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Jarez

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Le pays de Jarez [ʒaʁɛ] est un territoire situé à la limite des départements de la Loire et du Rhône. Désignant initialement le bassin versant du Gier, il est aujourd'hui compris en majeure partie dans l'agglomération stéphanoise.

Communes du Jarez

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On retrouve le terme dans la dénomination de sept communes actuelles, de part et d'autre de la ligne de partage des eaux entre les bassins versants de la Loire et du Rhône :

Les communes appartenant également au massif du Jarez :

La vallée du Rhône : sur son versant sud, plus chaud, le Jarez est très influencé par le climat méditerranéen, une faible pluviométrie avec des été chaud et sec, la moyenne à l’année y est de 12,1 °C. On y retrouve des arbres fruitiers, des vignes.

Les versants nord et sud dominent l’agglomération stéphanoise face au mont Pilat avec les monts d'Auvergne au sud-ouest ; la chaîne des Alpes à l'est avec le mont Blanc. Le climat du Jarez est de type continental avec des influences montagnardes marquées : une moyenne de 95 jours de gel par an, une pluviométrie de 900 mm par an, la température moyenne annuel vers 700 mètres d’altitude y’est de 9,5°C. Les hivers sont souvent rudes et enneigés avec une forte présence de congères.

L’altitude minimale y est de 257 mètres et la maximale de 940 mètres.

L'appellation actuelle de « Jarez » dérive de Jarensis ager, Garensi, Gerensis ager. Le Jarez historique comprenait la vallée du Gier ainsi que les vallées du Furan et de l'Ondaine, il n'est jamais mentionné comme pagus dans les sources historiques.

La première mention carolingienne du Jarez est relative à l'église de Saint-Jean-de-Touslas ou de Saint-Jean-Bonnefonds en 868[1]. Il est également mentionné à trois reprises[2] dans le cartulaire de Savigny (Cellieu[3],[4], Échalas[5] et Trèves[6]).

Avant la conquête romaine, le Jarez était situé aux confins des territoires des Ségusiaves et des Allobroges[7], les toponymes semblant indiquer une frontière potentielle au niveau de Rive-de-Gier et du ruisseau l'Egarande[8],[9].

Il est vraisemblable que la défaite des Allobroges et des Arvernes lors de la bataille du confluent (121 av. J.-C.), qui conduisit à la fondation de Vienne, ait donné lieu à une occupation romaine des terres confisquées aux Allobroges situées le long de la principale voie de communication reliant l'Auvergne au Viennois. Dès lors, le massif du Pilat et la vallée du Gier constituait une marge septentrionale relativement sûre de la Gaule narbonnaise car située au contact du territoire des Ségusiaves (considérés comme un peuple-frère par Rome).

Strabon fait mention d'une route commerciale de 800 stades entre Rhône et Loire qui empruntait la vallée du Gier puis celle du Langonand ou du Furan. Cette route, d'environ 140 km de Vienne à Roanne (point où la Loire devenait navigable) évitait ainsi la navigation à contre-courant sur le Rhône puis la Saône[10].

La fondation de la nouvelle colonie romaine de Lugdunum vers 43 av. J.-C. conduisit à la construction de l'aqueduc du Gier (dont le bassin-versant fait partie de l'archiprêtré tardi-antique). Le captage des eaux pour l'aqueduc s'étendait au moins jusqu'à Izieux (quartier de Saint-Chamond). Il a peut-être inclut la capture des eaux du Janon et du Langonand[11], voire celles de l'amont du Furan (bassin de la Loire)[12],[13] (voir l'article « Janon » pour plus de détails). S'il est avéré, ce double captage aurait modifié le tracé initial de l'actuelle ligne de partage des eaux entre Terrenoire et Saint-Étienne.

Selon toute vraisemblance, le Jarez connu la double influence de la fondation des colonies romaines de Vienne puis de Lyon. Les possessions et les charges des grandes familles féodales attestaient peut-être encore au Moyen Âge de cette influence de part et d'autre du Pilat.

