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Photographies de McMinnville

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Photographies de McMinnville
Photographie n° 1 recadrée.
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Typ
Série photographique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Les photographies de McMinnville sont deux photographies présentées comme celles d'un objet volant non identifié (ovni) présumé, prises le par un agriculteur, Paul Trent, sur son exploitation près de McMinnville, dans l'Oregon, dans le Nord-Ouest des États-Unis.

Ces photographies sont parmi les plus connues du genre et ont fait l'objet de nombreux débats dans le domaine de l'ufologie. Les négatifs, confiés au magazine Life, sont égarés à plusieurs reprises puis finalement retrouvés en 1975 dans les archives d'United Press International. Tous les scientifiques ayant examiné les photos s'accordent pour dire qu'elles ne sont pas « truquées », dans la mesure où elle n'ont pas été manipulées ou retouchées. Toute la question est de savoir ce qui a été photographié.

Pour certains ufologues, les clichés représentent un objet artificiel d'apparence métallique, discoïdal, d'un diamètre d'environ 10 m, situé à un kilomètre de l'objectif et se déplaçant du nord-est vers l'ouest. D'un autre côté, des scientifiques sceptiques au sujet des ovnis sont arrivés à la conclusion que les clichés figurent une maquette ou un objet analogue, de petite taille, suspendus à une ligne électrique aérienne proche de l'objectif. Les plus récentes analyses semblent prouver l'existence de ce fil de suspension mais le débat est encore ouvert.

Pour sa part, et jusqu'à sa mort survenue en 1998, Paul Trent a toujours défendu la sincérité de son récit : il a bien photographié un objet volant qu'il n'a pu identifier.

Le retentissement de cet événement est tel qu'un festival consacré aux ovnis est fondé à McMinnville en 1999. Après celui de Roswell, il est le plus fréquenté des États-Unis dans ce domaine.

1950 : les photographies

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Témoignage

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Paul Trent.

À l'époque des faits, Paul Trent, un agriculteur né en 1917, vit avec sa femme Evelyn sur leur exploitation de Sheridan, à environ 15 km au sud-ouest de McMinnville et à 50 km de la côte Pacifique, dans l'État américain de l'Oregon.

Selon son récit, le , vers 19 h 30, sa femme Evelyn se trouve à l'arrière de la ferme où elle nourrit les lapins, comme elle le fait tous les jours vers la même heure. Avant de rentrer dans la maison, elle aperçoit dans le ciel un objet qui se dirige silencieusement vers la ferme depuis le nord-est. Evelyn Trent appelle son mari, alors dans la maison. Paul sort et voit l'objet, retourne dans la maison pour prendre son appareil photo, un modèle Roamer 1 à soufflet[1], sort à nouveau et a le temps de prendre deux clichés en noir et blanc espacés de trente secondes avant que l'objet ne disparaisse en direction de l'ouest[2].

Selon les deux témoins, l'objet, d'apparence métallique (couleur argent et bronze), en forme de disque, est d'un diamètre apparent d'une dizaine de mètres. Silencieux et ne dégageant aucune fumée, il se déplace tout d'abord lentement, avant d'accélérer dans un second temps et de disparaître. Evelyn Trent indique qu'au moment où l'objet est le plus proche d'eux, elle ressent une violente bourrasque qui manque de la renverser, ce que ne confirme pas son mari[2].

Première publication

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Photographie no 1.
Vue générale.
Détail.
Photographie no 2.
Vue générale.
Détail.

La bobine de pellicule photographique n'est entièrement utilisée que le , jour de la fête des Mères, et les clichés sont développés ultérieurement[3],[4].

