Discussion:Owen Gingerich
Lien mort
[modifier le code]Bonjour à tous les passants,
Le lien vers le Bethel College, cité 3 fois dans l'article ne fonctionne pas. Je viens d'adresser un mail au College pour leur demander s'ils peuvent le remettre en service. S'ils me répondent, je compléterai ce message. Sinon, je modifierai l'article d'ici un petit mois (si je n'oublie pas).
Le bonsoir du soir à tous les passants du crépuscule. hop ! Kikuyu3 Sous l'Arbre à palabres 31 mai 2010 à 20:55 (CEST)
Traduction de la biblio
[modifier le code]Les titres des ouvrages ne devraient pas être traduits, sauf quand ils existent en français, le titre original devrait quand même apparaître. C'est nécessaire si on cherche à accéder à l'ouvrage. J'en ai repris certains [problème réglé sauf erreur, d'autres traductions pourraient exister].
Après lecture rapide de l'article, la traduction du texte est à relire sérieusement. Proz (d) 23 mai 2012 à 21:59 (CEST)
Autorité de Gingerich
[modifier le code]Sur la page de Copernic, j'ai été amené à dire que le livre de Gingerich intitulé "The book nobody read", New York, 2004, n'était pas très bon. Bien sûr, on m'a contredit, car je n'apportais pas d'arguments précis. Donc, j'ai fait l'effort de relire ce livre et d'y relever les erreurs suivantes :
Page 2 : Copernic "went to school in Cracow". Non, il est allé à l'université de Cracovie. Soit Gingerich croit vraiment qu'il est allé à Cravcovie étant enfant, soit il considère qu'une université est la même chose qu'une école pour enfants. Dans les deux cas, il se trompe.
Page 2 : "did his important astronomical work in the 1500s". Gingerich affirme ça avec beaucoup d’aplomb, alors qu'on en a aucune preuve. Au contraire, Copernic dit lui-même qu'il s'est intéressé à l'astronomie surtout à partir de 1515 quand le pape a demandé la durée précise d'une année pour réviser le calendrier julien. Dans De revolutionibus, Copernic mentionne une quarantaine d'observations, donc la très grande majorité sont postérieures à 1514. Il y en a une de 1500, mais elle fausse, ce qui prouve que Copernic a mal noté son observation, ou, plus vraisemblablement, qu'il a reconstitué cette observation en se trompant.
Page 3 : Erreur dans la date de la biographie écrite par Gassendi. Gingerich écrit 1554, alors que c'est 1654.
Page 10 : "Rheticus as Copernicus' only disciple". C'est faux. D'abord Rheticus n'était pas vraiment un disciple. Il était plutôt une sorte d'agent littéraire. Ensuite, Copernic a eu des camarades astronomes beaucoup plus proches que Rheticus, par exemple Giese, Dantiscus, Werner, Wapowski, etc.
Page 10 : "Wittenberg, the bub of the German educational system". Voilà une nouvelle imprécision de Gingerich. Il croit que l'Allemagne unifiée existait déjà, et il croit qu'il n'y avait aucun centre éducatif en Allemagne ailleurs qu'à Wittenberg. Pourtant il existait déjà les universités de Heidelberg, Cologne, Erfurt, Leipzig, Rostock, Greifswald, Freiburg, ingolstadt, Mayence, Tübingen, et Würzburg. Il aurait eu raison s'il s'était limité à la Saxe, au lieu de l'Allemagne en entier.
Page 11 : Rheticus "His father was convicted of swindling". Non, il n'a pas été condamné pour escroquerie, mais pour sorcellerie ("durch zauberey schadenn oder nachteill zufueget"). Gingerich n'est pas très rigoureux.
Page 12 : Rheticus "Besides being immensely interested in astrology". Gingerich exagère en écrivant "immensely". Il n'y aucune preuve d'un intérêt "immense" de Rheticus pour l'astrologie.
Page 12 : Rheticus "we can suppose he learned about Copernicus during his visit to Schöner in Nuremberg." Gingerich ignore donc que Melanchton et Dantiscus connaissaient Copernic, et que c'est l'un des deux qui en a parlé à Rheticus quand il était à Wittenberg.