L'archiprêtré de Jarez

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Le Jarez fut intégré au diocèse de Lyon probablement avant le IVe siècle[14]. Sans archidiacre ni doyenné, il était divisé en archiprêtrés au nombre desquels le Jarez apparaît, de loin, comme le plus vaste et le plus dense.

Le pouillé du diocèse de Lyon (rédigé vers 1225) dénombre pour l'archiprêtré de Jarez 104 lieux de cultes dont 83 églises, 2 chapelles et 19 monastères :

Écully, Grézieu, Sainte-Foy et Tassin, appartenant originellement au Jarez, apparaissent rattachées directement à l'administration métropolitaine à cette date.

L'archiprêtré était lui-même subdivisé en trois conseils ou conciles situés à :

Ces deux derniers furent divisés pour la composition de l'archiprêtré de Saint-Étienne au XVIIIe siècle.

1156-1173 : la scission Forez/Lyonnais

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À partir de 1156, le conflit opposant l'empereur Frédéric Barberousse au pape Alexandre III ravive localement les tensions entre les grandes familles féodales de la région autour de la question leurs droits héréditaires sur la ville de Lyon. Au sein de l'aristocratie locale, le jeu des allégeances royales ou impériales conduit au conflit armé entre les partisans du pape (ralliés au comte Guigues II de Forez, proche du roi de France) et ceux de l'empereur (menées par l'archevêque Héracle de Montboissier, vassal de Frédéric Barberousse).

À la veille de la permutatio (1173), le Jarez apparaît comme contrôlé par trois seigneurs, dont on ignore précisément le degré de parenté :

  • Gaudemar de Jarez, (son frère ?) qui était lié par serment de fidélité à l'Église de Lyon pour ce qu'il détenait à Saint-Priest-en-Jarez,

À la suite de la permutatio de 1173, la région fut l'objet d'un partage entre les possessions de l'Église de Lyon (qui conserva ses possessions de la vallée du Gier, Saint-Chamond, Saint-Jean-Bonnefonds et jusqu'à Saint-Genest-Lerpt) et celles du comte de Forez (qui garda la suzeraineté sur Saint-Priest-en-Jarez et la vallée du Furan). La transaction disposa également du maintien des droits des deux parties sur Saint-Héand et Sorbiers et de la démilitarisation d'un secteur compris entre Saint-Chamond, la Tour-en-Jarez et Saint-Priest, correspondant à l'actuelle agglomération stéphanoise.

La maison de Jarez

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Blason des Jarez, conservé dans les armes de Saint-Chamond[16],[17].

La maison de Jarez paraît avoir été la plus ancienne et semble entretenir des liens étroits de parenté avec les Saint-Priest/Durgel/Lavieu/Feugerolles ainsi qu'avec la première maison des comtes de Forez et la deuxième maison de Forez[18],[19],[20]. Vassale à la fois du comte de Forez et de l'archevêque de Lyon pour certaines possessions, elle fut la maîtresse effective de Saint-Chamond, de Rochetaillée, de Saint-Priest-en-Jarez et de Feugerolles. Leur domaine s'étendait jusqu'à Pélussin, Bourg-Argental et Malleval.

Le nom Gaudemar était à l'origine celui des rois burgondes, un hypothétique lien de filiation est difficilement vérifiable.

Vers 1200, les possessions de la famille "de Jarez" étaient distribuées autour du massif du Pilat et relevaient pour partie du Viennois, du Forez et du Lyonnais.

En 1152, Gaudemar de Jarez, gendre d'Artaud seigneur de Malleval, fait hommage de ladite seigneurie à l’Église de Vienne[22].

Il apparaît en 1164 comme signataire d'un acte de donation de Dreux de Beauvoir en faveur de l'abbaye de Bonnevaux (abbaye-mère de Valbenoîte)[23],[24].

À la veille de la permutation, il tenait Saint-Priest-en-Jarez pour l'Église de Lyon. Le texte dispose de son hommage en le transférant au comte de manière qu'il doive désormais Saint-Priest à l'Église (bien que le roi ait octroyé les droits régaliens au comte).

