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Ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse

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Ligne de
Mouchard à Bourg-en-Bresse
Voir la carte de la ligne.
Carte de la ligne.
Voir l'illustration.
Bifurcation de la gare de Mouchard.
Pays Drapeau de la France France
Villes desservies Mouchard, Lons-le-Saunier, Saint-Amour, Bourg-en-Bresse
Historique
Mise en service 1864
Électrification 1969 – 1995
Concessionnaires Paris-Lyon (1854 – 1857)
PLM (1857 – 1937)
SNCF (1938 – 1997)
RFF (1997 – 2014)
SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel 880 000
Écartement standard (1,435 m)
Électrification 25 kV – 50 Hz
de Mouchard à St-Amour
1500 V continu
de St-Amour à Bourg-en-Bresse
Pente maximale 15 
Nombre de voies Voie unique de Mouchard à Saint-Amour (anciennement double)
Voie double de St-Amour à Bourg-en-Bresse
Signalisation BAPR

BAL (entre le PK 454,5 et 455,867 ; le PK 427,9 et 429,232 ; le PK 412,556 et 413,753 et le PK 400,594 et 401,730)

Trafic
Propriétaire SNCF
Exploitant(s) SNCF
Trafic TER, TGV, fret
Schéma de la ligne
Carte
Carte détaillée de la ligne.

La ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse est une ligne ferroviaire française qui relie la gare de Mouchard, dans le département du Jura, à celle de Bourg-en-Bresse, préfecture de l'Ain. Constituant une partie de la liaison transversale de Strasbourg à Lyon et longue d'environ 110 km, elle est la combinaison de deux sections aux caractéristiques techniques bien différentes. La première section, longue d'environ 80 km et qui s'étend de Mouchard à la bifurcation de Saint-Amour, est à voie unique et électrifiée en 25 kV – 50 Hz monophasé. La seconde section, d'une trentaine de kilomètres et s'étendant de Saint-Amour (bifurcation avec la ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour, dite ligne de la Bresse, dont elle hérite des caractéristiques techniques) à Bourg-en-Bresse, est à double voie, électrifiée en 1 500 V ; l'espacement des trains y est assuré par le block automatique lumineux et elle est équipée d'IPCS.

La section de Mouchard à Saint-Amour est principalement empruntée par des circulations TGV, et TER. La section de Saint-Amour à Bourg-en-Bresse reçoit en plus les TER (Bourg-en-Bresse — Dijon), ainsi que tout le trafic fret s'écoulant par la ligne de la Bresse.

Elle constitue la ligne no 880 000[1] du réseau ferré national.

Après un parcours d'environ quatre-vingt kilomètres et son passage dans les gares principales d'Arbois, de Poligny et de Lons-le-Saunier, ville siège de la préfecture du Jura, puis de Cousance, elle est rejointe à Saint-Amour par la ligne de Dijon-Ville à Saint-Amour et continue jusqu'à atteindre la gare de Bourg-en-Bresse.

Elle traverse ainsi les départements du Jura, de Saône et Loire (sur 6 à 7 kilomètres, de part et d'autre de Cuiseaux) et de l'Ain.

La ligne est concédée, dans le cadre d'un itinéraire de Bourg-en-Bresse à Besançon par Lons-le-Saunier, à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon par une convention signée le entre le ministre des Travaux publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret impérial le même jour[2].

À la suite de la déconfiture financière de la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France, son démantèlement est organisé en 1857 au profit de la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans et de la constitution de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée par la fusion des compagnies du chemin de fer de Paris à Lyon et de Lyon à la Méditerranée aux termes d'une convention signée le . Cette convention est approuvée par décret impérial le [3].

