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Laura Linton

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Laura Alberta Linton
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 61 ans)
RochesterVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université Lombard (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
Association américaine pour l'avancement des sciences
Association for the Advancement of Women (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de Laura Linton
Signature

Laura A. Linton () est une chimiste et médecin américaine.

Jeunesse et formation

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Laura Alberta Linton naît le 8 avril 1853, dans le comté de Mahoning (Ohio), l'ainée des enfants de Joseph et Christina Linton, dans une famille de fermiers quakers. Après avoir travaillé la terre en Ohio, Pennsylvanie et dans le New Jersey, la famille s'installe dans le Minnesota. Laura Linton obtient un Bachelor of Science en chimie à l'Université du Minnesota[1].

Carrière en chimie

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Au cours de sa dernière année d'université, Linton analyse des spécimens minéraux de la rive nord du Lac Supérieur recueillis par ses professeurs, Stephen Farnum Peckham et Christopher W. Hall. Le minéral est similaire à la thomsonite, mais l'analyse de Linton révèle des caractéristiques physiques distinctes, dont la structure cristalline et la couleur. Dans leur description publiée du minéral, Peckham et Hall déterminent qu'il s'agit d'une variété distincte, la nommant lintonite en reconnaissance de « l'effort patient et de l'habileté » de leur élève[2].

Après son diplôme, Linton enseigne pendant deux ans à Lake City. Elle travaille ensuite à Providence avec Peckham sur son Rapport sur la production, la technologie et les utilisations du pétrole et de ses produits pour le recensement des États-Unis de 1880[3]. Dans la lettre accompagnant son rapport, Peckham remercie Linton pour sa collaboration[4].

En 1882, elle étudie la chimie pendant deux semestres au Massachusetts Institute of Technology. Elle ne termine pas son programme d'études supérieures, mais accepte le poste de professeur de sciences naturelles à l'Université Lombard à Galesburg. Elle occupe le poste pendant un an, puis retourne à Minneapolis. Pendant les dix années suivantes, elle enseigne à la Minneapolis Central High School en tant que chef du département des sciences[2].

Vers 1894, Linton retourne à la recherche en chimie, en particulier à l'analyse de l'asphalte, sur des échantillons fournis par Peckham, qui était lié à l'Union Oil Company of California. Entre 1895 et 1896, elle fréquente l'Université du Michigan, mais ne reçoit pas de diplôme. Les résultats de ses travaux sur l'asphalte paraissent dans deux articles publiés par l'American Chemical Society en 1894 et 1896. Elle est reconnue pour son travail analytique minutieux, la clarté de sa présentation et l'importance commerciale de ses recherches. Un troisième article, co-écrit avec Peckham parait également en 1896 et devient la base du témoignage d'expert dans le cadre d'un important procès[3].

Carrière en médecine

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Peut-être influencée par son frère, Thomas Linton, et sa sœur, Sarah Linton Phelps, tous deux médecins, Linton décide de se tourner vers la carrière médicale[2].

De 1895 à 1900, elle est assistante en physiologie et chimie physiologique à l'Université du Minnesota et reçoit un doctorat en médecine de cette institution en 1900. Immédiatement après avoir obtenu son diplôme, elle accepte un poste à l'hôpital d'État de Rochester, prenant la place de sa sœur Sarah, qui est en mauvaise santé. Laura travaille à l'hôpital pendant les quinze dernières années de sa vie. Elle apporte deux contributions importantes à l'hôpital : elle donne des cours aux infirmières sur les principes diététiques et institue un programme supervisé pour les patientes souffrant de maladies mentales, dans lequel elles sont autorisées à faire des travaux d'aiguille et de l'artisanat. Il s'agit alors de l'un des premiers programmes hospitaliers à utiliser l'ergothérapie[5].

Linton est membre de l'Association américaine pour l'avancement des sciences et de l'Association pour l'avancement des femmes.

Elle meurt le 1er avril 1915 à Rochester.

Publications

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Linton publie plusieurs articles dont :

Références

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  1. (en) Frances E. Willard et Mary A. Livermore, A Woman of the Century: Fourteen Hundred Seventy Biographical Sketches Accompanied by Portraits of Leading American Women in All Walks of Life, Detroit, MI, Gale Research, , 463–464 p. (lire en ligne Inscription nécessaire).
  2. a b et c (en) Mary R. S. Creese et Thomas M. Creese, « Laura Alberta Linton (1893-1915): An American Chemist », Bulletin for the History of Chemistry, no 8,‎ , p. 15–18 (lire en ligne, consulté le )
  3. a et b (en) (en) « Linton, Laura Alberta », dans The National Cyclopaedia of American Biography, vol. XII, New York, NY, , 62–63 p. (lire en ligne) (consulté le )
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  4. (en) S. F. Peckham, Report of the Production, Technology, and Uses of Petroleum and Its Products, Washington, DC, Government Printing Office, (lire en ligne), viii
  5. (en) Jean C. Dahlberg, « Laura A. Linton and Lintonite », Minnesota History, vol. 38, no 1,‎ , p. 21–23 (lire en ligne, consulté le )