La spéléologie (du grec ancienσπηλαιοv / spelaion « grotte » et λόγος / logos « raison, science ») est l'activité qui consiste à repérer, explorer, étudier, cartographier et visiter les cavités souterraines, puis à partager ses connaissances. Celui qui pratique ainsi est appelé un spéléologue.
Contrairement à l'acception anglo-saxonne du mot « speleology » qui désigne des activités principalement scientifiques, la spéléologie au sens francophone recouvre aussi bien les activités sportives, de loisir, voire de tourisme que les activités scientifiques et d'exploration.
Cependant certains puristes préfèrent employer le terme de « spéléiste », voire celui de « touriste », pour désigner les seuls adeptes du sport (« caving » ou « spelunking » en anglais), ou du loisir.
Plus récemment, les visites à tendance sportive de cavités pas ou peu aménagées, organisées à but lucratif, sont désignées par les mots anglais trekking ou safari, par analogie avec la randonnée ou la chasse.
La spéléologie se pratique également en milieu aquatique. Lorsqu'il est totalement immergé, le spéléologue est alors appelé « spéléoplongeur » ou « spéléonaute ».
La plongée souterraine, ou spéléoplongée, ou encore plongée-spéléo, est une activité qui a pour but d'explorer et d'étudier les conduits noyés naturels, généralement creusés dans les calcaires (grottes sous-marines, sources, siphons de grottes terrestres, résurgences), ou artificiels (mines, carrières).
Ce type de plongée requiert une approche différente de la plongée en mer, compte tenu du milieu où elle est pratiquée : si un problème d'air ou de mélange respiratoire ou autre survient, il n'est pas possible de remonter rapidement, étant « enfermé ». Il faut, quel que soit le problème, pouvoir rejoindre la sortie. Le plongeur s'équipera alors en conséquence : deux bouteilles (ou plus) isolées ou isolables dont on ne consommera pas la totalité (on appliquera une règle de redondance comme la règle des quarts, c’est-à-dire on consomme un quart du mélange respiratoire à l'aller et donc un quart au retour, et les deux quarts restants seront gardés en cas de problème), deux lampes (ou plus), un dévidoir, éventuellement un casque etc.
On prendra soin également de ne jamais quitter des yeux le fil d'Ariane afin de retrouver le chemin du retour : dans les galeries, la visibilité peut se dégrader en très peu de temps à cause des particules d'argile qu'un plongeur peut brasser avec ses palmes ou même les bulles qu'il expire.
Des stages, organisés par la FFESSM sont proposés aux détenteurs du niveau 2 ou plus. La Commission Plongée de la FFS propose de même des stages ouverts à tous plongeurs autonomes.
Il existe, dans le monde, toutes sortes de galeries noyées. Si certaines sont étroites et boueuses, d'autres sont, au contraire, très larges et l'eau qui y circule possède une visibilité que l'on est bien en peine de trouver en mer. Beaucoup sont connues depuis des années et l'on peut trouver des topographies très détaillées.
Le projet spéléologie a besoin de participants pour améliorer des articles de fond incomplets, compléter des données sur des sites, placer des images, traduire des articles depuis les autres wiki et bien d'autres tâches !