Il conclut un accord avec le prieur de Saint-Julien-en-Jarez en 1202.

Il rendit hommage à l'Église de Lyon pour le château de Saint-Chamond en 1217 où il reconnait tenir en fief de l'Église tout ce qu'il possédait de la Croix-de-Montvieu[25] au mandement de Malleval.

Il échangea finalement avec l'archevêque de Lyon Renaud de Forez la seigneurie de Condrieu contre celle de Saint-Chamond[26].

Sa femme Clémence lui donna :

  • Guigues de Jarez (v.1167[27]-1236), seigneur de Saint-Chamond, Virieu et Chavanay, fils de Gaudemar et de Clémence (?)[28]. Il est mentionné dans la notice de l'archevêque Renaud de Forez vers 1200[29].

En 1224, Guigues de Jarez accorda une charte de franchise aux habitants de Saint-Chamond[30].

Parent du comte Guigues IV de Forez, il rendit hommage à ce dernier pour le mandement de Rochetaillée en 1230[31] et 1236[32],[33].

  • Pernette, qui épousa Gilbert de Saint-Symphorien.

La maison de Lavieu

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La tradition reprise par Jean-Marie De la Mure semblerait indiquer que cette famille entretenait un lien particulier avec la fonction vicomtale à Lyon[36], les sources ne permettent plus d'en juger aujourd'hui[37] (cf. Edouard Perroy, cité dans Roche-la-Molière > Seigneurs).

Elle apparaît néanmoins avoir tenu une place importante dans la noblesse lyonnaise et possédait les châteaux de Chamousset (avant 1100), des Farnanches à Doizieux (1297), Roche-la-Molière (1360), Yzeron (vers 1390), Feugerolles, et vraisemblablement à l'origine celui de Lavieu (donné pour vicomté dans les terriers mais rattaché au comté, au plus tard en 1167[38] ; selon Perroy, ce Lavieu en Lyonnais n'est pas Lavieu en Forez).

Jusque vers 1100, elle gravitait autour de la première maison de Forez mais semble, par la suite, avoir pris parti pour l'archevêque et de l'empereur. Elle mena la guerre contre Guigues II de Forez et la maison d'Albon.

Le même Guillaume (vers 1084-1096) abandonne ses droits sur l'église Saint-Laurent et la chapelle Saint-Pierre de Chamousset et approuve la donation de Bernard le Ronfleur, remise à l'abbaye de Savigny par l'archevêque Hugues de Die[42].

  • Brian (Ier) de Lavieu en présence de sa femme Aia et de son frère Guillaume (1134), pour l'entrée de son fils Girin comme novice, cèdent les droits sur leur alleu de Chamousset à Savigny[44].

En 1167, le comte Guigues II de Forez est en guerre contre le comte de Mâcon et l'archevêque de Lyon. À sa demande, Louis VII lui remet les droits régaliens sur un ensemble de places fortes en Forez et en Jarez, dont Chamousset, Saint-Chamond, Saint-Priest-en-Jarez et Lavieu en Forez, apparemment au détriment des Lavieu.

  • Brian (II) de Lavieu (v. 1173-1184), seigneur de Grangeant et de Saint-Chamond. La répartition des revenus de l' Église métropolitaine de 1187 indique que Brian mena la guerre contre Guigues II de Forez vraisemblablement pour le compte de l'Église de Lyon[15]. Dans la permutation de 1173, il est dit que Brian garde une part du château de Grangent qu'il avait reçu de l'Église (mais pour lequel il rendra hommage au comte) et une partie du château de Saint-Chamond et du mandement qu'il tenait du comte (pour lesquels rendra hommage à l'archevêque). Entre 1184 et 1195, Brian de Lavieu puis sa femme[45] Villelma dite "de Roussillon" apparaissent comme les principaux fondateurs de l'abbaye de Valbenoîte à laquelle ils donnent respectivement le territoire du Verney[46] et le lieu appelé dès lors "Grange de l'œuvre"[47], tous deux situés sur le territoire de Saint-Étienne. La tradition donne ce Brian de Lavieu comme étant en fait le neveu de Guigues II de Forez.