Page 13 : "Gemma found out about Copernicus from a well-born Pole, Johannes Dantiscus, who had spent some time in the Low Countries and who had then served as Gemma's patron." D'abord Gingerich croit que Gemma est un nom de famille, alors que ce n'est qu'un prénom. Il aurait fallu utiliser son surnom Frisius, utilisé par ses contemporains, ou son nom de famille Reinerszoon. Ensuite Dantiscus est né à Danzig, qui, à l'époque, était une ville libre, indépendante de la Pologne. Enfin, il est très peu probable que Dantiscus ait été le "patron" de Frisius. Frisius est né en 1508. Il n'a pas vécu à Bruxelles. Dantiscus est né en 1485. Il est allé quelques temps entre 1520 et 1530 dans les "Pays Bas", principalement à Bruxelles. Gingerich ignore que Dantiscus a eu une fille en Belgique. Frisius et Dantiscus ne se connaissaient pas avant que Frisius ne publie Cosmographia en 1529, qui est un livre que Dantiscus dit avoir apprécié. Bref, cette phrase de Gingerich comporte trois inexactitudes.
Page 13 : "Rheticus on his journey to Frauenburg took along three handsomely bound large volumes for Copernicus". Gingerich affirme cela péremptoirement, sans en avoir la moindre preuve. On sait que Copernic a reçu des livres de son éditeur, mais on ne sait pas du tout à quel moment il les a reçus. Gingerich invente.
Page 13-14 : "Rheticus must have intended a relatively short visit to Frauenburg, little imagining that his sojourn would stretch not just for a few weeks but for several years." C'est faux. Gingerich croit que Rheticus n'a fait qu'un seul voyage à Frauenburg. En réalité Rheticus a fait plusieurs courts voyages jusqu'à Frauenburg. Il n'est pas resté là-bas à attendre sans rien faire pendant plusieurs années. Il est rentré à Wittenberg. On en a la preuve. D'ailleurs Gingerich lui-même se contredit dans une note page 17 : "There is recently discovered evidence that Rheticus actually returned to Wittenberg in December 1540".
Page 14 : Copernic "had neither students nor colleagues who could understand the technicalities of what he was doing." C'est archi-faux. Copernic avait des amis et des collègues astronomes. Dantiscus, comme on l'a vu plus haut, était capable de lire et de comprendre la Cosmographia de Frisius et il avait lu et annoté les travaux de Copernic. Ensuite, il y avait Giese, qui était le grand ami de Copernic et qui était aussi astronome. Et il y en avait bien d'autres comme Werner, Wapowski, etc.
Page 14 : "But in those days, before the Catholic conservatives at the Council of Trent had finally hardened the ecclesiastical lines, the Protestant struggle was still viewed as an intra-family quarrel." Gingerich montre ici qu'il a une vue très superficielle des affaires de l'Eglise. Rosen, bien que juif comme Gingerich, était un grand connaisseur des affaires chrétiennes, et jamais il n'aurait dit une chose qui est aussi simplificatrice et partiellement fausse.
Page 15 : Copernic "had nver had a disciple, someone to whom he could introduce the intricacies of his astronomy." Gingerich ne connait pas Werner, Giese, Wapowski.
Page 15 : Rheticus et Copernic "As the two men sat together discussing the details of the heliocentric astronomy, the young Wittenberger became increasingly convinced that the world needed to learn what Copernicus had wrought". Lol, mort de rire. Gingerich imagine des choses qui sont totalement en dehors de la réalité historique. Rheticus n'est pas du tout un voyageur qui découvre Copernic par hasard et qui décide de le faire publier après une conversation autour d'une table. La réalité est que Rheticus était pauvre et ne pouvait absolument décider de son propre chef de faire publier un livre. Copernic et Giese ont demandé à Wittenberg de faire imprimer le livre de Copernic, car Wittenberg avait une imprimerie. Wittenberg a envoyé à Frauenburg le jeune étudiant Rheticus qui a accepté d'aller chercher le manuscrit de Copernicus contre de l'argent.
Page 19 : Rheticus "had asked Duke Albrecht in Prussia (an important patron) to petition the elector of Saxony and the University of Wittenberg for another leave of absence". D'où Gingerich tire-t-il cette information ? J'ai jamais entendu parler de ça, et je crains que ce ne soit sorti de l'imagination de Gingerich ou d'un autre auteur fantaisiste que Gingerich aurait repris.