Lors d'une interview accordée en 1997 après la mort de sa femme, Paul Trent déclare que tous deux ont au départ pensé que l'objet était un appareil militaire secret, et qu'ils ont craint que la publication de ces photos « ne leur cause des ennuis » s'ils venaient à en parler[3]. Trent, cependant, s'en ouvre à son banquier, Frank Wortmann, et ce dernier est suffisamment intrigué pour afficher les deux clichés dans la vitrine de son agence de l'US National Bank. Un journaliste local, Bill Powell, apprend l'histoire et parvient à convaincre Paul Trent de lui confier les deux négatifs sur lesquels il ne décèle aucune trace évidente de trucage photographique[5].

Powell publie l'histoire et les photos en une de l'édition du du quotidien local, le Telephone Register. L'histoire et les clichés sont ensuite récupérés par l'agence de presse International News Service qui en assure la publicité en les diffusant dans tout le pays. Le magazine Leben publie, le , des versions recadrées des photos ainsi qu'un portrait de Paul Trent tenant son appareil photo ; l'objet est décrit comme un « chapeau de coolie chinois »[4].

La famille Trent avait obtenu l'assurance que les clichés lui seraient restitués, ce qui ne sera jamais le cas, Life affirmant qu'ils ont été égarés[6]. Les fermiers n'ont par ailleurs jamais réclamé de dédommagement pour leurs photos[2].

1967 : l'enquête officielle de la commission Condon

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L'US Air Force, impliquée dans le cadre du projet Blue Book[7], déclare en 1965 n'avoir pas connaissance des clichés de Trent et que, de toute manière, toutes les photos d'ovnis supposés qui lui ont été soumises résultent d'une mauvaise interprétation d'un phénomène naturel ou d'un engin conventionnel[8].

En 1967, les clichés sont retrouvés dans les archives d'United Press International (UPI), une agence de presse née en 1959 de la fusion d'autres agences dont International News Service. Ils sont confiés à William Kenneth Hartmann, un astronome qui travaille au sein de la commission Condon[9]. Ce dernier interroge le couple Trent, qui lui paraît sincère[2].

Dans son analyse rendue en 1968[10], Hartmann déclare qu'il se trouve en présence « [d'] un des rares récits d'ovni où toutes les données, qu'elles soient géométriques, physiques ou psychologiques, apparaissent cohérentes avec la présence d'un extraordinaire objet métallique en forme de disque, d'un diamètre de 10 m et manifestement artificiel qui a survolé les deux témoins »[11].

L'analyse d'Hartmann exclut l'hypothèse d'une falsification du négatif, par exemple au moyen d'une surimpression. Elle n'exclut pas formellement le recours à une maquette suspendue[12], mais l'analyse photométrique suggère que l'objet était situé à grande distance de l'objectif[2].

Après cette analyse, les négatifs sont rendus à l'UPI. En 1970, Trent demande à Philip Bladine, rédacteur en chef du News Register, successeur du Telephone Register, que les négatifs lui soient rendus, puisqu'ils ne lui avaient jamais été officiellement achetés. Bladine les réclame à l'UPI. Ils sont bien restitués au journal, mais ce dernier n'en informe pas Trent[6].

Années 1970 : des études aux résultats contradictoires

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Analyse de Bruce Maccabee en faveur de l'authenticité

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En 1975, les négatifs sont retrouvés dans les archives du journal par Bruce Maccabee, un ufologue américain. Il se livre à sa propre analyse sur les négatifs qu'il restitue ensuite à Trent ; il utilise les mêmes méthodes que celles employées par Hartmann et conclut que les photos ne sont pas truquées et qu'elles représentent un objet physique réel se trouvant dans le ciel au-dessus de la ferme de Trent. Selon Maccabee qui se base surtout sur la luminosité de la face inférieure de l'objet, ce dernier est de grande taille et se trouve à une distance estimée à un kilomètre ; il n'est pas parfaitement circulaire et une protubérance, qui n'occupe pas son centre, le surmonte[13].

Maccabee indique ne trouver aucune trace d'un éventuel fil de suspension accroché aux câbles électriques et qui maintiendrait une maquette au-dessus du sol. D'autre part, selon lui, la comparaison des lignes de fuite sur les deux photos prouve que l'objet se trouvait bien en arrière de ces câbles électriques[13].

