Aller au contenu

Lydia Ourahmane

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Lydia Ourahmane
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Site web

Lydia Ourahmane est une artiste multidisciplinaire algérienne, basée à Alger et Barcelone, née en 1992 à Saïda, qui a acquise rapidement une notoriété internationale.

Née en 1992 à Saïda[1], d'un père algérien et d'une mère malaisienne[2], Lydia Ourahmane grandit à Arzew, en Algérie, où son père entraînait une équipe de football de deuxième division, puis en Angleterre et en Espagne. Elle se forme notamment à l'Université Goldsmiths de Londres, dont elle est diplômée en 2014.

La pratique artistique d'Ourahmane évoque les thèmes de la spiritualité[3], la géopolitique[4], de la migration et les histoires complexes du colonialisme[5]. Elle utilise dans ses créations la vidéo, le son, la performance, la sculpture, avec une installation à une échelle souvent grande ou monumentale, en s'appuyant sur des expériences et des récits personnels et collectifs.

Les expositions individuelles de Lydia Ourahmane comprennent des expositions à Paris, Fondation Louis Vuitton, à Marseille en 2021[6], à Toronto en 2022-2023, à Tunis (au B7L9)[7] au Portikus à Francfort-sur-le-Main en 2021, à la Kunsthalle Basel à Bâle, etc.

Son travail a été inclus dans la 15e Biennale d'Istanbul en 2017, la 34e Biennale de São Paulo en 2021, la Triennale du Nouveau Musée et Manifesta 12 à Palerme en 2018, ou encore à la 60e Biennale de Venise en 2024[8].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Guy Boyer, « Marseille : voyagez avec Ourahmane et Ogboh à la Friche La Belle de Mai », sur Connaissance des arts,
  2. « Lydia Ourahmane, Kaoutar Harchi et Lina Soualem : des récits de famille qui manquent au roman national », sur France Culture,
  3. (en) « “Spacemaking and Soul Delay”. Sophia Al-Maria / Lydia Ourahmane », sur e-flux,
  4. (en) Kaelen Wilson-Goldie, « One Take: Lydia Ourahmane's Two Gold Teeth », frieze, no 199,‎ (lire en ligne)
  5. (en) « Negar Azimi on the art of Lydia Ourahmane », sur Artforum,
  6. Elisabeth Franck-Dumas, « A Marseille, la vie en Friche de Lydia Ourahmane », sur Libération,
  7. « Tunisie : L'artiste algérienne Lydia Ourahmane expose sa création Tassili au B7L9 », sur Kapitalis,
  8. Harry Bellet et Philippe Dagen, « La Biennale de Venise 2024 expose les migrations et leurs drames », sur Le Monde,

Liens externes

[modifier | modifier le code]