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Gamma Eridani

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γ Eridani
Zaurak
Description de cette image, également commentée ci-après
Courbe de lumière de Gamma Eridani, tracée à partir des données du satellite Hipparcos[1].
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 03h 58m 01,767s[2]
Déclinaison −13° 30′ 30,67″[2]
Constellation Éridan
Magnitude apparente +2,88 à 2,96[3]

Localisation dans la constellation : Éridan

(Voir situation dans la constellation : Éridan)
Caractéristiques
Type spectral M0III-IIIb[4]
Indice U-B +1,96[5]
Indice B-V +1,59[5]
Indice R-I +1,00[5]
Variabilité Lb présumée[3]
Astrométrie
Vitesse radiale +60,81 ± 0,25 km/s[6]
Mouvement propre μα = +61,57 mas/a[2]
μδ = −113,11 mas/a[2]
Parallaxe 16,04 ± 0,58 mas[2]
Distance 203 ± 7 al
(62 ± 2 pc)
Magnitude absolue −1,00[7]
Caractéristiques physiques
Rayon 80 R[6]
Gravité de surface (log g) 1,0[6]
Luminosité 1 259 L[6]
Température 3 811 K[6]
Rotation 3,8 km/s[6]

Désignations

Zaurak, γ Eri 34 Eri, HR 1231, HD 25025, HIP 18543, BD-13°781, FK5 149, GC 4778, SAO 149283, CCDM J03580 -1331A[8]

Gamma Eridani (γ Eri / γ Eridani), également nommée Zaurak, est une étoile de troisième magnitude de la constellation de l'Éridan. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, elle est située à environ ∼ 203 a.l. (∼ 62,2 pc) de la Terre[2]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −61 km/s[6].

Nomenclature

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γ Eridani, latinisé Gamma Eridani, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 34 Erindani[8].

Zaurak, également orthographié Zaurac, est le nom traditionnel de l'étoile. Il est issu du persan زورق/زورک (zaurak) et fait référence à « une barque »[9]. Le nom de Zaurak a été approuvé par l'Union astronomique internationale le [10].

Le navire militaire US Hugh Young fut rebaptisé Zaurak en 1943.

Caractéristiques

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Zaurak est une étoile géante rouge évoluée de type spectral M0III-IIIb, qui a été définie comme un standard pour ce type spectral[4]. Elle est située sur la branche asymptotique des géantes, ce qui signifie qu'elle génère son énergie par la fusion de l'hydrogène et de l'hélium dans des coquilles distinctes entourant son cœur[11]. C'est une étoile variable, probablement une variable irrégulière à longue période, dont la magnitude apparente varie entre 2,88 et 2,96 sans période définissable[3]. Le rayon de l'étoile est 80 fois plus grand que le rayon solaire. Elle est environ 1 260 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 3 811 K[6].

Notes et références

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  1. (en) « Hipparcos Tools Interactive Data Access », sur Hipparcos, ESA (consulté le )
  2. a b c d e et f (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2,‎ , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752)
  3. a b et c (en) N. N. Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: Version GCVS 5.1 », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80-88 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b (en) Philip C. Keenan et Raymond C. McNeil, « The Perkins catalog of revised MK types for the cooler stars », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 71,‎ , p. 245 (DOI 10.1086/191373, Bibcode 1989ApJS...71..245K)
  5. a b et c (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  6. a b c d e f g et h (en) Alessandro Massarotti et al., « Rotational and radial velocities for a sample of 761 HIPPARCOS giants and the role of binarity », The Astronomical Journal, vol. 135, no 1,‎ , p. 209–231 (DOI 10.1088/0004-6256/135/1/209, Bibcode 2008AJ....135..209M)
  7. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended Hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971)
  8. a et b (en) * gam Eri -- Long Period Variable candidate sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  9. « Étymologie des noms arabes d'étoiles », sur selefa.asso.fr, Société d’Études Lexicographiques et Étymologiques Françaises & Arabes (consulté le ), p. 18
  10. (en) « Table 1: Star Names Approved by WGSN as of 20 July 2016 », Bulletin of the IAU Working Group on Star Names, no 1,‎ (lire en ligne [PDF], consulté le ).
  11. (en) O. J. Eggen, « Asymptotic giant branch stars near the sun », The Astronomical Journal, vol. 104,‎ , p. 275 (DOI 10.1086/116239, Bibcode 1992AJ....104..275E)

Bibliographie

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Liens externes

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