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Discussion:Śūnyatā

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Proposition d'amélioration de l'introduction

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Je me suis permis de modifier, mais je laisse ici la partie en question : "
La śunyǎtá, la vacuité en tant que concept ne se rencontre pas dans le bouddhisme hînayâna : c'est un concept du mahâyâna. En revanche, si la vacuité n'est pas décrite comme telle dans le hînayâna, elle y est déjà présente, car elle fait partie de l'enseignement du Bouddha. Elle est en effet issue du concept d'anatta, ou non-soi : non seulement les êtres humains n'ont pas de soi, mais aucun phénomène ne possède une telle identité.
"

Buddho 26 novembre 2005 à 19:54 (CET)[répondre]

Vacuité et hindouisme

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La vacuité n'est pas une notion qui relève de la philosophie indienne (hormis le bouddhisme) et qu'il ne faut surtout pas confondre avec Brahman ou Atman. Siddhārtha Gautama avant d'être le Bouddha historique a d'abord vécu selon les diverses traditions la vie d'ascète ou de Samnyâsin sans être de la caste des Brahmanes. Il faut donc veiller à ne pas mettre de la confusion sur des notions de grande importance. D'autre part, j'ajoute que la vacuité ne peut se comprendre dans le bouddhisme qu'associée à la notion de Bodhisattva c'est-à-dire celui ou cela qui personnifie la compassion des Bouddhas. GLec (d) 18 mars 2009 à 12:56 (CET)[répondre]

Votre dernière phrase est fausse, on trouve mention de la vacuité ("suññatā" en pâli) assez fréquemment dans le canon pali et c'est une notion complètement intégrée par le Theravâda, même si ça n'a pas donné lieu au foisonnement qu'il y a eu ensuite dans les écoles postérieures. Donc rien à voir avec la notion de bodhisattva. Quant à la partie hindouisme, je ne connais pas assez le sujet pour en parler ; il conviendrait de mettre le bandeau "à sourcer" uniquement sur cette section si c'est elle qui pose problème.Dilbert (d) 18 mars 2009 à 18:55 (CET)[répondre]
Vous oubliez Dilbert que le bouddhisme ancien fait partie de la philosophie indienne nāstika. Qu'a à voir Śūnyatā avec l'hindouisme qui est en quelque sorte une spécificité du bouddhisme tibétain? GLec (d) 18 mars 2009 à 19:03 (CET)[répondre]
Je n'ai pas dit que Śūnyatā avait un rapport avec l'hindouisme, ce que je dis est qu'il en a un avec le bouddhisme, et même avec toutes les variétés de bouddhisme.Dilbert (d) 18 mars 2009 à 19:11 (CET)[répondre]
Donc selon votre sens, puisque l'artile à pour titre "Śūnyatā", il y a une section qui pose problème. Alors que fait-on... .Émoticône GLec (d) 18 mars 2009 à 19:15 (CET)[répondre]
Je ne suis pas l'auteur de cette section, et je ne suis pas qualifié pour juger de sa pertinence. Śūnyatā n'est évidemment pas un thème central de l'hindouisme, mais certains mystiques hindouistes en parlent quand même (par exemple Swâmi Siddheswarânanda), et il y a la citation (hindouiste) du Vijnana Bhairava Tantra (celle-là, c'est moi qui l'avais mise) qui dit que "le monde est vide" (en voilà une source). Donc ça me semblerait un peu rapide de supprimer cette section. A sourcer mieux, oui, peut-être. Dilbert (d) 18 mars 2009 à 19:35 (CET)[répondre]
Dilbert, cela (la section) ne relève pas de la mystique mais de la métaphysique indienne, donc pourquoi supprimer au lieu de discuter en tranquillité ( il y a le temps Émoticône) en apportant des sources? Émoticône sourire GLec (d) 18 mars 2009 à 19:43 (CET)[répondre]

J'ai déplacé le bandeau vers la section à sourcer. Amicalement, GLec (d) 19 mars 2009 à 11:19 (CET)[répondre]


Buddho et GLec se trompent manifestement quand ils affirment que Śūnyatā est absente dans les textes du Petit Véhicule. Le Bouddha en parle notamment dans le Court Soutra sur la Vacuité et dans le Grand Soutra sur la Vacuité, qui appartiennent tous deux au canon pâli. La vacuité n'a peut-être pas toute l'ampleur qu'elle va prendre dans le Grand Véhicule; mais pourtant elle est loin d'y être négligeable ! Je confirme donc avec force les propos de Dilbert! La vacuité est bien présente comme thème dans toutes les variétés du bouddhisme, et pas seulement le bouddhisme tibétain! On lira avec profit les ouvrages de Thich Nhat Hanh ("Sur les traces de Siddhartha" notamment examine en filigrane les liens philosophiques entre les textes du Petit et du Grand Véhicule. "Le silence foudroyant" fait le lien entre le soutra du Diamant et un texte du canon pâli). Bien à vous, vous qui êtes vide d'une existence propre! Fred L., le 28 février 2010.

Bonjour. Pour ma part et pour rectifier ce que vous exprimez ci-dessus, je n'ai jamais affirmé cela. Pour rappel, la section concernait la pose d'un bandeau « Â sourcer » et particulièrement le paragraphe « Dans l'hindouisme » que Dilbert a quelque peu référencée depuis. En ce qui me concerne, il n'y a donc pas lieu de rouvrir cette section Émoticône. Cordialement, GLec (d) 1 mars 2010 à 07:26 (CET)[répondre]

Commentaires en vue d'amélioration

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"Selon la thèse de la vacuité" : peut-être faudrait-il éviter de parler de "thèse". Cela fait penser au sanskrit dṛṣti que précisément la vacuité est censée évacuer.

"d'interdépendance ou de relativité : la vacuité n'est pas un concept qui relève seulement de la pensée discursive" : Il me semble que la formulation est, au mieux, ambiguë : La même précaution devrait être prise que plus haut. concept ou pensée discursive fait référence au terme sanskrit vikalpa qui est là encore ce que la vacuité est censé écarter. Voir Bh€āvan€ākrama III, p. [7].16. Si on parle de pensée discursive à propos de la vacuité, alors il faudra prendre soin de préciser que la vacuité est elle-même vide. Ce point mérite à lui seul une section où l'on traiterait de la vacuité comme outil (upekṣā). A cet égard, la citation de Conze, dessous, est très éclairante. Voir aussi Viévard, "La vacuité et sa valeur instrumentale", Journal Asiatique, 288, 2000.

"La vacuité est l'objet de la Prajñaparamita, la Perfection de la Sagesse, groupe de sûtras du Mahâyâna portant sur la sagesse transcendante, centrée autour de la vacuité" : oui, mais pas uniquement. Les ouvrages de N€āg€ārjuna en parlent comme tous ceux des m€ādhyamika. Cette phrase introduit de l'imprécision.

".. dans son Rātnavalī, Ārya Nāgārjuna dit que tant qu'on a l'appréhension des agrégats (ou phénomènes = dharmas), on aura une appréhension du soi personnel (skt. skandhagraho yavad asti, tavad evaham iti api)" : Il manque la référence précise au texte. De plus, dans la traduction ne pas ajouter "dharma", le sanskrit dit skandha. Je n'ai pas cherché, mais le sanskrit n'est pas correctement orthographié. Au mieux, il y a une erreur à ev€āham.

Manque les références où les listes des 4 et des 18 vacuités.