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Ricardo Gomes

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Ricardo Gomes
Image illustrative de l’article Ricardo Gomes
Ricardo sur le banc du São Paulo FC en 2010.
Biographie
Nom Ricardo Gomes Raymundo
Nationalité Brésilien
Naissance (59 ans)
Rio de Janeiro (Brésil)
Taille 1,89 m (6 2)
Période pro. 19821996
Poste Défenseur central puis entraîneur
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1982-1988 Fluminense FC 201 (11)
1988-1991 Benfica Lisbonne 102 (22)
1991-1995 Paris Saint-Germain 155 (17)
1995-1996 Benfica Lisbonne 037 0(4)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1984-1994 Brésil 045 0(4)
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1996-1998 Paris Saint-Germain 54v 24n 28d
1999 Sport Recife
1999-2000 EC Vitória
2000-2001 Guarani FC
2001 Coritiba FC
2002 EC Juventude
2002-2004 Brésil olympique
2004 Fluminense FC
2004 CR Flamengo
2005-2007 Girondins de Bordeaux 45v 28n 24d
2007-2009 AS Monaco 29v 20n 36d
2009-2010 São Paulo FC 39v 16n 22d
2011 Vasco de Gama 63v 31n 24d
2015-2016 Botafogo FR 34v 17n 16d
2016 São Paulo FC 6v 5n 8d
2017 Al-Nassr Riyad 1v 3n 0d
2018-2019 Girondins de Bordeaux 11v 9n 12d
2022 Athletico Paranaense 1v 4n 0d
1 Compétitions officielles nationales et internationales senior, incluant le parcours amateur et en équipe réserve.
2 Matchs officiels.
Dernière mise à jour : 22 juin 2022

Ricardo Gomes Raymundo, souvent appelé Ricardo né le à Rio de Janeiro, est un footballeur international brésilien reconverti entraîneur.

Sur la lancée d’une carrière de défenseur remplie, il devient entraîneur du PSG en 1996, à seulement 31 ans, puis multiplie les expériences sur le banc dans son pays ou en France, pas toujours avec succès sportivement et avec un style de jeu assez restrictif, mais en laissant toujours la trace d’un homme courtois et respectueux.

Défenseur intraitable (1982-1996)

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Débuts au Brésil

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Benfica pour une première en Europe (1988-1991)

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Finaliste des Jeux olympiques 1988 à Séoul, il fait ses débuts en Europe au Benfica Lisbonne, club avec lequel il atteint la finale de la Ligue des champions en 1990. Il dispute la même année la Coupe du monde 1990 en Italie. Capitaine de l'équipe brésilienne, celle-ci est éliminée en huitième de finale par l'Argentine, future finaliste de l'épreuve.

Défenseur de la grande époque du PSG (1991-1995)

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En 1991, Canal+ rachète le Paris SG. Désireux de monter une équipe capable de rivaliser avec l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie, Michel Denisot souhaite recruter des joueurs de niveau international, et jette son dévolu sur trois brésiliens : Valdo, meneur de jeu de la Seleção ; Geraldao, défenseur du FC Porto et Ricardo[1].

À l'instar de Valdo, Ricardo s'impose et devient l'une des pièces maitresses du Paris SG. Champion de France 1993-94, il inscrit le but du titre contre Toulouse un soir de printemps 1994.

Juste avant le Mondial, il se blesse, et laisse son Brésil devenir champion du monde sans lui aux États-Unis. Lors du stage de préparation, il veut jouer malgré une douleur à la cheville, qui finit par céder[2]. Présélectionné pour être titulaire de la Seleção brésilienne à l'occasion de la Coupe du monde 1994, Ricardo ne fait finalement pas partie des 22.

Diminué physiquement, il rate une grande partie de la saison 1994-95. Revenu pour la demi-finale de Ligue des Champions contre le Milan AC, il passe une soirée cauchemardesque à San Siro et voit Dejan Savicevic plusieurs fois se défaire de son marquage, le Serbe inscrivant les deux buts du match retour.

Ricardo quitte le club francilien à l'été 1995 et retrouve, tout comme Valdo, le Benfica Lisbonne. Mais lassé d'être régulièrement blessé, il raccroche les crampons à l'issue de la saison 1995-1996.

Entraîneur strict mais courtois (depuis 1996)

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Première réussie au PSG (1996-1998)

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Sur la lancée d’une immense carrière de défenseur, Ricardo devient entraîneur du PSG, à seulement 31 ans, en 1996[2]. Il mène, pour sa première saison en tant qu'entraîneur le Paris Saint Germain en finale de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupes, que le PSG perd face au FC Barcelone de Ronaldo. Longtemps en tête du championnat de Division 1, le Paris SG patine à partir du mois d' et voit l'AS Monaco s'envoler vers le titre, alors qu'il avait 7 points d'avance au soir de la 12e journée. Rattrapé également par le FC Nantes, le club de la capitale finit tout de même deuxième du championnat à la dernière minute de la dernière journée, grâce à un but de Paul Le Guen. Cette deuxième place offre à Paris un tour préliminaire de Ligue des Champions.

