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Le Bagarreur

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Le Bagarreur

Titre original Hard Times
Réalisation Walter Hill
Scénario Walter Hill
Bryan Gindoff
Bruce Henstell
Musique Barry De Vorzon
Sociétés de production Columbia Pictures
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre drame
Durée 93 minutes
Sortie 1975

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Bagarreur (Hard Times) est un film américain réalisé par Walter Hill et sorti en 1975. Il s'agit de son premier long métrage comme réalisateur.

La Nouvelle-Orléans, en 1933, peu après la Grande Dépression. Chaney, un boxeur occasionnel, assiste à un combat clandestin à mains nues et propose une association au manager Speed. Chaney se révélant très doué, des combats de plus en plus "cotés" lui sont organisés.

Fiche technique

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Distribution

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Développement

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Au début des années 1970, Walter Hill s'est fait un nom en tant que scénariste grâce à des films d'action comme Guet-apens (Sam Peckinpah, 1972) et Le Piège (John Huston, 1973). Il est approché par le producteur Lawrence Gordon de AIP, qui lui offre la possibilité de mettre en scène lui-même un de ses scripts. Larry Gordon quitte finalement AIP pour aller chez Columbia Pictures[4].

L'idée de départ vient à Larry Gordon après la lecture d'un article sur des combats de rue contemporains. Bryan Gindoff et Bruce Henstell écrivent alors un script, intitulé The Streetfighter[5]. Quand Walter Hill rejoint le projet, il se dit que le film fonctionnera mieux s'il ressemble à un western et s'il se situe dans le passé. Lawrence Gordon, originaire de La Nouvelle-Orléans, lui suggère d'y situer l'histoire. Walter Hill incorpore également au script des éléments d'un western qu'il a écrit auparavant mais qui n'a pas été produit, Lloyd Williams and his Brother[6].

Le titre The Streetfighter est finalement abandonné pour éviter toute confusion avec The Street Fighter (1974) avec Sonny Chiba. Le film est alors rebaptisé Hard Times. Ironiquement, certains pays anglophones préfèrent utiliser le titre initial The Streetfighter car Hard Times rappelle le titre original du roman Les Temps difficiles de Charles Dickens[7].

Attribution des rôles

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Walter Hill a écrit le scénario en pensant à de jeunes acteurs : Jan-Michael Vincent dans le rôle principal et Warren Oates dans le rôle de Speed[8]. Ce sont finalement des acteurs plus âgés qui obtiennent ces rôles : Charles Bronson et James Coburn. La femme de Charles Bronson, Jill Ireland, incarne Lucy Simpson. Le rôle de Speed avait un temps été envisagé pour Mickey Rooney[7].

Le tournage a eu lieu en septembre 1974[7], principalement en Louisiane à La Nouvelle-Orléans (Vieux carré français, Cornstalk Hotel, Magazine Street, Irish Channel, Chalmette Railroad Yards, Algiers Ferry, Chartres Street, etc.) ainsi qu'à Lafitte[7]. Quelques séquences (certaines finalement coupées au montage) sont tournées à San Antonio (Texas) ainsi qu'à Los Angeles (Union Station) et Tucson (Arizona)[9].

Durant le tournage, Walter Hill n'est pas satisfait de la performance de Jill Ireland, la femme de Charles Bronson. Il tente d'en parler avec l'acteur qui n'en tient pas compte[7].

Sortie et accueil

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Le film reçoit globalement de bonnes critiques. Pauline Kael du The New Yorker décrit le film comme « un film d'époque élaboré »[10]. Dans sa critique d'octobre 1975, Roger Ebert du Chicago Sun-Times écrit notamment « un film puissant et brutal, contenant une performance définitive de Charles Bronson »[11].

Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, il récolte 92% d'opinions favorables pour 13 critiques et une note moyenne de 7,0510[12]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 69100 pour 7 critiques[13].

Côté box-office, le film est rentable (son budget est estimé entre 2,7 et 3,1 millions). Dans un article paru dans Variety en février 1976, il est écrit que le film a rapporté 26,5 millions de dollars de recettes dans le monde[14]. En 2009, Walter Hill déclare qu'il reçoit toujours de l'argent grâce à ce film[8].

Commentaire

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Selon Walter Hill, ce film fixe certaines bases de ses films suivants :

« Mes héros ont généralement un côté très bavard avec un total opposé à leurs côtés, comme Bruce Dern dans Driver, ou Eddie Murphy dans 48 Heures', ou James Coburn dans Le Bagarreur. J’aime le genre de dialogue entre des gens qui ont un but commun, mais des appétits et des besoins très disparates, de sorte qu’il y a toujours une sorte de friction qui circule dans le film. Ils ne s’aiment pas beaucoup, et j’espère que le film leur fournira une raison pour atteindre un genre de respect l’un pour l’autre[15]. »

— Walter Hill, The Guardian, juillet 2014

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Notes et références

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  1. John Stanley, « Walter Hill's Dark visions », San Francisco Chronicle,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. RICHARD TURNER, « How Larry Gordon Got His $100 Million Movie Deal », Wall Street Journal,‎ , B1
  3. « Dates de sortie » (dates de sortie), sur l'Internet Movie Database
  4. (en) New Film Gift From Linda Murphy, Mary. Los Angeles Times (1923-Current File) [Los Angeles, Calif] 18 Sep 1974: f18.
  5. The Original Hard Time Hill, John. Los Angeles Times (1923-Current File) [Los Angeles, Calif] 05 Sep 1976: j2.
  6. (en) Patrick McGilligan, « Walter Hill: Last Man Standing », Film International,‎ (lire en ligne)
  7. a b c d et e « Trivia » ((en) anecdotes), sur l'Internet Movie Database
  8. a et b (en) « Kicking Ass with Walter Hill by Jon Zelazny », sur The Hollywood Interview (consulté le ).
  9. « Locations » (tournage et production), sur l'Internet Movie Database
  10. Pauline Kael The Visceral Poetry of Pulp - CSUN Cinematheque Notes:Hard Times, The Driver. 2005: 6-7
  11. (en) Hard Times - Roger Ebert.com
  12. (en) « Hard Times (1975) », sur Rotten Tomatoes, Fandango Media (consulté le )
  13. (en) « Hard Times Reviews », sur Metacritic, CBS Interactive (consulté le )
  14. (en) « Hard Times...A Worldwide Winner », Variety,‎ , p. 14
  15. John Patterson, "Walter Hill: a life in the fast lane", The Guardian, 18 July 2014 accessed 6 February 2015

Articles connexes

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Liens externes

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