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TV Tours-Val de Loire

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TV Tours-Val de Loire
Logo de TV Tours-Val de Loire
Caractéristiques
Création
(18 ans)
Propriétaire
Slogan
« Votre actu en circuit-court »
Format d'image
Langue
Pays
Statut
Généraliste locale privée
Siège social
Site web
Diffusion
Numérique
 Oui (chaîne n° 37)
Satellite
 Non
Câble

 Oui

Fibre SFR : chaîne no 95
IPTV

 Oui

La TV d'Orange : chaîne no 361
Freebox TV : chaîne no 908
Bbox TV : chaîne no 395
SFR TV : chaîne no 533
Aire
Indre-et-Loire (TNT)
Loir-et-Cher (TNT)
Drapeau de la France France (ADSL et Cable)

TV Tours-Val de Loire est une chaîne de télévision locale française diffusée depuis Tours avec pour zone de diffusion l'Indre-et-Loire et le Loir-et-Cher.

TV Tours-Val de Loire est diffusée en Indre-et-Loire et dans le Loir-et-Cher en TNT (canal 37) et est reprise par les principaux bouquets de télévision ADSL français via les box internet (Free : n°908, Orange : n°361, SFR : n°533; Bouygues : n°395 - ou plus simplement sur la mosaïque des TV locales sur la chaîne 30.

Son audience (192 000 téléspectateurs ; public global[1]) — avec un taux de pénétration de 50 % sur Tours Métropole Val de Loire — en fait selon Médiamétrie, l’une des télévisions locales les plus regardées de France en part d’audience[réf. nécessaire].

Son taux de notoriété supérieur à 80 % traduit une forte implantation sur sa zone de diffusion[réf. nécessaire].

Histoire de la chaîne

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La télévision locale à Tours

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En matière de télévision locale, c’est la télévision publique qui a lancé le mouvement. Le , FR3 lançait à Tours son premier décrochage local à l’échelle d’une ville, dénommé « Tours Soir », sous la forme d’un journal tout en images de cinq minutes. Une expérience réussie qui se multiplia rapidement dans le reste de la France.

La télévision privée a très vite suivi puisqu’en septembre de la même année, M6 lançait le décrochage local 6 minutes Tours, en confiant au quotidien local La Nouvelle République du Centre-Ouest le soin de produire les images. Cette expérience sera stoppée le [2] sur décision de M6.

La télévision locale tourangelle s’est donc très longtemps limitée à des décrochages de cinq minutes.

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), souhaitant développer les télévisions locales, lança un premier appel à candidatures en novembre 1998 afin d’attribuer une fréquence à un opérateur[3]. La procédure se solda par un échec, les deux candidats ayant postulé ne correspondant pas au cahier des charges imposé par le CSA[4].

Ne s’avouant pas vaincu, la haute autorité lança un nouvel appel en décembre 1999[5]. Cette fois, un candidat fut sélectionné pour lancer une télévision locale à Tours : la société Centre Communication Touraine Télévision qui désirait lancer le projet « TV37 »[6]. Hélas, après avoir diffusé quelques jours de mire juste avant son lancement, les émissions s’interrompirent brusquement à la suite de problèmes d’actionnariat[7].

Le projet Touraine Télévision

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Malgré ces deux échecs, le CSA décidait le de lancer un troisième appel à candidatures[8]. Cet appel allait prendre une tournure tout à fait différente des deux précédents.

En effet, dans les deux précédents appels, le quotidien local « La Nouvelle République du Centre Ouest » (qu’on appellera dans la suite de cet article « la NR ») ne s’était jamais proposé, car il s’occupait déjà du décrochage local de M6, et surtout ses dirigeants considéraient que le contexte ne se prêtait pas à la création d’une télévision locale à Tours.

En 2004, avec l’arrivée prévue de la publicité pour la grande distribution sur les télévisions locales, la NR décidait cette fois-ci de monter un dossier pour lancer une télévision locale, forte de son expérience avec le 6 Minutes Tours et de son statut de correspondant régional pour les chaînes nationales TF1 et LCI.

