Liste des fontaines marchandes de Paris
À la fin du XVIIIe siècle, des fontaines payantes furent autorisées à Paris.
Histoire
[modifier | modifier le code]De à , des particuliers furent autorisés à construire des fontaines et à en faire payer la consommation. Elles cessèrent leur activité par un arrêté du 6 prairial an XI () les obligeant à rejoindre la Compagnie des eaux de Paris. D’une qualité faiblement artistique, elles disparurent progressivement[1].
Elles avaient pour objet de procurer aux Parisiens une eau plus salubre et plus limpide. Elles préservaient les porteurs d’eau des dangers qu’ils couraient en allant puiser l’eau dans la Seine[2].
Les premières sont installées sur le quai de l'École[2].
Selon Maxime Du Camp, ces fontaines sont une source de revenus conséquents pour la municipalité[3].
Emplacements
[modifier | modifier le code]En , on en dénombrait 32[1] :
- Allemagne ;
- Arcade ;
- Arsenal ;
- Auteuil ;
- Belhomme ;
- Belleville ;
- Blanche ;
- Boule-Rouge ;
- Capron ;
- Chaillot ;
- Charenton ;
- Chopinette ;
- Clichy ;
- Courcelles ;
- Isly ;
- Jussieu ;
- Garancière ;
- Gentilly ;
- Montreuil ;
- Montrouge ;
- Neuilly ;
- Panthéon ;
- Passy ;
- Père-Lachaise ;
- Picpus ;
- Saint-Mandé ;
- Saint-Martin ;
- Saint-Merri ;
- Sèvres ;
- Ternes ;
- Université ;
- Vaugirard.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Lucien Lambeau, « Observations relatives aux fontaines marchandes », Procès-verbaux, Paris, Commission municipale du Vieux Paris, no 1 « Séance du jeudi », , p. 8–9 (lire en ligne).
- Jacques-Antoine Dulaure, Histoire physique, civile et morale de Paris, t. VIII, Paris, Guillaume, , 2e éd., p. 360–361 [lire en ligne].
- Maxime Du Camp, « Le service des eaux à Paris », Revue des Deux Mondes, XLIIIe année, 2de période, t. 105, , p. 307 (lire en ligne), repris dans Paris, ses organes, ses fonctions et sa vie, dans la seconde moitié du XIXe siècle, t. V, Paris, Hachette, , 6e éd., p. 263 [lire en ligne].