La maison de Saint-Priest/Durgel

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Auguste Bernard signale que le château de Saint-Priest-en-Jarez arborait les armes des comtes de Genève[48].

La branche des Durgel (d'Urgel) de Saint-Priest s'inscrit dans la très longue lignée des stratégies matrimoniales entretenues au sein de l'aristocratie occitane entre les familles comtales de la région (Forez, Albon, Gévaudan, Provence), celles du Sud-Ouest (Toulouse, Rouergue, de Roussillon) et les comtés catalans (Barcelone, Urgell, Pallars Sobiras)[49] (cf. l'article St-Priest, avec un essai généalogique de la famille de Durgel[50]).

Ses membres entretiennent des liens de parenté aussi bien avec la première et que la seconde maison des comtes de Lyon et de Forez.

  • Girin de Saint-Priest (frère cadet de Briand de Lavieu ?), mentionné en 1187[52].
  • Pons de Saint-Priest[53], fils de Josserand d'Urgel, il fut donateur à la fondation de l'abbaye de Valbenoîte en 1184.

Notes et références

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  1. "in Garensi ecclesiam in honore Sancti Johannis", G. Paradin, Mémoires de l'Histoire de Lyon, Lyon, 1573, p. 108. Lire en ligne
  2. [Bernard 1853] Auguste Bernard, Cartulaire de l'abbaye de Savigny, suivi du Petit cartulaire de l'abbaye d'Ainay, vol. 2 : Cartulaire d'Ainay, tables, etc, Paris, imprimerie impériale, , p. 551-1167, VI + 622, sur gallica (lire en ligne), p. 1079.
  3. hoc est unum mansum in villa quæ dicitur Celsihiacus (1029). Dans [Bernard 1853] Auguste Bernard, Cartulaire de l'abbaye de Savigny, suivi du Petit cartulaire de l'abbaye d'Ainay, vol. 1 : Cartulaire de Savigny, Paris, imprimerie impériale, , 547 p., sur gallica (lire en ligne), p. 363-364, no 705, traduction en ligne.
  4. De manso in Celsihaco. Dans Bernard 1853, p. 363-364, no 705.
  5. De vinea de Escalati villa. Dans Bernard 1853, p. 205-206, no 347.
  6. et in Gerense in villa quæ dicitur Trevedus. Dans Bernard 1853, p. 143, no 203.
  7. [Celli et al. 2000] Pascal Celli, Colette Garraud, Jean-Claude Litaudon et Serge Cervantes, « Lugdunum en territoire Ségusiave : les limites occidentales de la colonie retrouvées ? », Revue archéologique du Centre de la France, t. 39,‎ , p. 235-243 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  8. Paul Valette, dans [Lavendhomme 1997] Marie-Odile Lavendhomme, Carte archéologique de la Loire, 42, Paris, Éditions de la Maison des sciences de l'homme, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 305 p. (présentation en ligne), p. 42.
  9. [Dumoulin 2007] François Dumoulin, La céramique des Ségusiaves, du IIIe siècle av. n.è. au IIIe siècle de n.è., vol. 2 : Planches (Doctorat en Langues, Histoire et civilisation des mondes anciens, dir. Yves Roman), Université Lyon 2 Lumière, , sur academia.edu (présentation en ligne, lire en ligne).
  10. [Déchelette 1946] François Déchelette, « La route plate de Strabon entre le Rhône et la Loire », 'Les Études rhodaniennes, t. 21, nos 3-4,‎ , p. 119-124 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
  11. [Granger 1968] Jean Granger, « Le vieil aqueduc du Janon, des sources qui se perdent », Bulletin de la Diana, t. 40, no 8,‎ , p. 351-370 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
