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Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues

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Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues

Album de Eddy Mitchell
Sortie
Enregistré
Studio Pye, Londres
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Rock'n'roll, rhythm and blues, Beat, Ballade
Format 33t
Label Barclay

Albums de Eddy Mitchell

Singles

  1. J'ai perdu mon amour
    Sortie :
  2. Je t'en veux d'être belle
    Sortie :

Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues est le cinquième album studio d'Eddy Mitchell sorti en [1].

Pour cet album enregistré à Londres[2] au studio Pye, avec le London All Star, Eddy Mitchell, sans se renier, choisit de faire évoluer son style afin d'élargir son public. Un choix qu'il assume et revendique[3], oscillant au gré des morceaux entre sa fidélité au rock 'n' roll et son nouveau genre, le rhythm 'n' blues.

Au cours des sessions d'enregistrement, le guitariste Big Jim Sullivan présente à Eddy Mitchell un jeune confrère nommé James Patrick Page : « C'est un jeune guitariste qui a envie de jouer ; si cela ne te plait pas, il refuse d'être payé ». L'inconnu a joué sur l'ensemble des morceaux[4] et bientôt se fait connaître sous le nom de Jimmy Page[5].

Du rock'n'roll il en est question avec (notamment), les titres Caldonia, J'ai tout mon temps (respectivement adapté d'un classique de Louis Jourdan et de Great Balls of Fire de Jerry Lee Lewis), ou encore l'original Si tu n'étais pas mon frère écrit Par Guy Magenta et Ralph Bernet. Les titres rhythm'n'blues, Rendez-vous, Tu ne peux pas [...], alternent avec des morceaux plus pop (Personne au monde, J'ai tout mon temps) et quelques ballades dont J'avais deux amis (sur le thème musical de St. James Infirmary), poignant hommage à Eddie Cochran et Buddy Holly disparus tragiquement[6].

Au cours de ses mêmes séances studios, Eddy Mitchell enregistre (avec encore Jimmmy Page à la guitare) deux titres qui longtemps demeurent des raretés dans la discographie du chanteur, What'd I Say et Les filles de magazines[7].

Durant ces sessions studio, parallèlement au disque de Mitchell, le London All Starr enregistre l'album British Percussion, qui comprend trois morceaux composés par Bobby Graham et Jimmy Page[8].

Liste des titres

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NoTitreParolesMusiqueDurée
1.J'ai perdu mon amour (You've Lost That Lovin' Feelin')Georges Aber (adaptation)Phil Spector, Barry Mann, Cynthia Weil3:24
2.Caldonia (adaptation française de Caldonia)Claude Moine (adaptation)Louis Jordan2:07
3.La fenêtreClaude MoineJean-Pierre Bourtayre, Pierre Saka2:16
4.Barbe-Bleue (Lovin' up A Storm)Claude Moine (adaptation)Luther Dixon2:01
5.Rendez-vous (Down The Line)Claude Moine (adaptation)Roy Orbison2:15
6.J'avais deux amis (St. James Infirmary)Jacques Chaumelle (adaptation)Traditionnel3:25
7.Tu ne peux pas (I'm Crying)Claude Carrère (adaptation)Alan Price, Eric Burdon2:27
8.Je t'en veux d'être bellePierre SakaJean Renard2:30
9.Personne au monde (Talkin' Bout You)Claude Moine (adaptation)Ray Charles3:19
10.Je ne veux pas le croireClaude Moine, Jean BouchetyJean-Pierre Bourtayre, Pierre Saka2:31
11.J'ai tout mon temps (Great Balls of Fire)Claude Moine (adaptation)Jack Hammer, Otis Blackwell1:43
12.Si tu n'étais pas mon frèreRalph BernetGuy Magenta2:32

Titre bonus (réédition CD)

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Ce titre est sorti en super 45 tours à l'époque[9],[10].

NoTitreParolesMusiqueDurée
13.La photo des jours heureuxFrank GéraldJean Renard1:55

Notes et références

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  1. (en) « Tracks on Du rock n'roll au rhythm n'blues - Eddy Mitchell (May 1965) », sur SecondHandSongs (consulté le ).
  2. Les chanteurs Français des années 60, Jérôme Pintoux, éditions Camion Blanc, (ISBN 9782357797796)
  3. Dans le magazine Disco Revue - N°8, de 1965 - au cours d'un entretien Eddy Mitchell déclare : « J'avais terriblement envie d'élargir mon public. Je risquais gros, je le savais mais l'expérience a été concluante pour moi. Si j'étais resté uniquement rocker, je ne me serais jamais affirmé auprès des adultes et des gens du métier. Aujourd'hui, ça me plait de penser que des personnes âgés viennent voir mon tour de chant, qui est composé au trois quarts de rock'n'roll. En fin de compte, le fait que je plaise à différents publics ne peut que servir la cause du rock en France. » Propos rapporté par Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éddy Mitchell, page 58.
  4. « Jimmy Page - Made in France », sur France Bleu, (consulté le )
  5. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, pages 58, 59, citation : « Lors de ces sessions Londonniennes [...], Eddy découvre un jeune guitariste dont tout le monde s'accorde à dire qu'il est fabuleux. Il s'agit d'un certain James Patrick Page [...] "Sullivan nous l'a amené, en nous le présentant comme ça : C'est un jeune guitariste qui a envie de jouer ; si ça ne te plait pas, il refuse d'être payé." Il sera plus connu sous le prénom de Jimmy, futur membre des Yardbirds et fondateur du groupe Led Zeppelin... »
  6. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, pages 57, 58.
  7. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, page 59, citation : « Lors de ces séances, Eddy accompagné par Jimmy, enregistre What'd I Say et Les filles de magazines. Les deux titres aujourd'hui trouvables, ont connu un étrange parcours. What'd I Say est présent sur l'album Collection récital Eddy Mitchell Volume 1 (33T. Barclay 920243). Le second Les filles de magazines fit surface sur deux discrets 33T. de compiplations des années 70 (Eddy Mitchell volume 4 : Si tu n'étais pas mon frère, Barclay 90354 et Collection récital Eddy Mitchell volume 2, Baclay 920244). »
  8. « Jimmy Page, mercenaire de la guitare », Jukebox magazine, no 140,‎ (lire en ligne)
  9. http://www.encyclopedisque.fr/disque/10335.html / consulté le 27 février 2021.
  10. Daniel Lesueur, L'argus Eddy Mitchell discographie et cotations, 2004, Éditions Alternatives, page 59.

Liens externes

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