Durbaach
Ne doit pas être confondu avec Durbach.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
| Durbaach (fr) Ruisseau de Clairefontaine | |
 La source Saint-Bernard, dans les ruines de l'ancienne abbaye | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 7,1 km |
| Bassin collecteur | Rhin |
| Cours | |
| Source | Sud de Waltzing |
| · Altitude | 365 m |
| Confluence | Eisch |
| · Localisation | près d'Eischen (frontière) |
| · Altitude | 276 m |
| · Coordonnées | 49° 40′ 47″ N, 5° 56′ 07″ E |
| Géographie | |
| Pays traversés | .svg){kind=small} Belgique Luxembourg
|
| Régions traversées | Pays d'Arlon, Gutland |
| Principales localités | Arlon, Clairefontaine |
| modifier |
|
Le ou la Durbaach, ou ruisseau de Clairefontaine, est un ruisseau belgo-luxembourgeois. Affluent gauche de l‘Eisch, il est sous-affluent du Rhin par l’Alzette, la Sûre et la MoselleGéographie.
La Durbaach a sa source au pied de la colline du Wolberg (commune d'Arlon) et collecte ensuite les eaux ruisselantes de la vallée commençant à la Spetz près de la ville d'Arlon et de la source provenant de la ferme de Delle (Dèhlerhoff[1]). Elle arrive ensuite à Clairefontaine où elle reçoit sur le site des ruines de l'abbaye de Clairefontaine[1],le surplus des eaux de la source principale captée par la commune d'Autelbas avant la deuxième guerre mondiale. Cette source principale captée se trouve au bord du ruisseau et au bord du bois nommé Philippsbusch, juste près du pont qui franchit le ruisseau. Dans le domaine des ruines où elle passe en partie en souterrain, elle reçoit aussi les eaux de la source dite de Saint-Bernard, personnage historique passé légendairement à cette source, légende inventée par une none de l'abbaye.
Ayant traversé le domaine des Prêtres du Sacré-Cœur, elle se jette alors immédiatement dans l'Eisch en rive gauche, exactement à la frontière belgo-luxembourgeoise, peu avant le village luxembourgeois d’Eischen. Il est sous-affluent du Rhin par l’Alzette, la Sûre et la Moselle.
La vallée est délimitée à l'ouest et au sud par la route nationale 4 et le Wolberg qui la séparent de la vallée du ruisseau d'Autelbas, un autre affluent de l'Eisch.
On ne peut parler de ruisseau de Clairefontaine, car les textes abbatiaux utilisent toujours le nom de Durbaach, Duurbaach (prononcez Dourbaach ou Dourbach suivant la langue luxembourgeoise ou allemande utilisée), nom dont l’étymon est d’origine indo-européenne. En effet, tur ou tour désigne une hauteur et se trouve utilisé abondamment pour désigner la hauteur ou la localité au pied de la hauteur, souvent un point culminant local comme par exemple dans La Turbie, Turpingen (Turpange), Tournich (Toernich), Tournai, Tournay. La Durbach est donc le ruisseau de la Tour ou de la Tur qui désigne ici la colline du Wolberg. (1-2).
(1) Alfred Jungen, Deux Haras bénédictins du Xe siècle voisins d’Autelbas, juillet 20020.
(2) Alfred Jungen, Histoire des trois moulins de Clairefontaine avec leurs scandales, publication numérique sur Internet, avril 2021.
Nom
[modifier | modifier le code]Dans le mémorial du Grand-duché de Luxembourg, un document de 1844 où se trouve le procès-verbal de la délimitation de frontière entre le Royaume de Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg, il y est référencé simplement comme « ruisseau de Clairefontaine ».
Voir aussi
[modifier | modifier le code]
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Alfred Jungen - Histoire des trois moulins de Clairefontaine avec leurs scandales », sur sites.google.com (consulté le )