  12. [Delorme 1759] Guillaume Marie Delorme, Recherches sur les aqueducs de Lyon construits par les romains (mémoires lus dans les séances de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon, 29 mai et 3 juin 1759), Comptes-rendus de l'Académie des sciences [...] de Lyon, (réimpr. Jean Burdy, 2015, éd. L'Araire), 63 p., sur books.google.fr (présentation en ligne, lire en ligne), p. 18-19.
  13. Granger 1968, p. 358-359.
  14. "Au IVe siècle, le diocèse de Lyon ne dépassait point, sans doute, les limites du territoire de la metropolis Lugdunensis, formé au déclin de la période romaine par l'union de la Civitas Segusiavorum à la colonie romaine de Lyon". Dans [Lognon 1904] Auguste Lognon, Pouillés de la province de Lyon, Paris, imprimerie nationale, , 318 p., sur gallica (lire en ligne), p. IX.
  15. a et b Girino de Sancto Prejecto Sanctum Johannem de Bono Fonte sine onere, dum presens guerra duraverit inter Briannum et comitem Forensem; facta autem pace' (...)'", Lire en ligne
  16. « De quelques blasons des seigneurs de Roche », Forez-Info
  17. « 42 207 - SAINT CHAMOND », L'Armorial des villes et villages de France
  18. Recueil de mémoire et documents du Forez, La Diana, T. 8, 1885, p. 279.
  19. E. PERROY, Les familles nobles du Forez (1976) Lire en ligne
  20. Recueil de mémoires... T.IX, p. 8. < Lire en ligne
  21. "Gaudemarus de Gares", Cart. du prieuré de St.-Sauveur-en-Rue, LVII, p. 23, Lire en ligne
  22. Recueil de mémoires et documents sur le Forez, vol. 8, Diana, p. 279. Lire en ligne
  23. Cart. de l'abbaye N.D. de Bonnevaux, n° 54, p. 30 "Gaudemarius de Jaresio" Lire en ligne
  24. "Testes... Gaudemarus de Jaresio", Dreux de Beauvoir archevêque de Lyon pour Bonnevaux (abbaye Notre-Dame), 1164 Lire en ligne/
  25. "Croix-de-Montvieu: hameau, à la limite des communes de Pélussin et de La-Terrasse-sur-Dorlay - Strata (qua itur) a Cruce Montisvioli versus Forisium, 1173 (Chart. du Forez, no 4, p. 7) (...) Cette croix était placée sur des voies antiques importantes". Jean-Étienne Dufour, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. 266. Actuelle commune de Doizieux
  26. "Et in pararia quam habebat Gaudemarus de Jarefio apud Coyndreu, & ut recognosceret idem Gaudemarus se habere ab ecclesia quicquid habebat a cruce Montis Violi, inferius, usque ad mandamentum de Mala Valle, accepit in pignus dictam parariam ab eodem Gaudemaro pro centum & viginti marchis argenti, & facta permutatione de Coindreu & de Sancto Annemundo, tranflata suit ista gageria ad Chavannay (Chavaney ?), ubi remissis viginti marchis remanserunt in gageria solum- modo centum marche". Notice de l'archevêque Renaud de Forez, J.-M. DE LA MURE, tome III, preuve 36 bis, p. 35. Lire en ligne
  27. Cart. de l'abbaye N.D. de Bonnevaux, n° 114, p. 54 "Guigo de Jaresio" Lire en ligne
  28. a et b LE LABOUREUR, T.II, p. 371.Lire en ligne
  29. "in gageria quam habebat ecclefia a Guigone de Jareis apud Chavannai, centum marchas misit". Notice de l'archevêque Renaud de Forez J.-M. DE LA MURE, tome III, preuve 36 bis, p. 35. Lire en ligne
  30. LA TOUR-VARAN, Châteaux et abbayes, T. II, p. 333. Lire en ligne (traduction en français)
  31. Guy, seigneur de Jarez et de Rochetaillée, fait hommage de ces terres au comte de Forez. Sury-le-Comtal (1230). Arch. de la Loire. D'ASSIER DE VALENCHES, Fief du Forez, p. 225.
  32. Guy, seigneur de Jarez, parent du comte de Forez (Guigo de Jaresio, consanguineus Domini comitis Forensis), lui fait hommage des château, terre et seigneurie de Rochetaillée, et de leur mandement (1236). Arch. nat., p. 4922, cote 657
