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Fiat Panda I

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Fiat Panda
Fiat Panda I

Appelé aussi Seat Panda
Seat Marbella
Marque Fiat Auto
Années de production 1980 - 2003

Phase 1 : 1980 - 1986
Phase 2 : 1986 - 1992
Phase 3 : 1992 - 2003

Production 5 550 938 exemplaire(s)
Classe Mini citadine
Usine(s) d’assemblage Drapeau de l'Italie Mirafiori
Drapeau de l'Italie Desio
Drapeau de l'Italie Termini Imerese
Drapeau de l'Italie Lambrate
Moteur et transmission
Moteur(s) Essence - Diesel[1] - Electrique
Puissance maximale 30 à 55 ch
Transmission Traction ou intégrale
Masse et performances
Masse à vide 725 à 820 kg
Vitesse maximale 118 à 140 km/h
Accélération 0 à 100 km/h en 17,1 à 28,1 s
Consommation mixte 4,8 à 8,4 L/100 km
Émission de CO2 127 à 196 g/km
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Berline 3 portes
Suspensions Indépendantes
Dimensions
Longueur 3 408 mm
Largeur 1 494 à 1 500 mm
Hauteur 1 420 à 1 468 mm
Chronologie des modèles

La Fiat Panda est la première génération de Panda, mini-citadine du constructeur automobile italien Fiat. Elle est produite de 1980 à 2003.

Son encombrement et son habitabilité situent la Panda entre les Fiat 126 - Cinquecento et les Fiat 127 - Uno - Punto.

Sa grande notoriété est due à sa robustesse, à sa largeur (lui permettant de passer par les chemins les plus étroits, voies romaines, chemins de montagne), à sa longévité (23 ans de production), à son faible prix d'achat ainsi qu'à son très faible coût d'entretien. Sa version quatre roues motrices est très prisée en montagne.

Panda, troisième série.

Dessinée par Giorgetto Giugiaro, la Panda peut être considérée comme une interprétation plus moderne de la Citroën 2CV. Une voiture moderne, simple, facile à utiliser et à entretenir.

Présentée en et commercialisée immédiatement, la Panda est bien notée pour son style novateur, développé deux ans plus tard lors de la conception de la Fiat Uno.

L'assemblage de la Panda utilise la banque d'organes Fiat, comme les moteurs et la transmission, repris de la Fiat 127.

Beaucoup d'éléments contribuent au rôle de « voiture de ville » de la Panda : la banquette arrière peut être rabattue à plat pour en faire un lit rudimentaire ou être enlevée entièrement pour augmenter le volume de chargement. Tous les sièges sont recouverts de tissu démontable pour être lessivés, de même pour le dessous du tableau de bord. Certaines Panda possèdent même un toit en toile pour la transformer en cabriolet.

La Panda est la première voiture de grande série du groupe Fiat Auto dont l'ingénierie de la carrosserie est confiée à un prestataire extérieur de renom : Giugiaro. Ou, plus précisément, Giugiaro avait proposé le projet à Renault, qui l'a refusé. Il s'est ensuite tourné vers Fiat, à l'été 1976, dont l'éphémère patron Carlo de Benedetti a accepté de développer la voiture. Les premières images de la Panda ont été diffusées fin 1979. Vittorio Ghidella, qui a pris les rênes de Fiat en cette même année, détestait la Panda mais, pragmatique, en a autorisé la pérennisation.[réf. souhaitée]

Au cours des 23 années de sa commercialisation, la Panda évolue peu, tant en options qu'en versions. Il y a deux séries (1980-1986 et 1986-2003) et un restylage, en 1992.

Première série (1980 - 1986)

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La Panda voit le jour au mois de février de l'année 1980, avec deux modèles : Panda 30 (non commercialisée en France) et 45. Un an plus tard est commercialisée la Panda 34, fabriquée par la filiale Fiat de l'époque, Seat, en Espagne.

En , Fiat lance la Panda 45, avec toit en toile, au Salon de Paris 1982, puis apparaît la version Super, qui inaugure la nouvelle calandre Fiat aux 5 barres inclinées, et, en , vient la version 4x4.

La Panda 30, quasiment réservée au marché italien, n'est pas importée en France, sauf quelques modèles écoulés par des concessionnaires parisiens, début 1981. Elle est animée par un moteur bicylindre, refroidi par air, de 652 cm3, provenant de la Fiat 126.

