Salvador Nasralla
Salvador Nasralla | ||
Salvador Nasralla en 2013. | ||
Fonctions | ||
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Vice-président de la République du Honduras | ||
En fonction depuis le (2 ans, 5 mois et 19 jours) |
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Élection | 28 novembre 2021 | |
Président | Xiomara Castro | |
Prédécesseur | Ricardo Álvarez Arias | |
Biographie | ||
Nom de naissance | Salvador Alejandro César Nasralla Salum | |
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Tegucigalpa (Honduras) | |
Nationalité | Hondurienne | |
Parti politique | PAC (2012-2017) PSH (depuis 2020) |
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Profession | Journaliste Animateur de télévision Homme d'affaires |
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Salvador Nasralla, né le à Tegucigalpa, est un journaliste sportif, présentateur de télévision, homme d'affaires et homme politique hondurien. Il est le fondateur et le candidat à la présidentielle du Parti anti-corruption. Il est vice-président de la République depuis le .
Biographie[modifier | modifier le code]
Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]
Ses parents sont d'origine palestinienne et sa mère est née au Chili. À l'adolescence, il se consacre au journalisme radiophonique dans Emisoras Unidas de 1966 à 1969, ainsi qu'à Uniradio et Radio Católica. Il étudie également le théâtre et la télévision. Il obtient un baccalauréat en sciences et en arts à l'Institut San Francisco. Il continue ses études à l'université pontificale catholique du Chili à Santiago, où il obtient en 1976 le titre d'ingénieur civil des industries avec une spécialisation en construction et plus tard une maîtrise en administration des affaires.
Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]
Lors de son retour au Honduras, il travaille comme directeur général de Pepsi-Cola pendant six ans. Parallèlement, il enseigne à l'Université nationale autonome du Honduras pendant huit ans. Il quitte son poste d'enseignant en raison du faible niveau d'éducation des élèves. En 1981, il commence sa carrière à la télévision avec le programme 5 Deportivo diffusé chaque dimanche sur Canal 5 de Televicentro. Il est l'attaché de presse de l'équipe hondurienne de football à la Coupe du monde de 1982 en Espagne.
Carrière politique[modifier | modifier le code]
Situé politiquement au centre[1], il crée en 2011 avec Luis Redondo le Parti anti-corruption et annonce son intention de se présenter aux élections générales de 2013[2]. Il renouvelle sa candidature aux élections de 2017 avec le soutien du parti de gauche Libre[3].
Il est donné gagnant du scrutin par les sondages pré-électoraux, et apparait en tête dans les résultats préliminaires. Cependant, une panne générale interrompt pendant 36 heures la publication du dépouillement ; lorsqu’elle est relancée, la tendance est inversée et le président Juan Orlando Hernández est réélu, donnant lieu à des accusations de fraude[4],[5]. Il dépose un recours auprès du Tribunal suprême électoral qui le rejette[6].
Ses relations avec Libre se détériorent ensuite. En novembre 2018, évoquant les fraudes électorales lors de la présidentielle, il affirme : « Si je ne m’étais pas impliqué en politique avec Mel Zelaya, les États-Unis m’auraient permis d’être président. » Il soutient également, à tort, que la famille Zelaya était impliquée dans les Panama Papers[3].
Il fonde en 2020 le Parti sauveur du Honduras (Partido Salvador en espagnol) pour se présenter à la présidentielle de 2021. En berne dans les sondages, il se désiste au profit de Xiomara Castro, dont il devient le colistier. Il est élu vice-président et entre en fonction le [1]. Il s'oppose cependant au souhait de la présidente d'établir des relations avec la Chine : « Le Honduras entretient des relations avec Taïwan et n’en a pas besoin avec la Chine, tant que ses liens avec les États-Unis sont bons, déclare le colistier et désormais vice-président de Castro. Les États-Unis sont notre allié commercial, proche et historique. Nous ne voulons pas nous battre avec eux[3]. »
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (es) « En qué se diferencia la izquierda que regresa al poder en Honduras de la que fue derrocada por un golpe en 2009 », BBC News Mundo, (lire en ligne)
- (es) « Salvador Nasralla aspira a la presidencia », Diez, (lire en ligne)
- « L’Age d’or et la fin de cycle ne sont plus ce qu’ils étaient », América Latina en Movimiento, (lire en ligne)
- « Elecciones en Honduras: Quién es Xiomara Castro, la mujer que terminó con el primer "golpe blando" de América latina », sur Página12,
- « Au Honduras, les premiers résultats officiels donnent la victoire à Salvador Nasralla », sur Le Monde,
- « Honduras: l'opposition réclame l'annulation de la présidentielle, pour fraude », sur L'Express,