versailles : Bicentenaire du diocèse 1802-2002, Éditions Soceval, , 46 p. (ISBN 9782903242312).

Articles connexes

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Liens externes

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