  • 30 ch DIN à 5 500 tr/min ;
  • 0 à 100 km/h : 28,1 secondes[2] ;
  • Vitesse maxi. : 118 km/h.

En 1981, Fiat présente la Panda 34 qui se veut très entrée de gamme, avec, par exemple, la suppression de l'essuie-glace arrière ou encore des appuie-tête. Elle bénéficie d'un moteur 4 cylindres de 843 cm3, développant 34 ch, celui de la Fiat 850. Cette version, fabriquée en Espagne par Seat, est, à l'origine, réservée au marché espagnol mais, dès sa commercialisation, la clientèle française et allemande lui réserve un accueil très favorable, pour des raisons de puissance fiscale notamment.

  • Moteur : 843 cm3 (carburateur), type 100 GL 6.000 ;
  • 34 ch DIN à 5 800 tr/min - couple 6 mkg à 2 800 tr/min ;
  • Consommation (à 90 km/h / urbaine) : 5,1 / 7,5 l/100 ;
  • Vitesse maxi. : 125 km/h.

Elle possède un moteur 4 cylindres 903 cm3, dérivé de celui de la Fiat 127. Une version spéciale, la 45 Super, est proposée au Salon de Paris 1982, avec de meilleurs équipements, tels un rétroviseur jour/nuit, des cendriers arrière, une boîte 5 vitesses...

  • Moteur : 903 cm3 (carburateur), type 141 A 1/1 ;
  • 45 ch DIN à 5 600 tr/min - couple 6,8 mkg à 3 000 tr/min ;
  • Consommation (à 90 km/h / à 120 km/h / urbaine) : 5,1 / 6,9 / 8 l/100 ;
  • 0 à 100 km/h : 14,7 secondes[2] ;
  • Vitesse maxi. : 138 km/h.

Au mois de , Fiat sort la 4×4. La caisse de la Panda est identique à la version deux roues motrices Super. Cependant, elle se différencie par une rehausse de garde au sol de 5 cm, une largeur de pneus portée à 145 mm (au lieu de 135). De plus, sa calandre est en plastique, comme sur la Super. Elle est basée sur le niveau de finition intermédiaire entre la 45 de base et la Super. Son système de quatre roues motrices est développé en collaboration avec la marque autrichienne Steyr-Puch, marque qui a toujours été très liée à Fiat et qui a même fabriqué des Fiat 500 et des Fiat 126 sous licence. La Panda 4×4 a, entre autres compétitions, participé au Paris-Dakar de 1984, avec, à son bord, la présentatrice Évelyne Dhéliat[3]. Sur ses vingt ans de carrière, la Panda 4×4 prouve son extraordinaire popularité dans les espaces ruraux de toute l'Europe, là où les routes sont souvent sinueuses, à forte pente ou mal goudronnées. La plupart des pays européens possèdent leur propre Club de Panda 4×4. C'est, également, un succès commercial dans les départements montagneux français, où l'on rencontre plus de versions 4×4 que de simples versions citadines. Une livrée spéciale a même été commandée par EDF-GDF.

  • Moteur : 965 cm3 (carburateur), type 112 B1.054 d'origine Autobianchi ;
  • Puissance : 48 ch DIN à 5 600 tr/min - couple 7,1 mkg à 3 500 tr/min ;
  • 0 à 100 km/h : 16,6 secondes ;
  • Vitesse maxi. : 135 km/h ;
  • Pente maxi. : 43 %.

Une mise à jour de la gamme Panda est présentée au Salon de l'automobile de Turin de 1984, avec l'introduction des finitions L et CL, et toutes les versions bénéficient de la calandre de la Super.

Deuxième série (1986 - 1992)

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Fiat Panda 3e série.
Tableau de bord de la série 2 L et CL

La Panda, deuxième série, apparaît en . Bien plus qu'un simple restylage, c'est quasiment une refonte complète du modèle, avec de nombreuses modifications intérieures et extérieures, mais, surtout, structurelles. Une version équipée d'un moteur diesel de 1 301 cm3 - 37 ch issu des Fiat 147 et Fiat Uno est proposée sur certains marchés européens, comme l'Italie.