  33. Guy IV, comte de Forez et de Nivernais, s'engage envers Guy de Jarez, son cousin, à ne rien acquérir dans le château de Rochetaillée et son mandement; en cas contraire, tous les biens acquis par le comte appartiendront aux seigneurs de Rochetaillée, à la charge de les tenir en fief du comte de Forez (1236). Arch. nat., P 4922, cote 658 et 674.
  34. Recueil de mémoires et documents sur le Forez. Publ. par la Société de la Diana (1885), p. 282. Lire en ligne
  35. Obit. Lugd. Eccl., p. 225.
  36. [Bernard 1867] Auguste Bernard, Essai historique sur les vicomtes de Lyon, de Vienne et de Mâcon du XIe au XIIe siècle, Saint-Étienne, libr.-éd. Chevalier, , 44 p., sur gallica (lire en ligne), p. 12-13.
  37. P. GANIVET, Une géographie vicomtale de la Bourgogne des XIe – XIIe siècles. In: "Vicomtes et vicomtés dans l'Occident médiéval" de Hélène Debax, Presses Universitaires du Mirail, Toulouse, 2008
  38. Louis VII, roi des Francs (1137-1180), accorde à son "ami" (amicus), Gui II, comte de Lyon et de Forez (ap. 1136 et av. 1158 -1206), lors de la visite faite à sa cour à Bourges, les châteaux qu'il tenait en seigneur de lui à Montbrison et à Monsupt, pour lesquels il fait hommage et foi. Le comte fait enregistrer au roi les autres châteaux de Montarcher, Saint-Chamond, de La Tour-en-Jarez, de Chamousset pour les lui remettre. Enfin le comte demande au roi, pour accroître son fief, les droits régaliens au sein des châteaux de Marcily, de Donzy et de ses dépendances, de Cleppé, de Saint-Priest-en-Jarez, de Lavieu et de Saint-Romain-le-Puy Lire en ligne
  39. Gauzerannus de Laviaco et hanc cartam firmari jussit et scribi. Cart. de Savigny, n° 836, p. 444-445. Lire en ligne
  40. Bernard 1867, p. 16.
  41. [La Tour-Varan 1857] Jean-Antoine de La Tour-Varan, Études historique sur le Forez. Chronique des châteaux et des abbayes, vol. 2, Saint-Étienne, , 463 p., sur archive.org (lire en ligne), p. 319.
  42. Cart. de Savigny, n°817, p. 431 Lire en ligne
  43. Fondation du prieuré d'Ancieu ou de Jeuyée (Ancy) en Lyonnais, par la donation de deux églises (Ancy et Saint-Romain-de-Popey) faite au profit de l'abbaye de Savigny par Hugues, archevêque de Lyon, confirmée par le comte Willelme le jeune, ratifiée par deux seigneurs Foréziens & autres qui avoient les droits des esdits lieux. Cart. de Savigny n° 813. Lire en ligne
  44. Briantus pro filio Girino suo, (...) S. Vuillelmi de Lavieu fratris ejus. Cart. de Savigny, n° 938. Lire en ligne
  45. "Briandus de Lavyeu, mariti Willelme, filie dicti Selvonis de Farnay", Obituarium Lugdunensis ecclesiae, p. 138-129 . Lire en ligne
  46. Vraisemblablement situé à l'emplacement de l'actuel quartier Tréfilerie (ancien territoire communal de Valbenoîte), voir Dufour, Dict. topo. de la Loire, p. 1038.
  47. Actuel quartier Centre-Deux, ancienne commune de Valbenoîte.
  48. [Bernard 1835] Auguste Bernard, Histoire du Forez, vol. 1, Montbrison, impr. Bernard Aîné, , 346 p. + preuves 42, sur books.google.fr (lire en ligne), p. 169.
  49. [Vajay 1980] Szabolcs de Vajay, « Comtesses d'origine occitane dans la marche d'Espagne aux 10e et 11e siècles. Essai sur le rattachement de Richilde, de Garsende et de Letgardis, comtesses de Barcelone, et de Thietberge comtesse d'Urgel au contexte généalogique occitan », Hidalguía, no 28, hors-série,‎ , p. 585–616 (voir p. 601–602) (lire en ligne [sur academia.edu], consulté en ).
