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La Congrégation

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La Congrégation
Repères historiques
Fondation 1801 puis 1819
Fondateur(s) Jean-Baptiste Bourdier-Delpuits puis René-Michel Legris-Duval et Pierre Ronsin
Lieu de fondation Paris
Disparition 1830

La Congrégation est fondée en 1801 et dissoute en 1830.

Il s'agit d'une organisation religieuse qui a exercé une influence auprès du pouvoir politique. Dissoute deux fois, elle a été accusée de complot et d'espionnage.

La Congrégation se veut être un héritage de la congrégation de la Sainte-Vierge fondée en 1560 par Jean Leunis, jésuite, qui était une congrégation mariale placée sous le patronage de « Marie, Secours des chrétiens »[1].

Par la suite, il y eut, en Europe et dans les pays de missions, des congrégations non seulement dans les collèges, mais aussi dans toutes les classes de la société : nobles, bourgeois, artisans, prêtres, soldats, etc[réf. nécessaire].

Chronologie

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Création en 1801

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La Congrégation est constituée le par le Père jésuite Jean-Baptiste Bourdier-Delpuits[Note 1], chanoine de Paris[2]. Cette organisation charitable, constituée de laïcs et d’ecclésiastiques, a joué un rôle politique et religieux important, notamment dans la défense de l’Église catholique, sous le Directoire, le Premier Empire et la Restauration en rassemblant des personnalités traditionalistes et ultras[3].

Elle se réunit alors, à l'origine, à l'hôtel du Lau d'Allemans, au n°29, rue Saint-Guillaume[4].

Cette association charitable du XIXe siècle a été active politiquement, liée aux Chevaliers de la Foi, notamment en jouant un rôle dans la diffusion des brefs pontificaux[1].

Elle favorisa la carrière de ses membres comme par exemple celle de Vincent Bonneau[réf. nécessaire]

Dissolution en 1809

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Vivement critiquée pour ses liens avec les États pontificaux, elle a été accusée d'espionner à son profit, voire de comploter, et elle est dissoute en 1809 par décret impérial[2].

Reconstitution en 1819

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Elle est reconstituée en 1819 par l'abbé Legris-Duval[Note 2] et le jésuite Pierre Ronsin.

Elle possède une soixantaine de filiales en province et organise un réseau d’œuvres de charité[2].

De nombreux proches du Roi Charles X en faisaient partie, et elle a été accusée d'exercer une influence politique[2]. Dans ses mémoires, Adèle d'Osmond, comtesse de Boigne, contemporaine aux événements, témoigne de l’influence très active et qu'elle juge rétrograde, de la hiérarchie catholique sur le Roi, le personnel politique, conservateurs et ultras. Elle-même monarchiste constitutionnelle, elle met ainsi en cause la responsabilité de la hiérarchie catholique dans la chute de la monarchie légitime en 1830[5].

Dissolution en 1830

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La Congrégation a été dissoute en 1830[2].

Influence et postérité

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Elle fut à l’origine de diverses associations caritatives ou autres comme la Société des Bonnes Œuvres, la Société catholique des bons livres dont le journaliste Pierre-Sébastien Laurentie (1793-1876) fut le secrétaire, l'Association pour la Défense de la Religion, ou encore le Refuge des jeunes condamnés[réf. nécessaire].

Parmi ses membres célèbres, on trouve le médecin Laennec (1781-1826), ou encore le mathématicien Augustin Louis Cauchy (1789-1857)[réf. nécessaire].

Notes et références

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  1. Jean-Baptiste Bourdier-Delpuits (5 mai 1734 en Auvergne-15 décembre 1811 Paris). Ce dernier a rejoint la Compagnie de Jésus, le 18 décembre 1752. Il a été l’éditeur des Observations sur le contrat social de J.-J. Rousseau par le Père G.-F. Berthier en 1789 et le continuateur de l’Abrégé de la vie des Pères et des martyrs traduit de l’anglais par Godescart (1802)
  2. Voir la biographie de L'abbé Legris-Duval sur le wiki de la ville de Brest

Références

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  1. a et b Valérie Guittienne-Murger, Jansénisme et libéralisme : Regards de Jean-Louis Rondeau sur l’Empire et la Restauration, Presses universitaires de Rennes, (DOI 10.4000/books.pur.175418, lire en ligne), chap. III (« Lecture des résistances par Rondeau « L’esprit de fanatisme qui se manifestait de toutes parts » »).
  2. a b c d et e « Congrégation (Association de piété) », sur BnF Catalogue général (consulté le )
  3. Francis Démier, La France de la Restauration (1814-1830), Folio histoire, Gallimard, 2012, p. 35 (ISBN 9782070396818).
  4. Philippe Régibier, 27 rue Saint-Guillaume: petite chronique d'une grande demeure et de ses habitants, d'après des documents inédits, P. Régibier, (ISBN 978-2-9511292-0-7)
  5. Comtesse de Boigne, née Adèle d'Osmond, Mémoires/Récits d’une tante, t. 3, Paris, Plon,

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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