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Ishikari-gawa

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Ishikari-gawa
japonais : 石狩川
Illustration
Le fleuve Ishikari à Shintotsukawa.
Carte
Carte interactive du fleuve Ishikari
Loupe sur carte verte Agano-gawa sur OpenStreetMap. Loupe sur carte verte Ishikari-gawa sur OpenStreetMap.
Caractéristiques
Longueur 268 km
Bassin 14 330 km2
Bassin collecteur Ishikari river basin (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Débit moyen 481 m3/s
Cours
Source Mont Ishikari (1 967 m)
· Coordonnées 43° 32′ 48″ N, 143° 01′ 20″ E
Embouchure Mer du Japon
· Altitude m
· Coordonnées 43° 16′ 14″ N, 141° 22′ 17″ E
Géographie
Pays traversés Drapeau du Japon Japon
Régions traversées Hokkaidō
Principales localités Asahikawa, Sapporo

Sources : OpenStreetMap

Le fleuve Ishikari (石狩川, Ishikari-gawa?) est le plus long cours d'eau de l'île de Hokkaidō et le troisième du Japon. C'est le second par l'étendue de son bassin versant.

Géographie

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Le fleuve Ishikari prend sa source au mont Ishikari 1 967 m d'altitude, sur la commune de Kamikawa et traverse les grandes villes de Asahikawa et Sapporo.

Ses principaux affluents sont la Chūbetsu-gawa, l'Uryū-gawa, la Sorachi-gawa et la Toyohira-gawa. Elle ne se jette dans la mer du Japon que depuis 40 000 ans, auparavant elle rejoignait l'océan Pacifique au niveau de Tomakomai. Mais les laves des volcans de Shikotsuko ont barré son cours et l'ont détournée vers la côte ouest de Hokkaidō.

Le fleuve Ishikari se jette dans la mer du Japon dans la baie d'Ishikari, à l'est d'Otaru, une des principales villes de Hokkaido.

Le nom Ishikari signifie dans la langue aïnoue la « rivière sinueuse ». Effectivement, le fleuve formait de nombreux méandres dans la plaine d'Ishikari, au point qu'il était aussi long que le fleuve Shinano, le plus long fleuve du Japon. De nombreux travaux ont fini par réduire sa longueur de 100 km en laissant de nombreux bras morts.

Les paysages, le climat et les activités humaines, en particulier la vie très dure des agriculteurs au début du XXe siècle, sont décrites dans le roman Le Propriétaire absent publié en 1929 par l'écrivain japonais Takiji Kobayashi, à une époque où le Japon s'efforçait de renforcer la colonisation de l'île de Hokkaido en en développant l'agriculture et l'industrie[1].

Notes et références

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  1. Takiji Kobayashi, Le Propriétaire absent, Éditions Amsterdam, , 216 p. (ISBN 9782354801618, lire en ligne).

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Articles connexes

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Liens externes

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