Aller au contenu

Michel Deutsch (traducteur)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Michel Deutsch
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activité

Michel Deutsch ( - 8 novembre ) est un traducteur français depuis l'anglais, spécialisé en littératures policière et de science-fiction[1]. Il ne doit pas être confondu avec l'auteur dramatique Michel Deutsch (né en 1948), qui a fait quelques traductions depuis l'allemand[2].

Michel Deutsch commence par traduire des romans de science-fiction dans les années 1950 pour les collections spécialisées Le Rayon fantastique puis Présence du futur. Il y traduit des classiques anglo-saxons. Dans leur article sur le space opera, Vivian Amalric et André-François Ruaud considèrent que « Michel Deutsch fit un bien meilleur travail de traducteur sur les tomes suivants » du cycle des Villes nomades par James Blish que le traducteur du premier tome[3].

Tout en continuant à travailler chez Denoël, il entre à Opta pour d'autres classiques de la science-fiction. Il traduit également des romans policiers pour la Série noire chez Gallimard et pour les éditions Planète, qui font connaître les polars suédois de Maj Sjöwall et Per Wahlöö en faisant traduire la traduction anglaise.

Dans les années 1970, il entre aux éditions J'ai lu où il traduit des auteurs de science-fiction plus récents qui renouvellent le genre. En 1975, il traduit Les Dents de la mer de Peter Benchley, l'année de la sortie du film de Spielberg Les Dents de la mer.

Dans les années 1990, il entre chez 10/18 tout en continuant de travailler pour J'ai lu. Il voit ses anciennes traductions régulièrement rééditées. En 1992, Gérard Klein reprend la traduction d'une nouvelle de John W. Campbell faite par Michel Deutsch, et remarque des différences avec de l'édition américaine, notant : « je ne peux pas présumer que Michel Deutsch ait pratiqué des coupures, […] je ne pense pas que Michel Deutsch ait brodé pour son plaisir », attribuant donc ces différences à la version originale publiée en revue[4].

Traductions choisies

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Michel Deutsch sur le site NooSFere.
  2. Alice Zeniter, « Traduire, dit-elle. Von Schirach, tellement allemand », Le Monde, 18 mai 2017.
  3. Vivian Amalric et André-François Ruaud, « Anderson, Blish, Brunner : courses dans les étoiles », in Space Opera ! L'Imaginaire spatial avant 1977, Les Moutons électriques, 2009, p. 223.
  4. Gérard Klein, Préface à John W. Campbell, Le ciel est mort, Robert Laffont, 1992, p. 10.
  5. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak et al Michel Deutsch (1924-1996), Bibliothèque nationale de France.

Liens externes

[modifier | modifier le code]