Pour réussir dans son entreprise, la NR s’était entourée de plusieurs partenaires : la Caisse d’Épargne Centre-Val-de-Loire (Banque), la société Datox (Logiciels), les quotidiens La République du Centre (Orléans) et La Montagne (Clermont-Ferrand). Le capital prévu devait se diviser comme suit : 40 % pour la NR, 35 % pour la Caisse d’Épargne, 15 % pour Datox et 5 % pour La République du Centre et le groupe Centre-France qui édite le quotidien La Montagne.

Le dossier est monté par Patrice de Sarran (journaliste depuis 1975 à la Nouvelle République qui prendra plus tard la direction de la chaîne) et le tour de table dépose un dossier sur le bureau du CSA sous le nom de « Touraine Télévision ».

Le , le CSA a procédé à l’audition des candidats. Les membres du CSA, à l’exception notable du Président de l’institution, Dominique Baudis, retenu dans un ministère par un membre du Gouvernement, auditionne, selon les règles de la loi sur l'audiovisuel, les cinq candidats à la fréquence de Tours (dont NRJ) au siège du Conseil Supérieur de l'Audiovisuel, à Paris. Outre le projet Touraine Télévision, quatre autres opérateurs avaient fait acte de candidature[9] :

  • La société Tours.TV pour le projet « T.4 »
  • La société Télévision Locale de Touraine pour le projet « TV37 »
  • La société Ouest Communication pour le projet « Télé 102 Tours »
  • La société 7L pour le projet « 7L Tours ».

À la suite de ces auditions, le CSA décida le d’attribuer l’autorisation d’émettre au projet Touraine Télévision[10].

Le lancement de TV Tours

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Avec l’autorisation en poche, la NR commence par immatriculer la société Touraine Télévision au Registre du Commerce et des Sociétés de Tours le . Le président de la nouvelle structure est Olivier Saint-Cricq, déjà président de la NR.

De son côté, le CSA adopte un projet de convention le , avant que celle-ci ne soit définitivement validée le suivant.

Fin 2005, la NR entame des travaux dans son siège du 232 avenue de Grammont à Tours. Le journal libère 600 m² de surface pour laisser place à TV Tours, dans un espace vitré ouvert sur l’extérieur.

800 000 euros sont investis en matériel, 600 000 euros en locaux, et 1 500 000 euros sont dégagés pour le fonctionnement. Dix kilomètres de câbles sont tirés pour effectuer les divers raccordements techniques, dont notamment les liaisons entre le plateau (qui couvre de 180 m² repartis en trois espaces de tournage) et la régie finale[réf. nécessaire].

Du côté du personnel, une vingtaine de femmes et d’hommes sont recrutés[11] dont six journalistes reporters d’images (JRI), un réalisateur, un infographiste monteur, le tout dirigé par Patrice de Sarran.

À la mi-février, l’émetteur de Chissay dans le Loir-et-Cher est mis en service, avec une mire. Le suivant un clip vidéo tournant en boucle est lancé, avec des interventions de Tourangeaux pris au hasard dans la rue annonçant que TV Tours sera lancée le , et qu’elle diffusera 24 heures par jour. Les interventions alternent également avec des vues aériennes de Tours.

Parallèlement à la mise en service de l'émetteur, alors que les travaux au siège sont en voie d’achèvement, les personnels s’entraînent avec leur matériel tout neuf. Les JRI font des reportages en ville, tandis que les journalistes et les techniciens de la régie et des plateaux font leurs derniers ajustements. Des débats avec Jean Germain (ex-Maire de Tours) et Renaud Donnedieu de Vabres (ex-Ministre de la Culture) sont pré-enregistrées.

Ancien logo de la chaîne.

Le lancement de la chaîne se fait le vendredi à 18h30. Après une minute d'écran noir, les premières images arrivent enfin, avec le générique du journal de la chaîne. C'est Michel Denisot qui ouvre l'antenne[12], en souhaitant que TV Tours connaisse la même réussite que France 3 ou Canal+, chaînes dont il avait précédemment accompagné le lancement. L'animateur de Canal+ laisse la place à l'animatrice Claire Gressieux, qui présente alors le tout premier journal de TV Tours. Le journal durera 20 minutes, avec des reportages et une interview de Philippe Levrier, membre du CSA.

