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Elmore James

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Elmore James
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Biographie
Naissance
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Richland (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
ChicagoVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
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Autres informations
Instrument
Label
Genres artistiques
Distinction
Discographie
Discographie d'Elmore James (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sceau
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

Elmore Brooks, plus connu sous le pseudonyme d'Elmore James, né le à Richland, près de Jackson, Mississippi, mort le à Chicago, est un guitariste et chanteur américain de blues.

Il commence à se produire vers l'âge de 14 ans. Après cinq années de prestations assez confidentielles dans le circuit classique (pour l'époque) des fêtes et pique-niques le jour, alternant avec les tripots et les bars mal famés la nuit, il entame une vraie carrière quand il rencontre les grands maîtres du Delta Blues ; entre autres : Robert Johnson et Sonny Boy Williamson II. Il les suit à partir de 1937. Robert Johnson meurt brutalement en août 1938, laissant Elmore désemparé.

Sonny Boy, peut-être parce qu'il est plus âgé, s'en remet mieux et arrive à l'entraîner sur les routes. Ils vont jusqu'à La Nouvelle-Orléans mais Elmore préfère rester dans sa région d'origine et tourne avec sa formation dans les petites villes du pays du coton.

Après deux ans dans l'US Navy et malgré une première alerte cardiaque, il reprend la route[1].

Sonny Boy le fait venir dans l'émission de radio qu'il anime à Helena, Arkansas puis le persuade de l'accompagner pour un enregistrement à Jackson[2].

À leur répertoire, figurent de nombreux morceaux de Robert Johnson. Sonny réussit à enregistrer Elmore en soliste, mais celui-ci, paniqué quand il le découvre, s'enfuit sans même graver la deuxième face du 78 tours. Le disque sort pourtant sur le label Trumpet, avec une face B quelconque, en août 1951 : Dust my Broom. La chanson écrite par Robert Johnson entre ainsi, 13 ans après la mort de son compositeur, dans le peloton de tête des disques de rhythm and blues[2]. Le riff d'introduction à la guitare électrique de Dust my Broom a un timbre particulier de cloches et a la réputation de n'avoir jamais pu être imité depuis[1].

Elmore James peut partir retrouver Howlin' Wolf et Muddy Waters et inventer avec eux le Chicago blues.

Après quelques belles années dans les clubs de Chicago, et une nouvelle alerte cardiaque, les succès se font plus rares. Des problèmes avec le syndicat des musiciens le contraignent à retourner dans le Sud. Il n'en profite pas pour se refaire une santé et continue à tourner dans les petits clubs.

Sa carrière semble pourtant repartir quand il réenregistre, dans de meilleures conditions, à New York It Hurts Me Too.

Chicago, ses clubs, et ses musiciens l'accueillent de nouveau. Une nouvelle crise cardiaque lui est toutefois fatale quelques jours seulement après son retour.

Hound Dog Taylor est considéré musicalement comme un de ses héritiers.

Son fils Elmore James Jr, né Earnest Johnson (fils de Elmore et de Nora Mae Johnson) le 21 août 1939, continue la tradition de son père.

Discographie

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Liste des singles[3]
Année Titres (face A / face B)[4],[5][6],[7] Notes[4],[8] Label
1951 Dust my broom / Catfish blues Bob Thomas interprète la face B, sans Elmore James. Trumpet 146
Jewel 764 (1966)
Ace 508 (1955)
1952 I believe / I held my baby last night Meteor 5000
1953 Baby, what's wrong / Sinful women Meteor 5003
Early in the morning / Hawaiian boogie Flair 1011
Country boogie / She just won't do right Checker 777
Can't stop lovin / Make a little love Flair 1014
Please find my baby / Strange kinda feeling Flair 1022
1954 Hand in hand / Make my dreams come true Flair 1031
Sho' nuff I do / 1839 blues Flair 1039
Dark and dreary / Rock my baby right Flair 1048
Standing at the crossroads / Sunny land Flair 1057
Kent 433 (1964)
1955 Late hours at midnight / The way you treat me Flair 1062
Happy home / No love in my heart Flair 1011
Dust my blues / I was a fool Flair 1074
I believe my time ain't long / I wish I was a catfish Réédition sous un nom différent de Trumpet 146. Ace 508
Blues before sunrise / Goodbye Baby Flair 1079
1956 Wild about you / Long tall woman Modern 983
1957 Coming home / The 12 year old boy Chief 7001
Vee-Jay 249
It hurts me too / Elmore's contribution to jazz Chief 7004
Vee-Jay 259
Cry for me Baby / Take me where you go Chief 7006
Vee-Jay 269
USA 815
S&M 101
1959 Bobby's rock / Make my dreams come true Réédition de la face B de Flair 1031. Fire 1011
1960 Dust my blues / Happy home Réédition de la face A de Flair 1074
couplée à la face A de Flair 1069.
Kent 331
Kent 394 (1963)
Sue UK WI–335 (1963)
The sky is crying / Held my baby last night Fire 1016
I can't hold out / The sun is shining Chess 1756
Rollin' and tumblin' / I'm worried Fire 1024
Knocking at your door / Calling all blues Earl Hooker interprète la face B sans Elmore James. Chief 7020
Sue UK WI-392
Done somebody wrong / Fine little Mama Fire 1031
1961 Shake your moneymaker / Look on yonder wall Fire 504
Enjoy 2022
1962 Stranger blues / Anna Lee Fire 1503
Bell 719
  • 2003 : Blue Steel (album-hommage de reprises d'Elmore James par John Primer)

Notes et références

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  1. a et b « Elmore James Biography », sur Rock and Roll Hall of Fame (consulté le )
  2. a et b Christian Casoni, « Portrait : Elmore James », sur bluesagain.com (consulté le )
  3. https://www.discogs.com/fr/artist/332303-Elmore-James
  4. a et b Topping 1993, p. 33.
  5. Haig et Morris 1992, p. 12–13.
  6. Snowden et Welding 1991, p. 5–6.
  7. Welding 1975, Back cover.
  8. Pete Hoppula, « Chief Records – Discography », sur wangdangdula.com, (consulté le )

Liens externes

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