La deuxième saison de Ricardo à la tête du club parisien est encore plus poussive. En dépit d'un recrutement « haut de gamme » (Marco Simone, Florian Maurice, Franck Gava notamment), et d'une qualification épique en Ligue des champions contre le FC Steaua Bucarest, Paris réitère un bon début de saison avant de complètement s'écrouler l'automne venu. Éliminé dès les phases de poule en Ligue des champions, mais vainqueur de deux coupes nationales (Coupe de la Ligue et Coupe de France), Ricardo voit son contrat non renouvelé par ses dirigeants. Il finit sur une 8e place en championnat, à 18 points du RC Lens. Le bilan de Ricardo à la tête du PSG est donc plus que contrasté.

Multiples expériences brésiliennes (1999-2004)

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Ricardo entraine par la suite des nombreux clubs brésiliens, mais devient aussi en 2002 le sélectionneur de l'équipe nationale brésilienne des moins de 21 ans. Cette expérience s'avère être un échec total, puisque le Brésil n'arrive pas à se qualifier pour les Jeux olympiques de 2004.

Bordeaux puis Monaco (2005-2009)

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Ricardo en , alors entraîneur des Girondins de Bordeaux.

En juillet 2005, Ricardo revient en France, aux Girondins de Bordeaux, où il occupe le poste de manager général. Dès sa première saison, il parvient à hisser le club aquitain à la deuxième place du Championnat de France de football (Ligue 1), accédant ainsi à la Ligue des champions de l'UEFA. En 2007, il emmène le club jusqu'à la victoire finale en Coupe de la Ligue contre l'Olympique lyonnais (1-0).

Le , il quitte son poste et s'engage pour deux saisons avec l'AS Monaco. Avec laquelle il terminera 12e de Ligue 1 et se fera éliminer en 1/8e de Coupe de la Ligue et 16e de Coupe de France, soit le plus mauvais bilan de ces cinq dernières saisons. Après le départ de Jérôme de Bontin et l’arrivée d’Étienne Franzi au poste de président du club du Rocher, Ricardo quittera le club au terme de son contrat en [3].

Retour au Brésil et problèmes de santé (depuis 2009)

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Le , Ricardo devient le nouvel entraîneur du São Paulo FC où il s'engage pour une année[4]. Le , il est victime d’un AVC, déficit neurologique soudain dont son père est décédé à 43 ans[2].

Le , il est nommé entraineur du club brésilien de Vasco de Gama. En , il est contacté par la Fédération d'Arabie saoudite mais il refuse la proposition pour rester au Brésil[5].

Le , il est victime d'un nouvel AVC à la fin d'un match entre Vasco et le Flamengo[6]. Opéré quelques heures plus tard, il passe dix jours dans le coma et entame un très long processus de rééducation, échappant de peu à l’hémiplégie du côté droit[2]. Fin 2012, il est nommé directeur sportif du club, en attendant de récupérer toutes ses facultés[7] et souhaite retrouver un banc de touche[2].

De retour en France (2018-2019)

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Le , Ricardo est nommé manager général du club des Girondins de Bordeaux. Ricardo n'étant pas diplômé, c'est Éric Bedouet qui est l'entraineur[8],[9]. Le , les Girondins de Bordeaux annoncent son départ après six mois passé au club[10].

Style de jeu

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Joueur, sa classe et son humilité séduisent partenaires, dirigeants et médias[2].

Statistiques

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Fluminense FC (1982-1988)
 
Benfica Lisbonne (1988-1991 et 1995-1996)
 
Paris Saint-Germain (1991-1995)
 
Brésil A
 
Brésil olympique
 

Entraîneur

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Distinction

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  • Meilleur buteur de la Coupe de France en 1994-1995

Notes et références

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  1. Nicolas Le Gardien, « Avant Bordeaux – PSG : "Ricardo est un combattant" explique Michel Denisot », Sud Ouest,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b c d e et f « Tranches de Copa (3): Ricardo, un monument de discrétion », sur lequipe.fr, (consulté le )
  3. Contrat non renouvelé à l'ASM
  4. o FC
  5. Ricardo reste à Vasco
  6. Ricardo dans un état grave
  7. Ricardo peut vivre normalement
  8. Ricardo entraineur réduit au silence faute de diplome
  9. « Bordeaux annonce Ricardo... et confirme Bedouet », sur www.football.fr,
  10. H. De. et E. T., « Ligue 1 : Ricardo et Bordeaux, c'est terminé » sur L'Équipe, 26 février 2019

Liens externes

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