2007-2023: De la TV de Tours à la chaîne de l'Indre-et-Loire et du Loir-et-Cher

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Dès 2007, TV Tours élargit sa ligne éditoriale et commence à couvrir l'actualité de la Touraine, et du département voisin dépourvu de chaîne locale : le Loir-et-Cher. Début 2011, la couverture éditoriale du Loir-et-Cher se renforce. Un élargissement perceptible via le changement d'identité de la chaîne qui devient TV Tours-Val de Loire. Depuis 2016, la chaîne locale émet en HD.

TV Tours-Val de Loire a fêté en mars 2021 ses 15 ans dans des émissions spéciales réunissant l'équipe et tous ceux qui font l'actu de la Touraine et du Loir-et-Cher, autour des parrains de la chaîne Michel Denisot et Les Bodin's.

Depuis la chaîne est dirigée par Emilie Tardif, également responsable de la production audiovisuelle du Groupe Nouvelle République. A son actif, la création et l'animation de plusieurs formats de la chaîne : "TILT", talk-show quotidien d’actualité désormais présenté par Lucas Chopin, ou le célèbre jeu TV local "Qui Veut Gagner des Rillons".

Le buzz "Qui Veut Gagner des Rillons" (2022)

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Lancé en Septembre 2021, le jeu humoristique qui se présente comme "le premier jeu TV 100% local" joue sur les codes traditionnels du format quiz TV (candidats anonymes, questions à choix multiples, buzzers et paniers garnis à gagner).

Le 27 avril 2022, le programme est repéré par le chroniqueur média de l'émission "C à Vous" sur France 5 : Bertrand Chameroy, qui en tire une chronique humoristique. La séquence déclenche l'hilarité en plateau. Il s'ensuit un buzz important pour le petit jeu local : l'équipe de TV Tours-Val de Loire répond le lendemain par une vidéo pleine d'humour sur internet, reprise dans C à vous le soir même. Bertrand Chameroy et le journaliste Patrick Cohen décident de participer au jeu sur TV Tours-Val de Loire.

Le 9 mai, c'est au tour de Mikka, chroniqueur média dans la matinale de Fun Radio animée par Bruno Guillon de faire découvrir le jeu plein de bonne humeur aux auditeurs.

Organisation

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  • Président : Olivier Saint-Cricq (président du Groupe Nouvelle République)
  • Directrice déléguée : Emilie Tardif
  • Rédacteur en chef : Mikaël Texier

Actionnaire

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Notes et références

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  1. « TV TOURS - Votre actu' en circuit-court », sur tvtours.fr (consulté le )
  2. « M6 a décidé de fermer son bureau régional à Tours, qui assurait le décrochage régional », sur www.telesatellite.com (consulté le )
  3. « Télévisions locales : 4 appels aux candidatures - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  4. « Télévisions locales : le CSA retient trois projets - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  5. « TV locales : 2 appels aux candidatures - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  6. « Télévisions locales dans le département des Hautes-Alpes et sur l'agglomération de Tours - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  7. « Tours : l'appel aux candidatures est déclaré infructueux - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  8. « Tours : lancement d'un appel aux candidatures pour une chaîne locale - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  9. « Appels aux candidatures au Mans, à Orléans, à Tours, à Angers, dans le département de la Dordogne et à Grenoble : liste des candidats recevables - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  10. « Télévisions locales à Tours, Orléans, Le Mans, Angers, Grenoble et le département de la Dordogne : présélection des candicats - CSA - Conseil supérieur de l’audiovisuel », sur www.csa.fr (consulté le )
  11. « TV Tours : cinq ans déjà d'une belle histoire », sur lanouvellerepublique.fr (consulté le )
  12. « Michel Denisot, parrain de TV Tours », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes

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