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Honoré Icard

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Honoré Icard
Portrait présumé d'Honoré Icard,
photographie anonyme non sourcée.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Icard (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Conjoint
Francine Ducrot (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Tombe de l'artiste à Paris au cimetière du Père-Lachaise.

Honoré Icard, né à Tourtouse (Ariège) le [1], et mort à Saint-Germain-en-Laye (alors en Seine-et-Oise) le [2],[3], est un sculpteur français.

Honoré Icard commence comme apprenti chez un ébéniste-sculpteur à Saint-Girons (Ariège). Il travaille ensuite chez un ornemaniste de Clermont-Ferrand, ville où il obtient en 1869 un premier prix de sculpture à l'École des beaux-arts. Lors de la guerre de 1870, il est fait prisonnier à Prague. Libéré, il souhaite rejoindre Paris pour achever sa formation et y étudie à l'École des arts décoratifs. Il y suit l'enseignement d'Aimé Millet et d'Auguste Dumont. Il travaille ensuite à la Manufacture de Sèvres de 1892 à 1908.

Honoré Icard épouse la sculptrice Francine Ducrot en 1892. Signant Ducrot-Icard, ils travailleront en collaboration sur leurs œuvres à partir de la toute fin du XIXe siècle.

Installé depuis de nombreuses années à Saint-Germain-en-Laye, il y meurt dans son château en 1917.

À Paris, il expose chaque année au Salon de peinture et de sculpture de 1875 (date où il devient membre de la Société des artistes français) à 1913. Il y fut membre du jury à plusieurs reprises.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (90e division).

Œuvres dans les collections publiques

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L'Au-delà (1913), marbre, Saint-Germain-en-Laye, église Saint-Germain.

Icard ayant légué sa production à l'État, la plupart de ses œuvres sont (ou ont été) conservées dans les réserves de musées. Certaines de ses sculptures ont été détruites ou perdues.

Salons et expositions

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  • Salon :
    • 1875 : Le XIXe siècle porte le flambeau de la lumière et chasse la barbarie (n°3161), localisation inconnue ;
    • 1876 : Saint-Jérome (n°3366) ;
    • 1877 : Madame A…, buste en marbre (n°3875), localisation inconnue.
  • Exposition universelle de 1878 à Paris : David devant Saül, plâtre, Saint-Jérome.
  • Exposition universelle de 1893 à Chicago : Les Droits de l'Homme, localisation inconnue.
  • Salon de 1897 : Les Vierges folles[9].
  • Exposition universelle de 1900 à Paris : Les Vierges folles, Nautonnier et L'Araignée, marbre.
  • Salon des artistes français de 1910 : Jahel, marbre[10], localisation inconnue.

Récompenses

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Notes et références

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  1. Etat civil, ville de Tourtouse, pages 146 et 147 : mdr-archives.ariege.fr/mdr/index.php/docnumViewer/calculHierarchieDocNum/275951/261748:272110:274653:275951/768/1366
  2. Archives départementales des Yvelines acte de décès no 318, vue 51 / 129
  3. Dictionnaire Bénézit.
  4. « L'Araignée », notice no 07120000625, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. photo.rmn.fr
  6. « Les Vierges folles », notice no 000SC004392, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  7. « Monument à Pierre Bayle – Pamiers (disparu) », notice sur e-monumen.net.
  8. « Les Vierges folles », notice no 000SC027216, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  9. culture.gouv.fr.
  10. photo.rmn.fr.

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Bibliographie

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  • Stanislas Lami, Dictionnaire des sculpteurs de l'école française au XIXe siècle, t. III, Paris, pp.175-177.
  • Guy Meyra, « Honoré Icard : sculpteur ariégeois », Bulletin annuel de la Société ariégeoise des sciences, lettres et arts, Saint-Girons, 1991, pp.61-81.

Liens externes

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