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Sergueï Khoudiakov

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Sergueï Khoudiakov
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 48 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Սերգեյ Ալեքսանդրի ԽուդյակովVoir et modifier les données sur Wikidata
Noms de naissance
Арменак Артёмович Ханферянц, Արմենակ Արտեմի ԽանփերյանցVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Domiciles
Bakou (à partir de ), Astrakhan (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activité
MilitaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
À partir de Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique
Arme
Grade militaire
Maréchal de branche armée (en) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Conflits
Distinctions
signature de Sergueï Khoudiakov
Signature

Sergueï Alexandrovitch Khoudiakov (en russe : Серге́й Алекса́ндрович Худяко́в; en arménien : Սերգեյ Ալեքսանդրի Խուդյակով), de son vrai nom Armenak Artem Khanferiants (arménien : Արմենակ Արտեմ Խանֆերյանց), né le à Mets Taghlar (Empire russe) et mort le à Moscou (URSS), est un maréchal de l'aviation arméno-soviétique, actif notamment durant la Seconde Guerre mondiale.

Armenak Artem Khanferiants naît en 1902 dans une famille arménienne du village de Mets Taghlar, dans le gouvernement d'Elisavetpol de l'Empire russe (aujourd'hui en Azerbaïdjan), avant de déménager à Bakou, la capitale du gouvernement de Bakou à l'est (également en Azerbaïdjan actuel), pour travailler dans les champs pétrolifères. Ayant rejoint les bolcheviks, il joue un rôle dans l'organisation des Gardes rouges de Bakou en [1].

Alors qu'il est à Astrakhan, dans le sud de la Russie, il manque de se noyer : il est sauvé de justesse par son ami Sergueï Alexandrovitch Khoudiakov. Après la mort de celui-ci pendant la guerre civile russe, Khanferiants adopte son nom en son souvenir. En 1929, il s'inscrit à l'école de cavalerie de Tiflis, en République socialiste soviétique de Géorgie. Entre 1931 et 1936, il s'inscrit à l'Académie des ingénieurs de l'Armée de l'air Joukovski à Moscou, en Russie. À la fin des années 1930, il est promu très rapidement, atteignant le statut de chef d'état-major de l'armée de l'air soviétique au moment où les Allemands envahissent l'Union soviétique, avec le commandement personnel de la 1re armée de l'air[1].

En , il est conseiller militaire de Joseph Staline lors de la conférence de Yalta. En tant que commandant de la 12e armée de l'air soviétique, il participe à l'invasion du nord-est de la Chine occupé par les Japonais (Mandchoukouo)[1].

Sergueï Khoudiakov est arrêté en  : il est accusé d'espionnage pour le compte des Britanniques. Il est reconnu coupable et exécuté en . Enterré au cimetière du monastère de Donskoï à Moscou, Khoudiakov est réhabilité en 1954, après la mort de Staline[1].

Postérité

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Timbre à l'effigie de Khoudiakov imprimé en 2013 dans le Haut-Karabakh.
Timbres en l'honneur des héros arméniens de la Seconde Guerre mondiale :
Bagramian, Issakov, Babadjanian (en), Khoudiakov

De nombreux livres et monographies ont été écrits sur Khoudiakov et de nombreuses rues et avenues de l'ex-Union soviétique portent son nom.

Un musée Khoudiakov a été créé dans son village natal de Mets Taghlar, dans le Haut-Karabakh. Depuis le , un institut de l'armée de l'air arménienne porte son nom. Le , le petit-fils de Khoudiakov, le lieutenant-colonel Vardan Khanferiants, dirige une colonne de soldats arméniens lors du défilé du Jour de la Victoire 2010 sur la place Rouge en l'honneur du 65e anniversaire de la victoire de la Seconde Guerre mondiale[2]. Son autre petit-fils travaille maintenant au ministère russe des Affaires étrangères[3].

Notes et références

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