Page 21 : Tycho Brahe "observer and builder of instruments" Gingerich imagine que Tycho Brahe fabrique lui-même ses instruments. Il ne connait pas Tycho Brahe et il ne connait pas le 16e siècle. Les personnages importants comme Tycho Brahe ne faisaient pas de travaux manuels. Il y avait une foule d'artisans qui pouvaient travailler pour eux pour pas cher et bien mieux qu'ils ne pouvaient le faire. Tycho Brahe peut être qualifié de "designer" mais en aucun cas de "builder". Gingerich fait ici un à-peu-près par manque de rigueur. Jamais Rosen n'aurait parler de Tycho Brahe avec autant de légèreté et d'imprécision.
Page 22 : "we added the first Copernican in England, Thomas Digges". Gingerich ne connait donc pas Robert Record, ni John Feld, ni John Dee. Il en oublie donc au moins trois, ce qui fait beaucoup pour un spécialiste.
Page 29 : Copernic "Did he enjoyed music?" et plus loin "Alas, these are unanswerable questions." et plus loin "the data have been lost". Gingerich montre encore son ignorance. Copernic chantait bien sûr, comme tous les religieux. Par ailleurs, la musique était l'un des sept arts libéraux. Copernic aimait donc très probablement la musique. D'ailleurs, il parle de "ballet" dans un de ses livres.
Page 29 : Copernic "had he develop a taste for wine in his Italian sojourn" et plus loin "Alas, these are unanswerable questions." et plus loin "the data have been lost". Gingerich croit que le vin ne poussait qu'en Italie à cette époque, ou en tous cas, pas en Prusse ni en Pologne. Tout faux. On faisait pousser du vin à des latitudes très élevées. Il y a de nombreuses preuves de cela. Et même, il est très connu que le propre père de Copernic possédait une vigne. Pour un soi-disant spécialiste, les lacunes de Gingerich sont dramatiques.
Page 29 : Copernic "a cathedral administrator" et plus loin "a cathedral canon". Gingerich ne sait pas ce qu'est un chanoine. Il croit que c'est un administrateur dont le domaine se limite à une cathédrale. Il croit qu'il existait des "chanoines de cathédrale". Jamais Rosen n'aurait écrit ça, car lui, il sait qu'un chanoine de l'époque avait des responsabilités qui allaient bien au-delà d'une cathédrale, car elles concernaient tout un évêché. Gingerich a perdu-là une occasion de cacher sa méconnaissance de l'Eglise chrétienne.
Page 36 : Copernic "accomplishement here was the construction of a reflective sundial". Le seul cadran solaire que l'on connaisse avec certitude était celui que Giese avait acheté en Angleterre. Il y a par ailleurs de vagues traits noirs sur un mur dans un château, au sujet desquels des guides touristiques racontent la légende selon laquelle ce serait Copernic qui aurait fait là un cadran solaire. Mais il y a zéro confirmation possible que ce soit un cadran solaire, et qu'en plus ce serait Copernic qui l'aurait créé. Gingerich s'intéresse plus à des légendes qu'à la réalité historique.
Page 46 : "Any potential buyer whocould decipher Greek would most likely have been able to handle the geometry." Gingerich croit que le grec était étudié en relation avec les mathématiques. Il se trompe. Le Grec était étudié pour la théologie, pour la connaissance de la Bible. Ce n'est que bien plus tard, que l'étude du grec sera associé à l'étude des mathématiques.
Page 46 : "before the invention of the telescope it was impossible to find satisfying observational proofs for the mobility of the Earth." Gingerich ne connait donc pas le pendule de Foucault. Pourtant, c'est surtout lui qui prouve le mouvement de la terre. Les télescopes peuvent montrer des parallaxes, mais d'une part il faut des télescopes très puissants, et d'autre part, la parallaxe n'indique pas qui bouge, si c'est la terre ou l'étoile. Par ailleurs, l'argument de la vitesse énorme qu'il faudrait aux étoiles pour bouger est déjà un début de preuve qui n'a pas besoin de télescope.
Page 53 : "The result, Copernicus wrote, was like a monster composed of spare parts, a head from here, the feet from there, the arms from yet another creature." Gingerich croit que cette comparaison est une trouvaille de Copernic. En réalité, c'est Horace qui écrivait ça dans ses Odes. Copernic n'a rien inventé là. Il a juste fait une allusion littéraire que Gingerich n'a pas du tout saisi. Pourtant cette citation d'Horace est bien connue des spécialistes de Copernic. D'ailleurs Copernic en a utilisé d'autres.
