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Frederic de Hoffmann

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Frederic de Hoffmann, né à Vienne le et mort à La Jolla le , est un physicien nucléaire qui a travaillé au sein du Projet Manhattan[1].

Il immigre aux États-Unis en 1941 et sort d'Harvard en 1944[1]. Il est alors envoyé au laboratoire national de Los Alamos où il travaille à la mise au point la première bombe atomique. Il retourne à Harvard et soutient sa thèse en 1948 auprès de Julian Schwinger[2]. Il revient ensuite à Los Alamos et travaille auprès d'Edward Teller au développement de la bombe H[1].

Après son départ de Los Alamos, Hoffmann travaille avec Hans Bethe et Silvan Schweber à la rédaction d'un livre intitulé Mesons and Fields et devient président du comité des relecteurs senior (chairman of the Committee of Senior Reviewers) de la Commission de l'énergie atomique des États-Unis[3].

Frederic de Hoffmann était un grand partisan de l'utilisation civile du nucléaire[1]. En 1955, il entre à General Dynamics[1]. John Jay Hopkins le choisit la même année pour fonder General Atomics et en être le premier président[1],[4]. L'objectif de cette organisation est à l'époque la réalisation, et la vente sur le marché, de réacteurs nucléaires servant à produire de l'énergie[5]. À la fin des années 1950, il organise le projet Orion, qui a pour objectif de concevoir des vaisseaux spatiaux propulsés par des bombes atomiques[6].

Il aide à la fondation du campus de San Diego de l'université de Californie[4].

En 1970, Hoffmann rejoint le Salk Institute for Biological Studies et en assure la présidence pendant 18 ans[1]. Il est également le Président-Directeur Général de Salk Institute Biotechnologie-Industry Associates Inc.[5].

Il meurt en 1989 des suites du SIDA[1] qu'il avait contracté en 1984 par transfusion sanguine lors d'une opération[7].

Références

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  1. a b c d e f g et h William K. Stevens, « Frederic de Hoffmann, 65, Dies; Physicist and Salk Institute Chief », New York Times,‎ (lire en ligne)
  2. (en) Jagdish Mehra et Kimball A. Milton, Climbing the Mountain : The Scientific Biography of Julian Schwinger, Oxford, Oxford University Press, , 153 p. (ISBN 0-19-850658-9, lire en ligne)
  3. George Dyson, Project Orion, Great Britain, Penguin Books, , 31 p.
  4. a et b Robert W. Seidel, « Technology transfer: Half-way houses », rapports du Center for National Security Studies, Los Alamos National Laboratory, no 17,‎ (lire en ligne)
  5. a et b « Frederic de Hoffmann », Sarasota Herald-Tribune,‎ , p. 7B (lire en ligne)
  6. Freeman J. Dyson (préf. Elliott H. Lieb), Selected papers of Freeman Dyson with commentary, United States, American Mathematical Society, , 26 p. (ISBN 0-8218-0561-4, lire en ligne)
  7. « Many fall victim to AIDS », Gadsden Times,‎ , A18 (lire en ligne)