Analyses en faveur d'un canular

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Modèle de rétroviseur potentiellement utilisé pour figurer l'ovni de McMinnville.

En 1977, l'astrophysicien Claude Poher analyse les travaux de Maccabee dans le cadre des premiers travaux du Groupe d'études des phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEPAN) ; il en conclut que, sur les photographies 1 et 2, l'objet est exactement à la même place mais que seul l'angle de prise de vue a changé, accréditant l'hypothèse d'une maquette suspendue à des fils[14].

En 1980, Robert Sheaffer et Philip J. Klass, deux journalistes et sceptiques reconnus quant à l'existence des ovnis, arrivent à la conclusion que les photos sont truquées et que l'histoire tout entière est un canular. Ils relèvent tout d'abord que l'ombre du garage situé à gauche sur les photos prouve que les clichés ont été pris dans la matinée et non en fin d'après-midi comme Trent le prétend : si ce dernier a menti au sujet de l'heure, il a pu également mentir sur d'autres points et toute l'histoire devient suspecte[15]. En réponse à ses contradicteurs, Maccabee indique que le temps couvert et les nuages ont pu créer sur les bâtiments des ombres parasites[13]. Sheaffer et Klass indiquent par ailleurs qu'Evelyn Trent a déjà vu à trois reprises des ovnis avant cette date, mais qu'elle n'en a pas parlé[16].

Dans son analyse préliminaire, Sheaffer relève qu'au moment des prises de vues l'appareil photographique se trouvait près du sol, comme si Trent était agenouillé, position surprenante pour quelqu'un qui veut photographier un objet dans le ciel. Une analyse ultérieure le convainc que l'objet est de petite taille, peut-être une maquette suspendue aux lignes électriques visibles en haut des photos. Cet objet peut aussi, être selon lui, le rétroviseur extérieur prélevé sur une automobile, un modèle très répandu à l'époque[15], ce qui expliquerait pourquoi la protubérance surmontant l'objet n'est pas centrée[17]. Klass, pour sa part, relève certaines contradictions dans les déclarations des époux Trent dont la version du récit change au fil des ans. Il conclut que Trent a inventé l'histoire[18].

Sheaffer fait parvenir ses conclusions à Hartmann. À leur lecture, ce dernier revient sur ses déclarations du rapport Condon[19]. Selon l'ufologue sceptique Tim Printy, le désintéressement financier n'est pas une preuve de la sincérité de Trent, celui-ci ayant pu être guidé par un désir de notoriété[17].

Analyse en 2013

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En 2013 deux chercheurs français, Antoine Cousyn et François Louange ainsi qu'un britannique, Geoff Quick, réexaminent les photos de Trent au travers du logiciel IPACO[1].

Photo no 1 visualisant l'hypothèse d'un fil de suspension.

Ils arrivent à la conclusion que la géométrie du modèle présenté sur les photos est compatible avec celle d'un petit objet comme un paralume placé près de l'objectif et potentiellement suspendu aux lignes électriques[1]. Ces conclusions sont malgré tout réfutées par Bruce Maccabee qui conteste l'analyse par IPACO et réaffirme ses précédentes conclusions : il n'y a aucun fil de suspension et l'objet n'est pas une maquette. Sheaffer répond aux affirmations de Maccabee en citant l'analyse d'un chercheur américain, Jay J. Walter, qui a, selon ses dires, relevé les traces d'un fil au-dessus de l'objet[20].

Sheaffer affirme que les analyses les plus récentes démontrent que les photos de Trent ne représentent pas un ovni, reconnaissant toutefois qu'il serait bon que, pour mettre fin aux débats contradictoires, ces affirmations soient confirmées par d'autres chercheurs qui utiliseraient des scanners à haute résolution à partir des négatifs originaux ou des premières photos publiées[20].