Page 57 : Portrait de Johan Stoeffler "At least a century ago this image became confused as portrait of Copernicus." Où Gingerich est-il allé cherché ça ? On connait le vrai portrait de Copernic depuis très longtemps, notamment parce que Gassendi en a parlé. Gingerich doit probablement s'appuyer sur une légende.
Page 58 : Le système de Copernic "he actually had more circles than the Ptolemaic computational scheme" et "There was clearly no comparison intended with his predecessors." Owen Gingerich déclare cette contre-vérité aussi dans The Cambridge illustrated History of Astronomy, 1996, page 93, "The legend goes on to claim that in the Sun Centered hypothesis the number of circles was greatly reduced and that the motion of the Earth was an acceptable price to pay for its simplification. In this legend there is no truth". Pourtant la vérité est que Copernic lui-même écrit qu'il a réduit le nombre de cercles, et il les compte, disant qu'il les réduit de 55 à 34.
Page 66 : Descartes "this chilly routine caused his demise and he died". Gingerich fait mourir Descartes de froid. La vérité est que Descartes vivait chez l'ambassadeur de France en Suède, lequel est revenu de voyage en ayant attrapé une grosse affection pulmonaire, et que Descartes a attrapé cette maladie et en est mort. Gingerich préfère encore la légende plutôt que la vérité.
Page 86 : "Liège was the only place where I ever found 165 volts in the electric lines." Ce ne serait pas plutôt 115 volts ?
Page 90 : "Clermont, Blaise Pascal hometown's". Et page 148 : "Clermont-Ferrand (Pascal's hometown)". Gingerich aurait dû écrire "birthplace", parce que Pascal a moins vécu à Clermont qu'à Paris où il est arrivé à l'âge de 8 ans.
Page 148 : Pascal "assist his father with financial calculations at the customs office" Selon Gingerich, le père de Blaise Pascal travaillait dans les douanes ! C'est nouveau.
Page 107 : "Wittich has returned to his hometown of Wroclaw and died there." Pas de chance pour Gingerich, il est mort à Vienne !
Page 121 : "Vincenzo Pinelli library, which contained a copy of De revolutionibus was around 1604 being shipped by sea from Venice to Naples when it was attacked by Turkish pirates. The robbers, so disgusted at finding only books, dumped thirty-three chests overboard." ... "We can only conclude that Pinelli's copy went to a watery grave." Gingerich se trompe deux fois. D'abord, il n'y avait pas que des livres dans la cargaison. Ensuite, l'exemplaire du De revolutionibus de Pinelli n'était pas dans cette cargaison. En effet, beaucoup de livres de Pinelli (mort en 1601) ont été dispersés avant 1604.
Page 128 : "list of astronomers working between, say 1543 and 1610 who would likely have owned the book". Gingerich donne ensuite 24 noms en ne donnant pas un seul nom de Français, alors qu'il y en avait plusieurs.
Page 138 : "a French scholar noticed that in a sermon on I Corinthian 10 and 11, Calvin denounced ..." D'abord, ce n'est pas très sympathique de la part de Gingerich de ne pas nommer ce "French scholar". Il s'agit en réalité de Richard Stauffer. Ensuite, il n'est pas Français, mais Suisse !
Page 138 : "So the jury is still out on Calvin's opinion, if any, on Copernicus and his book." Gingerich, le soi-disant spécialiste de Copernic ne connait qu'une petite partie des trouvailles de Stauffer sur Calvin et Copernic. Il ignore celles qui ont été publiées en 1975 dans le livre "Avant, avec, et après Copernic". Ce n'est pas très étonnant car Gingerich ne parle pas un mot de français, contrairement à Edward Rosen. Si Gingerich avait lu Stauffer, il aurait été fixé et aurait su que Calvin a indubitablement condamné l'héliocentrisme.
Page 139 : "For many years, it was assumed that Rheticus' report had been lost in the dustbin of history." "This long-overlooked tract" "was identified and described by the Dutch historian of science Reijer Hooykaas." D'une part, Gingerich aurait pu mentionner le nom du livret, qui est "Epistola de terrae motu", imprimé en 1651 à Utrecht à l'intérieur du livre "Idea Physicae" de David van Goorle. D'autre part, Gingerich aurait pu lire ce livre pour vérifier s'il s'agit bien du petit traité de Rheticus. S'il avait vérifié, il se serait rendu compte que ce livret n'est pas de Rheticus mais de David van Goorle.
Page 143 : "contention broke out concerning Copernicus' ethnic origins, which became particularly shrill during the Nazi period." Eh non, cette dispute sur sa généalogie remonte bien avant la seconde guerre mondiale.