  50. « Liens entre les Durgel de St-Priest, les Jarez et les Forcalquier-d'Urgel (issus des comtes catalans) ; Généalogie des Durgel de St-Priest, p. 17-174, et Tableaux généalogiques, p. 68-106 », sur Degrés généalogiques des d'Urgel de Saint-Priest, par Louis de Châteauneuf, chez Alphonse Picard et Fils, à Paris, 1908, en ligne sur Gallica-BNF
  51. [Mutel 1969] André Mutel, « Des présomptions sur l'origine des d'Urgel du Forez », Bulletin de la Diana, t. 41, no 3,‎ , p. 91-95 (lire en ligne [sur gallica], consulté en ).
  52. "Girino de Sancto Prejecto Sanctum Johannem de Bono Fonte sine onere, dum presens guerra duraverit inter Briannum et comitem Forensem; facta autem pace, secundo anno post pacem faciet unum diem, tercio anno II dies, IIII anno III dies, V anno IIII dies, et exinde singulis annis IIII dies". Dans « Répartition entre les chanoines des revenus de l'Église métropolitaine (1187) », dans Obituarium Lugdunensis ecclesiae, vol. I (Archives du Rhône, Armoire Aaron, pièce no 3), sur play.google.com (lire en ligne).
  53. "Antelmo Rigaut et Poncio de Sancto Prejecto Sorbers et ecclesia de Rantalone et XXIII solidi". Dans « Répartition entre les chanoines des revenus de l'Église métropolitaine (1209) », dans Obituarium Lugdunensis ecclesiae, vol. I (Archives du Rhône, Armoire Aaron, pièce no 4), sur play.google.com (lire en ligne).
  54. "Cession faite par Etienne de Saint-Priest, damoiseau, à frère Bernard, commandeur de Chazelles, de tout ce qu'il possède, du quart qu'il possède d'une carrière (pereria) qu'il possède à Saint-Genis-Terre-Noire (...) (1267, 23 avril)" G. GUIGUE C. FAURE, Inventaire-Sommaire des Archives antérieures à 1790 Rhône, archives ecclésiastiques, vol. 2 à 3, Librairie générale H. Georg, 1932, p. 166.
  55. C.CHASTEL L.DORNA, Petite histoire du Forez, Paris, 1949, p. 25.
  56. "(...) en 1267, pour 300 l.v., aux Hospitaliés de Chazelle, son clos d'entre Saint-Martin-la-Plaine et Rive-de-Gier, et le quart indivis de sa perrière de charbon - première mention de l'extraction de houille en Jarez - sur le chemin de Saint-Genis-de-Terrenoire (...)" E. PERROY, Les familles nobles du Forez au XIIIe siècle: essais de filiation, Volume 2, Université de Saint-Etienne, 1976, p. 778.

Bibliographie

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  • [Condamin 1890] James Condamin, Histoire de Saint-Chamond et de la seigneurie du Jarez, Paris, , sur _ _ _.
  • [Dufour, Marichal & Gonon 1946] Jean-Edmé Dufour, Paul Marichal et Marguerite Gonon (tables des formes anciennes et des matières), Dictionnaires topographiques de la France, vol. 32 : Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire (réédité électroniquement par le Comité des travaux historiques et scientifiques), Mâcon, Fondation Georges Guichard (impr. Protat frères), (1re éd. 1946), 1184 p., 28 cm (lire en ligne).
  • [Plessy 1996] Bernard Plessy, Le pays du Gier, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, (ISBN 2 84147 028 8).
  • [Vachez 1885] Antoine Vachez, Études historiques sur l'ancien pays de Jarez, Lyon, libr. ancienne Aug Brun, (réimpr. 1998, éd. René Georges), 107 p. (ISBN 291255621X, OCLC 81624492).

Articles connexes

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Liens externes

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