Le travail réalisé par Antoine Cousyn et François Louange affirme l'existence d'un dispositif expliqué dans le magazine Ufomania par Didier Gomez, responsable de publication de ce trimestriel ufologique[21] : selon ces auteurs, le modèle réduit (d'une taille estimée à 12 cm) serait suspendu à 70 cm en dessous du fil électrique inférieur, à une distance d’environ 4,60 mètres de l’objectif[22]. Une amélioration d'un module du logiciel IPACO les conforte dans leurs conclusions en permettant même d'estimer l'angle du fil de suspension avec la verticale en raison du vent[23].

Les chercheurs développent deux autres arguments à l'appui de leur thèse. Sur un photo prise plus tard au même endroit par le photographe de Life, le fil électrique inférieur se trouve dans une position un peu plus haute, comme s'il était soulagé du poids de la maquette ; le fil supérieur se trouve à la même place[24]. En outre, les lignes de visée des photos 1 et 2 se croisent à l'aplomb des fils électriques ou à proximité : l'objet photographié pouvait être immobile, seulement soumis au balancement du vent[25].

Les acteurs principaux et l'ovni de MacMinnville aux XXe et XXIe siècles

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UFO Festival de McMinnville 2018.

Evelyn Trent meurt en 1997 et son époux Paul le de l'année suivante ; ils avaient quitté leur ferme pour une résidence pour personnes âgées à McMinnville. Jusqu'au bout, ils soutiennent la véracité de leur récit et l'authenticité de leurs clichés[26] sans jamais chercher à évoquer cet épisode à moins d'être questionnés[27].

Les photographies de McMinnville sont sans doute les premières du genre à avoir été étudiées de manière scientifique et à avoir suscité de telles controverses[28]. Au XXIe siècle, ce débat n'est pas clos ; partisans et adversaires de l'authenticité des photos continuent à produire des études contradictoires[26]. Ainsi, en 2021, en ne citant que les seules sources favorables à la thèse de l'authenticité (le rapport Condon et Bruce Maccabee), Warren Agius, dans son ouvrage Evidence of Extraterrestrials, conclut que l'objet de McMinnville était bien un « objet volant interplanétaire »[29] ; les publications citées, pour leur part, si elles ont bien conclu à la réalité de l'objet, ne se sont pas prononcées sur son origine et les Trent eux-mêmes n'ont jamais émis l'hypothèse d'un vaisseau extraterrestre[30],[13].

L'intérêt suscité autour de ces clichés, parmi les plus médiatisées des photos d'ovnis[26], aboutit en 1999, un an après la mort de Paul Trent et à sa mémoire comme à celle de son épouse, à la création d'un « UFO festival » à McMinnville[31]. Ce festival prend de l'ampleur au fil des ans ; à son programme se trouvent des conférences et une parade mais il accueille aussi des vendeurs d'objets liés aux ovnis et à McMinnville. Il devient aux États-Unis le deuxième événement national consacré aux ovnis, derrière celui de Roswell[32],[33].

