Aller au contenu

Jean-Marie Vivier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Jean-Marie Vivier
Description de l'image défaut.svg.
Informations générales
Naissance (82 ans)
Coutances (Manche)
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Genre musical Chanson française
Années actives depuis 1962
Site officiel jean-marie-vivier.fr

Jean-Marie Vivier, né le à Coutances, est un auteur-compositeur-interprète français[1].

En 1962, Jean-Marie Vivier entre dans l'enseignement comme professeur de français ; il en démissionne quelques années plus tard pour se consacrer à la chanson[1],[2].

De 1962 à 1968, il se produit dans différents cabarets et MJC en France, mais également en Belgique et au Danemark. En 1968, il enregistre son premier 45 tours (chez DMF)[1].

En 1969, il fait la connaissance de Jehan Jonas dont il ne cesse ensuite de reprendre les chansons.

En 1970 sort son premier album Jean-Marie Vivier chante… (chez SFP), où il reprend de nombreux auteurs, avec notamment les chansons de Jehan Jonas Flic de Paris et Mentalité française. Cet album, qui s'écoule à 100 000 exemplaires, est alors interdit d'antenne[2].

En 1972, sort son quatrième album, dont la chanson titre Faut-il tuer tous les oiseaux qui passent ? est diffusée de nombreuses fois sur France Inter dans l'émission de José Artur Qu'il est doux de ne rien faire quand tout s'agite autour de vous[2]. Sur ce même album figure la chanson Supplique à Georges Brassens pour qu'il n'entre pas à l'Académie française, dont les paroles de Raymond Sarge sont nées de la rumeur selon laquelle la proposition avait été faite à Brassens de postuler auprès de l’Académie française [3].

En 1973, à la demande de Charles Apothéloz, il tente une expérience théâtrale en interprétant durant quatre mois au Centre dramatique de Lausanne le rôle d'Ubu Roi, dans la pièce d'Alfred Jarry, dont il compose également une musique de scène[4].

Jean-Marie Vivier se produit sur la scène de l'Olympia de Paris en 1974, avant de faire des tournées en Suisse, Belgique, Allemagne et au Québec[2]. Il se lie d'amitié avec Félix Leclerc[5] et Jean-Pierre Ferland[2].

En 1990, il conçoit un spectacle d'une trentaine de chansons de Félix Leclerc, qu'il interprète seul à la guitare[4].

Jean-Marie Vivier se sépare de sa maison d'édition[6] en 1997. Il s'autoproduit depuis[2].

Originaire de la Manche, le chanteur réside depuis les années 1980 à Granville[2].

Discographie

[modifier | modifier le code]

Ci-dessous, la discographie de Jean-Marie Vivier[7],[8].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Fred Hidalgo, « Jean-Marie Vivier, un artisan méconnu de la chanson française », Paroles et Musique, no 11,‎ , p. 48 à 51
  2. a b c d e f et g Benjamin Sèze, « Jean-Marie Vivier : une vie en chansons », sur Ouest-France, .
  3. « Le bicorne et l'épée », sur brassensboulevarddespoetes.unblog.fr (consulté le ).
  4. a et b Serge Dillaz, « Jean-Marie Vivier, québécois de cœur », Chorus, les cahiers de la chanson, no 26,‎ hiver 1998/99, p. 157-158 (ISSN 1241-7076)
  5. « Jean-Marie Vivier, le Bateau-lavoir, c’est son histoire », sur Ouest-France, .
  6. Fabien Jouatel, « Granville. Le chanteur Jean-Marie Vivier signe Retrouvailles », sur Ouest-France, (consulté le ).
  7. « Discographie de Jean-Marie Vivier », sur pressibus.org (consulté le ).
  8. « Discographie disponible », sur Jean-Marie Vivier (consulté le ).

Liens externes

[modifier | modifier le code]