Page 143 : "Quite possibly, the Italian penchant for cutting up saints to serve as holy relics helped make he medical dissections socially acceptable." C'est du grand n'importe quoi.
Page 146 : "in 1620" "something the Inquisitors never knew." Gingerich confond l'Inquisition et la Congrégation de l'Index, qui sont deux institutions totalement distinctes.
Page 151 : "the mindset of the Vatican workers in the early seventeenth century" Evidemment, Gingerich fait l'erreur de mettre tous les religieux du Vatican dans le même sac, alors qu'en réalité, les religieux étaient assez divisés à propos de l'héliocentrisme, les dominicains étant généralement assez opposés, alors que les jésuites et d'autres étant moins hostiles.
Page 153 : "Wood-block portrait of Copernicus attributed to Tobias Stimmer." Il s'agit de la gravure sur bois montrée dans la page Wikipedia de Coprenic "File:Mikolaj Kopernik.jpg". Or, nul part il n'est indiqué que ce serait l'oeuvre de Tobias Stimmer. En réalité, c'est une gravure imprimée à Wittenberg au début du 17e siècle, dont on ignore l'auteur, comme c'est dit dans Nicolaus Aufgabe, volume IX, page 483. Tobias Stimmer a peint le portrait qui se trouve dans la cathédrale de Strasbourg. Non seulement le style, mais aussi la date ne correspondent pas, Stimmer étant mort en 1584. En réalité la gravure est probablement de Nicolaus von Reusner ou d'un copiste de Reusner, car il en a fait une quasiment identique en 1587.
Page 177 : "In sixteenth-century Europe the Bible had a unique status among books. It was universally accepted that the Bible had literally been dictated by God." Gingerich prend vraiment les théologiens du 16e siècle pour des crétins.
Page 187 : "Copernicus was born 19 February 1473 at 4:48 P.M." Gingerich annonce cela sans sourciller, alors que cette information se base uniquement sur une feuille anonyme montrant un horoscope, qui est supposé avoir été tracé par Schöner, bien qu'il manque des preuves de cela. Gingerich aime les légendes, n'a pas beaucoup de connaissances et n'a pas l'esprit critique, sinon il aurait remarqué que 4:48 est justement l'heure donnée par Peucer en 1551. Mais Peucer indique le 10 au lieu du 19 février. Par ailleurs Giuntini indique lui 4:38 sur une page, et un autre horaire sur une autre page. De plus, tous les historiens qui connaissent les horoscopes des personnages célèbres savent qu'ils sont presque tous faux, que l'astrologue arrange l'heure pour que sa prédiction corresponde à la vie de la personne.
Page 264 : "Did Copernicus invent the epicyclet arrangement independently, and how in the world did he find out about it? (There was no available printed source, and apparently no manuscript source in Latin.)" Gingrich, le spécialiste, se trompe par ignorance encore une fois. Il ne connait pas Fracastoro, bien qu'il soit mentionné par Copernic dès le début du De revolutionibus.
On peut ajouter à cela qu'Owen Gingerich, au Forum of History of Physics, session d'avril 2000, a déclaré : Galilée "found that the planet exhibited the entire set of phases shown by the moon," ce qui est vrai. Mais Gingerich poursuit en affirmant "guaranteeing that Venus orbited the sun, contrary to the Ptolemaic arrangement." C'est totalement faux. Edward Rosen l'a clairement démontré dans son superbe article intitulé "Copernicus on the Phases and the Light of the Planets" paru dans Organon, en 1965, pages 61 à 78. Gingerich a fait l'erreur parce qu'il a suivi aveuglément d'autres personnes qui se sont trompées avant lui. --Rene1596 (discuter) 2 mars 2014 à 00:31 (CET)
- Ce long paragraphe a pour objet de contester les qualités professionnelles de Gingerich, en contradiction avec le contenu de l'article et pour dénier le fait que l'on puisse utiliser le livre incriminé d'autre part, ceci sans aucune source, à partir des seules compétences qu'estime avoir René1596 sur le sujet. Cela pose un problème déjà sur le plan formel. La pdd de l'article n'est pas destinée à être un doublon non sourcé d'une partie de l'article. Qu'il soit tout à fait clair en particulier que ce paragraphe, qui contient plusieurs énormités, n'a pas à être édité ou corrigé pour tenter de lui donner de la vraisemblance (une des craintes que j'ai en répondant ici).