De nombreuses modifications sont apportées :

  • à l'intérieur : le tableau de bord est plus large, les nouveaux cadrans sont plus lisibles, nouvelles poignées de portes intérieures et aérateurs ;
  • à l'extérieur : les pare-chocs sont plus larges, l'arrière inclut la plaque d'immatriculation, phares et feux sont légèrement retouchés pour être plus enveloppants, la calandre en tôle est remplacée par une calandre en plastique qui arbore en gros le logo Fiat à barres inclinées sur toute la calandre : « ///// », nouveaux rétroviseurs, bas de portière lisses et couleur carrosserie ;
  • mécanique : l'ancienne plate-forme, avec suspension arrière à essieu rigide et ressorts à lames, est remplacée par le développement mis au point pour l'Autobianchi Y10, avec une suspension à essieu déformable et ressorts hélicoïdaux, dit essieu Omega. Elle est équipée des nouveaux et très modernes moteurs FIRE 750 et 1 000 cm3 sur les finitions L, CL et S, alors que les 750 S (non importées) et 1 000 S reçoivent une boîte manuelle à 5 vitesses (4 sur les autres).
  • finition C : la plus basique : seuls les dossiers des sièges avant basculent.
  • finition CL : vitres teintées vert, vitres arrière à compas, enjoliveurs de roue, sièges avant basculants, cabochons de clignotants avant « cristal » (incolores).
  • finition S : CL + vitres avant électriques, enjoliveurs de roue spécifiques, rétroviseur droit, bandes de protections latérales, horloge de bord, thermomètre d'eau, volant 4 branches.

Panda 750 Fire

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  • Moteur 769 cm3 (carburateur Weber 32 TLF 11/250), type 156 A 4.000 ;
  • 34 ch à 5 250 tr/min, 57 N m à 3 000 tr/min ;
  • 0 à 100 km/h : 23 secondes ;
  • 400 m D.A. : 21,9 s ; 1 000 m D.A. : 42,2 s ;
  • Vitesse maxi. : 125 km/h ;
  • Consommation (à 90 km/h / 120 km/h / urbaine) : 4,9 / 6,8 / 7,3 L/100.
Panda 1000 Super (produite de 1986 à 1991)
Panda 1 000 FIRE.
  • Moteur 999 cm3 (carburateur Weber 32 TLF 6/250), type 156 A 2.000 ;
  • 45 ch à 5 000 tr/min - couple 80 N m à 2 750 tr/min ;
  • 0 à 100 km/h : 17,1 secondes ;
  • Vitesse maxi. : 140 km/h.

Panda Selecta

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La Panda Selecta est lancée en , avec l'apparition de la nouvelle gamme Panda. Elle possède une boîte de vitesses automatique, de type ECVT Fuji (transmission à variation continue et embrayage électrique), ce qui ajoute un certain agrément pour une conduite en ville.

  • Moteur 999 cm3 (carburateur Weber 32 TLF 26/351), type 156 A 2 000 ;
  • 45 ch à 5 000 tr/min - couple 80 N m à 2 750 tr/min ;
  • Vitesse maxi. : 140 km/h.
  • Moteur : 1 108 cm3 (injection monopoint Bosch Mono-Jetronic)
  • 50 ch à 5 250 tr/min, 8,6 mkg à 3 000 tr/min
  • Vitesse maxi. : 140 km/h
  • Panda 4x4 1000 dans la neige
    Panda 4x4 1000 dans la neige
    1986 - 1989 :
    • Moteur 999 cm3 (carburateur Weber 32 TLF 8/250), type 156 A 3.000
    • 50 ch à 5 500 tr/min, 8 mkg à 3 500 tr/min ;
    • Vitesse maxi. : 130 km/h.
  • 1989 - 1992 :
    • Moteur : 1 108 cm3 (injection monopoint Bosch Mono-Jetronic)
    • 50 ch à 5 250 tr/min, 8,6 mkg à 3 000 tr/min ;
    • Vitesse maxi. : 130 km/h.
Panda 750 Young (non commercialisée en France).

Modèle d'entrée de gamme de la Panda série 2, équipée du même type de moteur que la précédente mouture (843 et 903 cm3), dans une cylindrée identique à celle du « FIRE » 750, par le biais d'un vilebrequin à course réduite (58 mm).

  • Moteur : 769 cm3 (carburateur Weber 32 ICEV 60/250), type 141 B 000 ;
  • 34 ch à 5 250 tr/min - couple 54 N m à 3 000 tr/min ;
  • Vitesse maxi. : 125 km/h.
Fiat Panda Van
Panda 900 Dance (non commercialisée en France).

Commercialisée de 1989 à 1992.

  • Moteur 903 cm3 de la Panda 45 (carburateur Weber 32 ICEV 61/250), type 146 A.048 . Moteur équipant aussi la Seat Marbella ;
  • 45 ch à 5 600 tr/min, 67 N m à 3 000 tr/min ;
  • Vitesse maxi. : 140 km/h.