Caractéristiques principales

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Section de ligne de Mouchard à Saint-Amour

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Greffée sur la ligne de Dijon-Ville à Vallorbe (frontière) à Mouchard, la section de ligne de Mouchard à Saint-Amour constitue la partie du parcours à voie unique de la ligne de Mouchard à Bourg-en-Bresse. Elle comprend quatre évitements servant aux croisements / dépassements entre trains, situés en gares d'Arbois, de Poligny et de Domblans - Voiteur, le dernier étant situé en pleine voie, entre Lons-le-Saunier et Saint-Amour, sur la commune d'Orbagna. À proximité immédiate du point de bifurcation avec la ligne de la Bresse, une section à double voie longue d'environ 1 200 m permet les croisements et les dépassements des trains. Sur cette section la circulation est gérée par des postes télécommandés depuis un poste de commande centralisée logé dans le poste de type PRCI de Saint-Amour. La ligne à double voie de Dijon-Ville à Saint-Amour, électrifiée en 1500 V continu vient y faire sa jonction quelques kilomètres avant d'atteindre la gare de Saint-Amour. La section de séparation courant alternatif 25 kV 50 Hz / 1500 V continu est située trois kilomètres environ avant la jonction avec la ligne à double voie. Le reste du parcours de Saint-Amour à Bourg-en-Bresse et au-delà vers Ambérieu-en-Bugey s'effectue en double voie.

Section de ligne de Saint-Amour à Bourg-en-Bresse

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Cette section, intégralement à double voie, qui représente un linéaire d'une trentaine de kilomètres environ, constitue le prolongement de la ligne de la Bresse : elle est donc techniquement équipée comme cette dernière. L'électrification y est assurée en 1500 V continu avec trois sous-stations électriques à Saint-Amour, Bény et Bourg-en-Bresse. L'espacement des trains y est assuré par le block automatique lumineux sur lequel sont venus s'ajouter ultérieurement des équipements d'IPCS, avec des points de changement de voie à Saint-Amour[6] et à Bény (au PK 490,572 de la ligne), point où la vitesse de franchissement en voie déviée des communications de changement de voie autorise le 90 km/h. Compte tenu du profil de la ligne, le long duquel les rampes ou pentes peuvent atteindre des valeurs de 12 mm/m et des courbes de rayon serré (valeur la plus basse, environ 500 m), la vitesse limite des circulations est réduite à 140 km/h, voire 120 km/h sur certaines parties du parcours.

Galerie Photos

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Notes et références

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  1. Livre : Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau ferré français, édité par La Vie du Rail en août 2011, (ISBN 978-2-918758-44-0), volume 2, page 165.
  2. « N° 1520 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 20 avril 1854, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce, et des Travaux publics, et la Compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon : 20 avril 1854 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie Impériale, xI, vol. 3, no 177,‎ , p. 1398 - 1406 (lire en ligne).
  3. « N° 4797 - Décret impérial qui approuve la convention passée, le 11 avril 1857, entre le ministre de l'Agriculture, du Commerce et des Travaux publics, et les Compagnies des chemins de fer de Paris à Lyon, et de Lyon à la Méditerranée : 11 avril 1857 », Bulletin des lois de l'Empire Français, Paris, Imprimerie impériale, xI, vol. 10, no 522,‎ , p. 275 - 327.
  4. Y avec rebroussement obligé d'où l'intérêt des compositions d'automoteurs hormis lors des pointes hebdomadaires
  5. Suite à mise sous tension le 5 juillet 1995
  6. Les Installations d'IPCS de la ligne de la Bresse ne vont pas au-delà de la gare de Louhans

Bibliographie

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  • "Les Chemins de fer du PLM" par Jean-Chaintreau, Jean Cuynat et Georges Mathieu, Editions La Vie du Rail et La Régordanne, paru en 1993.
  • "Histoire du réseau ferroviaire français", par Patricia et Pierre Laederich, André Jacquot et Marc Gayda, Editions de l'Ormet à Valignat (03), paru en 1996.
  • "Le Train", avec numéro hors série "Les archives du PLM", tome 1 l'histoire de la Compagnie des origines à 1899, par Jean-Marc Dupuy, paru en 2008.

Articles connexes

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