- Evidemment un livre un article peut être critiqué, c'est la pratique des reviews dans les revues spécialisées par des gens qui en ont les compétences, mais les contributeurs de wikipedia n'ont pas à se livrer à ce genre d'exercice (Wikipédia:Travaux inédits), y compris dans les pdd qui ne sont pas des articles bis.
- Le texte ci-dessus, qui n'a à peu près aucune substance, est une excellente illustration du bien-fondé de cette règle. Il y a déjà plusieurs problèmes méthodologiques. Le livre "critiqué" est un livre grand public (le pendant scientifique sur le même sujet étant An Annotated Census of Copernicus' De Revolutionibus), il y a donc forcément moins de détails, moins de justifications,éventuellement des simplifications. Ensuite ce n'est pas parce que l'on est en désaccord avec une optinion exprimée que l'auteur de celle-ci est un "ignorant" (un leitmotiv), c'est un procédé tout à fait incorrect, et cela aboutit à des choses ridicules où on reproche à un spécialiste reconnu depuis longtemps (multiples publications) d'ignorer le baba de son métier, de "s'appuyer sur des légendes", et nombreuses assertions malséantes.
- Plus sur le fond, une énormité (déjà comment un docteur en astronomie pourrait-il ignorer une expérience étudiée dans les premières années d'Université !). Quand on parle d'héliocentrisme et que l'on fait référence au mouvement de la terre, il s'agit du mouvement annuel, autour du soleil, pas du mouvement diurne que le pendule de Foucault met en évidence, mais pour le mouvement annuel c'est moins évident. Le mouvement annuel a bien été mis à évidence expérimentalement pour la première fois grâce au télescope comme l'indique Gingerich (par l'aberration de la lumière). Les parallaxes c'est plus tard (et pour les objections du style ce sont les étoiles qui bougent, voir par exemple http://www.st-edmunds.cam.ac.uk/cis/gingerich/lecture3.html).
- Cette dernière référence (une leçon de Gingerich en ligne qui s'appuie entre autres sur l'article de Rosen dont il illustre d'ailleurs un passage) permet de savoir ce qu'il faut penser de la dernière "erreur" relevée par René1596, pour confirmation, l'article de Rosen est également accessible ici.
- Ce n'est pas la seule "erreur" imaginaire, issue d'une lecture biaisée (pour des raisons qui me dépassent), le passage du Gemma Frisius et Dantiscus est à lui seul un petit festival : si on nomme Gemma Frisius par son prénom c'est une erreur et forcément que l'on ignore qu'il s'agit de son prénom ! Un "patron" (terme utilisé en un sens particulier par les historiens de la Renaissance) devient "le" patron (voir l'article de Richard Westfall sur le projet Galileo) ; et on en arrive à reprocher à Gingerich d'ignorer que Danstiscus a une fille (pourquoi diable aurait-il dû en parler ?!). Et il y en beaucoup d'autres, dont le caractère imaginaire est évident à la simple lecture pour beaucoup d'entre elles sans avoir besoin d'aucune connaissance, comme celle "relevées p 143, celles de la page 29, p 46, p 53 ...
- On peut ajouter une position tout à fait non standard sur le statut de Rheticus (qui est selon ses biographes professeur de mathématiques à Wittenberg), le fait que Copernic ait sollicité à Wittenberg la publication du "Revolutionibus" (cf. Rosen http://www.encyclopedia.com/doc/1G2-2830903646.html, et le fait que le père de Rheticus ait été condamné pour escroquerie, est soutenu par d'autres historiens, Danielson, sur la base de travaux plus récents, et non ce genre de détails ne permet absolument pas de remettre en cause les compétences d'un historien) ... Et il suffirait de lire le "Epistola de terrae motu" pour se rendre compte qu'il est de David van Goorle ! Il en faut quand même un peu plus pour contredire Reijer Hooykaas, qui a retrouvé le traité relié avec un livre de David van Goorle ...
- Je m'arrête là, mais le reste n'est pas valide pour autant. Il est vraiment dommage que René1596, qui a une érudition certaine, l'utilise de cette façon. Comme cette "critique", outre qu'elle n'est pas très reluisante, est entièrement hors sujet (cf. le début de ma réponse), je propose de mettre l'ensemble en boîte déroulante (ou de l'effacer). Proz (discuter) 6 mars 2014 à 21:26 (CET)