La Panda a fait l'objet de quelques aménagements particuliers par des carrossiers indépendants, notamment des versions luxueuses ou bénéficiant de finitions particulières. Outre la version à transmission intégrale, elle n'a pas connu de véritable transformation si ce n'est la version Panda Van. À vocation utilitaire, elle ne comptait que deux places et bénéficiait de deux battants arrière en plastique, au lieu du hayon. De plus, elle pouvait être équipée de la transmission intégrale (Panda 4x4 Van). Elle fut commercialisée à partir de 1986, avec les moteurs 750 cm3 essence et 1 301 cm3 diesel, puis les 899 à injection et 1 108 FIRE. Elle a été utilisée officiellement par les services publics italiens Enel, Telecom Italia ou ANAS (service public d'entretien des routes).

Panda Elettra 1990.
Panda diesel (non commercialisée en France).

La version diesel de la Panda a été commercialisée de mars 1986 à juin 1989 avec le moteur diesel atmosphérique 1 301 cm3 de la Fiat Uno. Ce moteur 1.3D est, entre autres, proposé sur la Panda Van.

  • Moteur : 1 301 cm3, type 156 A 5.000 ;
  • 37 ch à 4 000 tr/min - couple 71 N m à 2 500 tr/min ;
  • Vitesse maxi. : 130 km/h ;
  • 0 à 100 km/h : 22,8 secondes.

Panda Elettra

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Commercialisée en , la version Elettra est équipée d'un moteur électrique de 9,2 kW[4]. Uniquement disponible en 2 places, pour loger les batteries. La recharge s'opère en 8 heures, sur une simple prise électrique de 220 volts 16 A. Son autonomie dépasse les 100 km à la vitesse de 70 km/h.

Troisième série (1992 - 2003)

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En 1992, un léger restylage a lieu, avec une nouvelle calandre. La Panda est uniquement équipée de moteur à injection (i.e. signifie injection électronique), avec le seul « FIRE » 1,0 litre, à partir d', lequel est remplacé par le 0,9 litre, dès . Certes plus silencieux, mais moins performant, surtout en reprises. Par ailleurs, le moteur FIRE 1 108 cm3 voit son injection Bosch remplacée par une Weber Marelli, courant 1994, monopoint (4x4 & Selecta), pour respecter la législation européenne Euro 3, plus stricte en matière de pollution. Doté de l'injection multipoint, il devient l'unique motorisation à partir de .

Au niveau fiscalité, les Panda à boîte manuelle sont des 4 CV, la Selecta une 5 CV et la 4x4 une 6 CV.

À partir de cette période, la Panda devient de plus en plus spartiate. Par exemple, la moquette disparaît dans l'habitacle, le volant à deux branches est de retour (contre quatre sur la Super). C'est surtout le modèle de base, la 899 i.e., qui se retrouve la plus dépouillée. Fiat semble plus miser sur la Cinquecento. Pour être maintenue jusqu'en 2003, le seul atout de la Panda demeure son prix record et son bon rapport encombrement/habitabilité.

Panda 750 Fire

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Commercialisée jusqu'en octobre 1992.

  • Moteur 769 cm3 (carburateur) ;
  • 34 chevaux ;
  • 0 à 100 km/h : 23 secondes ;
  • Vitesse maxi. : 125 km/h.
Panda Côte Sauvage.

Panda 899 i.e.

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Commercialisée de 1992 à 2001, elle constitue la Panda d'entrée de gamme, à partir de la disparition de la Panda 750. Cette version est équipée de l'ancien moteur 903 cm3, redimensionné sous la barre des 900 cm3, en raison de la fiscalité allemande où la Panda détient une importante part de marché. Les versions spéciales s'appellent successivement Cafè, Colore et Young. Certains équipements disparaissent sur ces modèles, comme le vide-poche dans la portière passager, les vitres arrière entrouvrables, la montre. Cependant, son prix affiché constitue un record pour une voiture européenne neuve (39 900 francs en 1995).

La version Côte Sauvage a été créée par Patrick Vallina, de la Société RENOCAR Automobiles de Royan.

