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Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde

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Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale 1er mars 1971
par Paul VI
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
But réinsertion des délinquants
Structure et histoire
Fondation 1er mars 1971
Dorat
Fondateur Marie-Thérèse de Lamourous
et Anne-Marie Quinon
Site web Site de la Congrégation
Liste des ordres religieux

Les Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde sont une congrégation religieuse féminine de droit pontifical nées de la fusion de deux congrégations.

La congrégation est née le 1er mars 1971 de la fusion des Sœurs de la Miséricorde de Bordeaux, et des Sœurs de Marie-Joseph du Dorat.

Les Sœurs de la Miséricorde de Bordeaux remontent au 1er janvier 1801 lorsque Marie-Thérèse de Lamourous prend la direction à Bordeaux d'anciennes prostituées qui désirent vivre en communauté. Le , le père Chaminade donne un règlement aux 35 repenties de la miséricorde. Mademoiselle de Lamourous décide de convertir la Miséricorde en congrégation religieuse ; à partir de 1814, elle rédige les constitutions des sœurs de la Miséricorde de Bordeaux. Les religieuses prononcent leurs premiers vœux en 1823. La congrégation est approuvée le par Mgr Donnet, archevêque de Bordeaux, l'institut devient de droit pontifical le [1].

Les Sœurs de Marie-Joseph sont fondées le au Dorat (Haute-Vienne) par Anne-Marie Quinon, en religion Mère saint Augustin. Le but de la congrégation est d'assurer la garde des détenues dans les prisons françaises. Très tôt, la congrégation se préoccupe de la réinsertion des détenues en créant des foyers pour les sortantes de prison. De la monarchie de Juillet au début de la IIIe République, les sœurs s'implantent progressivement dans la plupart des prisons centrales et des maisons d'arrêt pour femmes. À partir de la fin du XIXe siècle, la congrégation quitte peu à peu les prisons françaises. L'institut obtient le décret de louange le et ses constitutions sont approuvées le [2].

Activités et diffusion

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Les religieuses s'investissent dans les activités liées à la réinsertion des prisonniers, à l'accueil des familles de détenus et à la prise en charge de femmes en difficulté.

Elles sont présentes en France et en Espagne[3].

La maison-mère est au Dorat[4].

En 2017, la congrégation comptait 44 sœurs dans 7 maisons[5].

Depuis 1997, les Sœurs se sont liées avec deux autres congrégations : les Servantes des pauvres de Jeanne Delanoue (Saumur, Maine-et-Loire), et les Sœurs du Christ à Gethsémani (Rive de Gier, Loire)[6].

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore di Maria-Giuseppe e della misericordia » (voir la liste des auteurs).

Notes et références

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  1. « sœurs de la Miséricorde », sur ttp://soeursmariejosephetmisericorde.org/ (consulté le )
  2. * Louis Faivre d'Arcier, « De Lyon aux prisons de France. Les origines de la congrégation des sœurs de Marie-Joseph », Revue d'histoire de l’Église de France, no 241,‎ , p. 329-353
  3. « Où sommes nous », sur ttp://soeursmariejosephetmisericorde.org/ (consulté le )
  4. « Maison Mère », sur ttp://soeursmariejosephetmisericorde.org/ (consulté le )
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1557
  6. L'inter-instituts, Sœurs de Marie-Joseph et de la Miséricorde.

Bibliographie

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Liens externes

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