Références

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  1. a b et c Antoine Cousyn, François Louange et Geoff Quick, « Les photos de McMinnville » [PDF], sur IPACO (consulté le ).
  2. a b c d et e (en) « Case 46 : McMinnville, Oregon », sur Rapport Condon (consulté le ).
  3. a et b Denson et Long 2015.
  4. a et b (en) « Farmer Trent's Flying Saucer », Leben,‎ , p. 40 (lire en ligne, consulté le ).
  5. (en) Michael Ryan, The Third Kind: A Compendium of U.F.O. Encounters, [l'auteur], , 314 p. (ISBN 978-1-5193-5586-7, lire en ligne).
  6. a et b Clark 1998, p. 373.
  7. (en) Kevin D. Randle, « The photographic evidence : May 11, 1950: McMinville, Oregon », dans The UFO Dossier: 100 Years of Government Secrets, Conspiracies, and Cover-Ups, Visible Ink Press, , 432 p. (ISBN 978-1-5785-9580-8, lire en ligne), p. 50-53.
  8. (en) J. Allen Hynek, « The mistleading letter to McMinville », dans The Hynek UFO Report: The Authoritative Account of the Project Blue Book Cover-Up, Red Wheel, , 320 p. (ISBN 978-1-6334-1174-6, lire en ligne), p. 238-230.
  9. Jacobs 1975, p. 214.
  10. Roesler 2009, p. 58.
  11. Michel Dorier et Jean-Pierre Troadec, Les O.V.N.I., Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (ISBN 2-13-044227-7), p. 29.
  12. (en) Chris Wiley, « The Enticing Mysteries of U.F.O. Photography », The New-Yorker,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  13. a b c et d (en) Bruce Maccabee, « The McMinnville Photos » [PDF], sur nicap.org (consulté le ).
  14. Aimé Michel, « Les ovnis et l'irrationnel », France catholique,‎ (lire en ligne).
  15. a et b (en) Robert Sheaffer, « The Trent UFO Photos McMinnville, Oregon - May 11, 1950 », sur debunker.com (consulté le ).
  16. Robert Alessandri, Jean-Michel Abrassart et Patrice Seray, Ovnis, lueurs sceptiques, Lulu.com, , 424 p. (ISBN 978-1-4716-4235-7, lire en ligne), p. 59.
  17. a et b (en) Tim Printy, « Can you fool all the UFOlogists all of the time? », sur astronomyufo.com, (consulté le ).
  18. (en) Philip J. Klass, « What Bruce Maccabee doesn't tell you about his investigation of the famous McMinnville/Trent UFO-Photo case », sur debunker.com (consulté le ).
  19. (en) Michael Ryan, The Third Kind : A Compendium of U.F.O. Encounters, l'auteur, , 314 p. (ISBN 978-1-5193-5586-7, lire en ligne), p. 59.
  20. a et b (en) Robert Sheaffer, « The Trent UFO Photos—‘Best’ of All Time—Finally Busted? », Skeptical Inquirer, vol. 39, no 1,‎ (lire en ligne).
  21. Didier Gomez, « Retour sur les photos de Mc Minnville, Oregon, mars 1950 », Ufomania, no 80,‎ , p. 9 (lire en ligne [PDF]).
  22. « Authentification et analyse de photos/vidéos de PAN - Atelier Caipan au CNES, 8-9 juillet 2014, CNES Paris / GEIPAN » [PDF].
  23. Cousyn, Louange et Quick 2014, p. 29-34.
  24. Cousyn, Louange et Quick 2014, p. 26-28.
  25. Cousyn, Louange et Quick 2014, p. 6 et 24.
  26. a b et c Killen 2015.
  27. (en) Bryan Denson et James Long, « Fifty years of UFO, the truth is still out there », The Oregonian,‎ (lire en ligne).
  28. Roesler 2009, p. 57.
  29. (en) Warren Agius, chap. 7 « The McMinville UFO Photographs », dans Evidence of Extraterrestrials: Over 40 Cases Prove Aliens Have Visited Earth, Llewellyn Worldwide, , 352 p. (ISBN 978-0-7387-6744-4, lire en ligne).
  30. Jacobs 1975, p. 215-216.
  31. (en) « UFO Festival », sur McMinnville Downtown Association (consulté le ).
  32. (en) Molly Woodstock, « UFO Festival in McMinnville », sur Travel Portland (consulté le ).
  33. (en) Craig Campobasso, « The McMinville UFO », dans The UFO Hotspot Compendium: All the Places to Visit Before You Die or Are Abducted, Red Wheel/Weiser, , 240 p. (ISBN 978-1-6334-1229-3, lire en ligne), p. 192-193.

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Bibliographie

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Articles connexes

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