(photos ci contre) À la suite d'un accord avec Fiat Auto France de 1990 à 1993. (dépôt INPI)

  • Moteur 899 cm3 (injection monopoint Weber Marelli), type 117 0A1.046 ;
  • 39 chevaux CEE à 5 500 tr/min, 65 N m à 3 000 tr/min ;
  • Consommation (à 90 km/h; à 120 km/h; urbaine): 4,8 ; 6,9 ; 6,6 l/100 ;
  • 0 à 100 km/h : 18,5 secondes ;
  • Vitesse maxi. : 135 km/h ;
  • Émissions de CO2 : 161 g/km[5].

Panda 1000 i.e. FIRE

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  • Moteur 999 cm3 (injection SPI Weber Marelli/Idem phase 2), type 156 A 2.246/141 C 2.000 ;
  • 45 ch à 5 250 - 5 000 tr/min - couple 74/80 N m à 3 250 - 2 750 tr/min ;
  • 0 à 100 km/h : 17,1 secondes ;
  • Vitesse maxi. : 140 km/h.

Panda 1108 i.e. FIRE

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C'est sur ce modèle que la Panda deux roues motrices bénéficie des meilleurs équipements, par exemple : vitres teintées électriques, fermeture centralisée, toit ouvrant sur la version CLX, qui deviendra Hobby en 1998.

  • Moteur 1 108 cm3 (injection monopoint-phase 2/multipoint Weber Marelli), type 156 C046-176 B2.000/187 A 1.000 ;
  • 54 chevaux DIN à 5 500/5 000 tr/min, 86/88 N m à 3 250/2 750 tr/min ;
  • 0 à 100 km/h : 17,5 secondes ;
  • Vitesse maxi. : 145 km/h.

Panda Selecta

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Pour ce restylage, elle bénéficie du moteur de la Panda 1108 FIRE.

  • Moteur 1 108 cm3 (injection monopoint-phase 2/multipoint Weber Marelli), type 156 C046-176 B2.000/187 A 1.000 ;
  • 54 chevaux DIN à 5 500/5 000 tr/min, 86/88 N m à 3 250/2 750 tr/min ;
  • Consommation (à 90 km/h ; à 120 km/h ; urbaine): 5 ; 7,3 ; 7,7 l/100 ;
  • Vitesse maxi. : 140 km/h ;
  • Émissions de CO2 : 158 g/km[5].
Fiat Panda 4x4

En 1990, à la suite de la présentation d'une série consacrée au Salon du 4x4 de Val d'Isère, Fiat propose la version Val d'Isère, équipée, entre autres, d'un inclinomètre, un pare-buffle, une galerie de toit et des phares longue-portée. Les versions suivantes s'appellent Sisley, Piste Noire, Country Club, Trekking, ...

  • Moteur 1 108 cm3 (injection monopoint-phase 2/multipoint Weber Marelli), type 156 C046-176 B2.000/187 A 1.000 ;
  • 50 chevaux (54 pour la Sisley) ;
  • Consommation (à 90 km/h ; à 120 km/h ; urbaine): 6,6 ; 8,8 ; 8,4 l/100 ;
  • 0 à 100 km/h : 19,5 secondes ;
  • Vitesse maxi. : 130 km/h ;
  • Émissions de CO2 : 204 g/km[6].

Modèles dérivés

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Fiat Moretti Panda Rock

Comme très souvent en Italie, les carrossiers réalisent des variantes sur les modèles Fiat. Ce fut le cas du petit constructeur et carrossier Moretti, qui réalisa une variante « voiture de plage » de la Fiat Panda : la Panda Rock.

Dans le très vaste monde des automobiles italiennes, le segment des spiaggine « voitures de plage » est incontournable. Ce sont de petites voitures souvent sans toit ni portes qui permettent de profiter du climat favorable de la péninsule lors des balades, de rouler les cheveux au vent… , des voitures idéales sur les lieux de villégiature, pour se promener en bord de plage. C’est en Italie que ce type d’automobile est né, aidé par la multitude d’artisans carrossiers qui ont su transformer les nombreuses petites voitures présentes sur le marché, dont Fiat a toujours été le spécialiste. Le géant Fiat n'a jamais fabriqué directement ce type de véhicule aux volumes de production limités. Il s'est toujours contenté de fournir aux carrossiers spécialisés les éléments nécessaires, allant de la plate-forme motorisée jusqu'à la structure complète de la voiture sans la peau extérieure de la carrosserie.

Pour réaliser la Fiat Panda Rock, Moretti a utilisé le modèle Fiat Panda d'origine et a modifié la partie après le montant central de la portière et a découpé le toit. C'est une des dernières réalisations de Moretti qui avait, auparavant, réalisé les spiaggine Fiat 500 & 126 Moretti Minimaxi et Fiat 127 Moretti Midimaxi.

La rusticité de la Panda fait qu'elle est peu sujette aux rappels ou défauts de fiabilité[7]. Malgré cela :

  • de manière générale, les Panda série 1 (jusqu'en 1986) sont sensibles à la corrosion, et même de la rouille perforante[8] ;
  • une faiblesse du joint de culasse[7], pour les Panda 899 (de 1992 à 2001), et qui a touché quelques Fiat Punto. Il n'est pas rare de le changer avant 40 000 km[réf. nécessaire] ;
  • les Panda Selecta connaissent des avaries au niveau de la boîte automatique[7].

Sa fin de carrière

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Les dernières années de la Panda

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La fabrication de la Fiat Panda est maintenue jusqu'en septembre 2003 en raison de son succès permanent dans tous les pays d'Europe. En Italie, plus de vingt ans après ses débuts commerciaux, elle pointait toujours à la deuxième place générale des ventes (derrière la Punto). Sa production dépasse les 5,5 millions d'exemplaires. C'est une des rares Fiat des temps modernes à n'être jamais fabriquée ailleurs qu'en Italie et en Espagne. Exportée sur tous les continents, elle est toujours très à la mode au Japon[réf. nécessaire]. La Panda première génération a attendu 23 ans avant d'avoir une descendante. La fabrication de cette Panda s'arrête après 4 491 349 exemplaires construits en Italie et 1 059 589 en Espagne, soit un total de 5 550 938 exemplaires.

Seat Marbella

La firme espagnole Seat, quand elle est filiale de Fiat, fabrique sous licence la Fiat Panda pour le marché ibérique, avec notamment une version Fiat Panda 34, reprenant l'ancien moteur de la Seat/Fiat 850 ; ce modèle est beaucoup exporté en France et en Allemagne, notamment pour des raisons fiscales. Il n'y a pas de conception propre à Seat, qui se contente seulement de monter les produits Fiat et d'adapter quelques versions à carrosserie spécifique comme, dans un passé ancien, les Fiat 600/800 à 4 portes et Fiat 127 5 portes, versions qui n'existent pas au catalogue Fiat. C'est pour cela qu'il existe un modèle Seat Panda, qui est produit sous licence, entre 1980 et 1986.

Lorsque Fiat Auto SpA cesse ses rapports avec l'État espagnol et Seat puis décide de vendre sa participation (67 % du capital), le constructeur espagnol doit apporter des retouches mineures au modèle de base Panda et la baptise Marbella, afin d'éviter d'être poursuivi par Fiat pour contrefaçon, comme c'est le cas pour la Fiat 127 devenue Seat Fura et la Fiat Ritmo devenue Seat Ronda.

Fiat présente la seconde génération de Panda, avec une suspension entièrement revue équipée des nouveaux moteurs FIRE, ce qui n'est pas le cas chez Seat, qui garde plus de 10 ans l'ancien modèle à son catalogue, avec les anciens moteurs Fiat, malgré son intégration dans le groupe Volkswagen.

Panda II

La remplaçante de la Panda, qui devait s'appeler Gingo à l'origine, reprend le nom de sa devancière Panda, Renault s'y étant opposé à cause d'une ressemblance avec le nom de sa Twingo.

Présentée le , la nouvelle Panda reprend l'esprit compact de sa devancière. Elle est déclinée en version 5 portes. Uniquement fabriquée dans les usines Fiat de Pologne, elle devient très rapidement un gros succès commercial.

Notes et références

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  1. Non commercialisée en France
  2. a et b (en) « Cars from Italy », sur carsfromitaly.net
  3. « Dakar d'antan », sur dakardantan.com
  4. « Histoire de l'automobile 1990-1994 », sur pboursin.club.fr, -consulté le=
  5. a et b « Automobile (doc. Excel 4.27 Mo) », sur pboursin.club.fr)
  6. « http://www.ademe.fr/auto-diag/transports/car_lab/carlabelling/accueil.asp »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ademe.fr (consulté le )
  7. a b et c « Panda 6 », sur caradisiac.com
  8. (en) « Buying / Selling », sur carsfromitaly.net

Document utilisé pour la rédaction de l’article Sources utilisées pour la rédaction de cet article

  • Revue technique automobile (RTA) Fiat Panda
  • Manuel d'entretien Fiat Panda 899
  • Fiat Panda sur Caradisiac

Liens externes

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